La veille, comme des centaines d’autres utilisateurs insulaires du réseau social X, le président du jeune mouvement identitaire, Mossa Palatina s’était alarmé de la volonté de SOS Méditerranée de développer un réseau bénévole en Corse. « Une ONG internationale connue pour son rôle actif dans le trafic d’êtres humains en Méditerranée se structure en Corse. Nous allons tout faire, dans le cadre de la démocratie et du débat pacifique, pour marginaliser son action chez nous. La Corse ne sera jamais Lampedusa », écrivait-il sur ses réseaux sociaux.
Une ONG internationale connue pour son rôle actif dans le trafic d’êtres humains en Méditerranée se structure en #Corse.
Nous allons tout faire, dans le cadre de la démocratie et du débat pacifique, pour marginaliser son action chez nous. La Corse ne sera jamais #Lampedusa.
— Nicolas Battini (@BattiniNiculaiu) September 18, 2024
Dans la même veine, le parti Reconquête Corse publiait un communiqué intitulé « La Corse ne sera pas le Lampedusa de demain ». « Par la presse, nous apprenons que l'association immigrationniste SOS Méditerranée compte tenir une conférence en Corse dans les prochains jours, puis ouvrir sur notre île une antenne locale de son organisation. Tout le monde comprend la manœuvre : la Corse risque d'être la nouvelle cible des intimidations de cette association politique », estimait-il.
Communiqué de presse :
La Corse ne sera pas le Lampedusa de demain.
Par la presse, nous apprenons que l'association immigrationniste SOS Méditerranée compte tenir une conférence en Corse dans les prochains jours, puis ouvrir sur notre île une antenne locale de son organisation.
— Reconquête Corse R! Fédération Reconquête de Corse (@r_corse_off) September 19, 2024
Ce vendredi, le mouvement Unione di a Ghjuventù in Lotta s’est à son tour alerté de cette initiative. « Nous avons appris ces derniers jours que l’ONG controversée SOS Méditerranée allait ouvrir une antenne en Corse. C’est avec beaucoup d’inquiétude que nous accueillons cette initiative », a-t-il indiqué dans un communiqué en ajoutant : « Conscients et convaincus qu’une aide humanitaire est nécessaire à toutes les personnes en danger de mort imminente, le débarquement à terre de milliers de migrants n’est pas acceptable. Notre île n’a pas vocation à devenir un Lampedusa et encore moins une porte d’entrée d’un trafic d’êtres humains ».
pic.twitter.com/WGQIlGYlQm
— Unione (@__Unione___) September 20, 2024
Une perspective qui est toutefois loin de l’initiative que SOS Méditerranée souhaite mener en Corse en fédérant un réseau de bénévoles pour organiser des actions de sensibilisation du grand public, afin d’expliquer l’urgence qui se joue en Méditerranée.