Photo Marilyne SANTI
Le Comité Central du Parti Bonapartiste avait fait part, il y a déjà quelques mois à Laurent Marcangeli de sa volonté unanime de l’élever au rang de membre d’honneur du parti. Créé particulièrement pour cette occasion, ce statut particulier a été mis en place pour les personnes qui sont considérées comme Bonapartistes de cœur et qui, par leur parcours, leur fonction ou leur œuvre ont servi l’idée bonapartiste.
« Tous ont considérés que je rentrais dans ce cadre » commentera le député de la Corse-du-Sud, et nous avons symboliquement choisi la date du 15 août pour la remise officielle de cette première carte de membre d’honneur. Un honneur pour moi, car si les années ont passé, il existe encore cette particularité ajaccienne qu’est le bonapartisme. Un mouvement qui a su évoluer positivement au fil des années. Il représente une tradition politique de la ville impériale qu'il faut faire perdurer, d’autant plus qu’elle fait partie de l’identité ajaccienne, qui est encore présente dans le cœur de beaucoup d’ajacciens. Des jeunes viennent de rejoindre le parti, à la suite d'une campagne de recrutement à l’initiative de son président André Villanova et de son comité directeur. C’est une autre manière de s’engager en politique localement. »
Un engagement qui ne tient pas du pur hasard pour Laurent Marcangeli, puisque sa famille du coté des Rossi, par sa mère, étaient des gens pétris de valeurs ajacciennes et bonapartistes. « Venus des villages, ils étaient au bout de deux générations inscrits dans la tradition bonapartiste politique et membres du comité central. « Mon grand-père cocher, était déjà membre de ce comité et a participé à la refondation du Parti Bonapartiste, qui adhérait déjà à la république. Puis des oncles encore présents et aujourd’hui, c’est moi en tant que politique qui reprend un peu le flambeau, en devenant membre d’honneur du comité bonapartiste. J’ai un lien de parenté plus éloigné avec la famille Marcangeli, qui m’est souvent rappelé. Antoine Marcangeli qui a été président du parti quelques années et Marc Marcangeli ancien maire de la ville d’Ajaccio ont eu eux aussi une implication dans ce mouvement bonapartiste. »
Dans tous les cas un moment émouvant pour le jeune politique, qui le ramène à cette histoire familiale et qui dit sa certitude, quant à la pérennité de cette tradition. « Il y aura en Corse ce petit parti qui ne traitera que des problèmes ajacciens, puisque mouvement local sans antenne parisienne, ce qui reste la volonté de beaucoup d’ajacciens. »
« Tous ont considérés que je rentrais dans ce cadre » commentera le député de la Corse-du-Sud, et nous avons symboliquement choisi la date du 15 août pour la remise officielle de cette première carte de membre d’honneur. Un honneur pour moi, car si les années ont passé, il existe encore cette particularité ajaccienne qu’est le bonapartisme. Un mouvement qui a su évoluer positivement au fil des années. Il représente une tradition politique de la ville impériale qu'il faut faire perdurer, d’autant plus qu’elle fait partie de l’identité ajaccienne, qui est encore présente dans le cœur de beaucoup d’ajacciens. Des jeunes viennent de rejoindre le parti, à la suite d'une campagne de recrutement à l’initiative de son président André Villanova et de son comité directeur. C’est une autre manière de s’engager en politique localement. »
Un engagement qui ne tient pas du pur hasard pour Laurent Marcangeli, puisque sa famille du coté des Rossi, par sa mère, étaient des gens pétris de valeurs ajacciennes et bonapartistes. « Venus des villages, ils étaient au bout de deux générations inscrits dans la tradition bonapartiste politique et membres du comité central. « Mon grand-père cocher, était déjà membre de ce comité et a participé à la refondation du Parti Bonapartiste, qui adhérait déjà à la république. Puis des oncles encore présents et aujourd’hui, c’est moi en tant que politique qui reprend un peu le flambeau, en devenant membre d’honneur du comité bonapartiste. J’ai un lien de parenté plus éloigné avec la famille Marcangeli, qui m’est souvent rappelé. Antoine Marcangeli qui a été président du parti quelques années et Marc Marcangeli ancien maire de la ville d’Ajaccio ont eu eux aussi une implication dans ce mouvement bonapartiste. »
Dans tous les cas un moment émouvant pour le jeune politique, qui le ramène à cette histoire familiale et qui dit sa certitude, quant à la pérennité de cette tradition. « Il y aura en Corse ce petit parti qui ne traitera que des problèmes ajacciens, puisque mouvement local sans antenne parisienne, ce qui reste la volonté de beaucoup d’ajacciens. »
Photo Marilyne SANTI
Le comité central bonapartiste fondé en 1908, est le parti corse le plus ancien, un parti local, qui depuis les années 20 ans a rejoint les bancs des républicains, sans aucune ambition dynastique.
