Le Sénat a voté la suppression de la redevance audiovisuelle. Un vote intervenu au terme d’un débat nourri. Le vote a été acquis par 196 voix contre 147, lors de l’examen en première lecture du projet de loi de finances rectificative pour 2022.
La ministre de la culture, Rima Abdul Malak, a annoncé à cette occasion "la volonté du gouvernement de proposer la prolongation d’un an des contrats d’objectifs et de moyens des entreprises de l’audiovisuel public". Cela afin "de prendre le temps nécessaire pour bâtir ensemble la feuille de route de l’audiovisuel public".
De 138 euros dans l’Hexagone et de 88 euros outre-mer cette année, la redevance a rapporté 3,2 milliards d’euros sur les 3,8 milliards versés à l’audiovisuel public. Sa suppression était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Le texte prévoit d’affecter à l’audiovisuel public " une fraction" de la TVA, pour un montant d’environ 3,7 milliards d’euros.
Le Sénat a adopté un amendement du rapporteur général Jean-François Husson (LR) pour borner au 31 décembre 2024 cette affectation. "Nous sommes d’accord pour supprimer la redevance, la question est comment nous allons financer demain l’audiovisuel public", a posé Laurent Lafon, président centriste de la commission de la culture. Son groupe souhaitait le report d’une année de la suppression.
Les trois groupes de gauche se sont opposés sans succès à la suppression, David Assouline reprochant au gouvernement de "créer les conditions de l’affaiblissement" de l’audiovisuel public.
La ministre de la culture, Rima Abdul Malak, a annoncé à cette occasion "la volonté du gouvernement de proposer la prolongation d’un an des contrats d’objectifs et de moyens des entreprises de l’audiovisuel public". Cela afin "de prendre le temps nécessaire pour bâtir ensemble la feuille de route de l’audiovisuel public".
De 138 euros dans l’Hexagone et de 88 euros outre-mer cette année, la redevance a rapporté 3,2 milliards d’euros sur les 3,8 milliards versés à l’audiovisuel public. Sa suppression était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Le texte prévoit d’affecter à l’audiovisuel public " une fraction" de la TVA, pour un montant d’environ 3,7 milliards d’euros.
Le Sénat a adopté un amendement du rapporteur général Jean-François Husson (LR) pour borner au 31 décembre 2024 cette affectation. "Nous sommes d’accord pour supprimer la redevance, la question est comment nous allons financer demain l’audiovisuel public", a posé Laurent Lafon, président centriste de la commission de la culture. Son groupe souhaitait le report d’une année de la suppression.
Les trois groupes de gauche se sont opposés sans succès à la suppression, David Assouline reprochant au gouvernement de "créer les conditions de l’affaiblissement" de l’audiovisuel public.