Son président le dit prêt pour appuyer les municipales : « Aujourd’hui il est dans l’opposition, dans une opposition constructive et il souhaite avec ses alliés UMP, divers droite et UDI revenir à la municipalité d’Ajaccio. Notre crédo est de retrouver la maison carrée car nous considérons que nous, les bonapartistes, avons un « petit plus » sur les affaires ajacciennes. Nous avons une certaine idée d’Ajaccio, nous sommes une caisse de résonnance de la population ajaccienne de tout bord, des vieilles familles, mais aussi d’Ajacciens d’adoption puisque nous accueillons tout le monde. Nous avons pu épouser notre siècle, évoluer avec les troisième et cinquième Républiques, et donc nous savons en quelque sorte manier la tradition et la modernité. »
« Le choix de Laurent Marcangeli s’est imposé à nous. Nous avons décidé de lui remettre sa carte de membre d’honneur du comité bonapartiste, tout d’abord, de par de sa très grande victoire aux législatives, première grande victoire de l’opposition depuis 2001 et ensuite pour son attachement au Comité Central Bonapartiste, et à ses valeurs. Il était naturel que nous le rejoignions, par le fait qu’il défende les intérêts de la Corse et ceux d’Ajaccio. Nous l’avions déjà fait avec l’UMP lors des législatives, en étant les premiers à l’avoir soutenu dès le premier tour. Il est pour nous le leader naturel qui doit mener une liste de rassemblement pour les municipales 2014. »
Son président le dit prêt pour appuyer les municipales : « Aujourd’hui il est dans l’opposition, dans une opposition constructive et il souhaite avec ses alliés UMP, divers droite et UDI revenir à la municipalité d’Ajaccio. Notre crédo est de retrouver la maison carrée car nous considérons que nous, les bonapartistes, avons un « petit plus » sur les affaires ajacciennes. Nous avons une certaine idée d’Ajaccio, nous sommes une caisse de résonnance de la population ajaccienne de tout bord, des vieilles familles, mais aussi d’Ajacciens d’adoption puisque nous accueillons tout le monde. Nous avons pu épouser notre siècle, évoluer avec les troisième et cinquième Républiques, et donc nous savons en quelque sorte manier la tradition et la modernité. »
« Le choix de Laurent Marcangeli s’est imposé à nous. Nous avons décidé de lui remettre sa carte de membre d’honneur du comité bonapartiste, tout d’abord, de par de sa très grande victoire aux législatives, première grande victoire de l’opposition depuis 2001 et ensuite pour son attachement au Comité Central Bonapartiste, et à ses valeurs. Il était naturel que nous le rejoignions, par le fait qu’il défende les intérêts de la Corse et ceux d’Ajaccio. Nous l’avions déjà fait avec l’UMP lors des législatives, en étant les premiers à l’avoir soutenu dès le premier tour. Il est pour nous le leader naturel qui doit mener une liste de rassemblement pour les municipales 2014. »
Le parti bonapartiste est un parti local, qui a un exécutif de 36 membres, et dont l’état major est basé à Ajaccio. Il est actuellement composé d’un président, trois vice-présidents, un secrétaire général trésorier, un secrétaire général-adjoint, et compte un peu plus de 180 membres.
« Dans les esprits il semblerait que le parti soit qualifié de vieillot, ce n’est pas le cas sinon il serait mort de sa belle mort. Nous avons il y a quelques temps renouvelé les cadres, les femmes sont aujourd’hui nombreuses puisque nouvellement venues en politique. Nous sommes décidés à donner à ce Comité la place qui doit être la sienne auprès des ajacciens et au sein de la maison carrée » conclura André Villanova.
« Dans les esprits il semblerait que le parti soit qualifié de vieillot, ce n’est pas le cas sinon il serait mort de sa belle mort. Nous avons il y a quelques temps renouvelé les cadres, les femmes sont aujourd’hui nombreuses puisque nouvellement venues en politique. Nous sommes décidés à donner à ce Comité la place qui doit être la sienne auprès des ajacciens et au sein de la maison carrée » conclura André Villanova.
Photos Marilyne SANTI