« C’est sûr, l’année prochaine on revient. » C’est la promesse lancée par Patrick Martinez, vainqueur du 29e Marathon d’Ajaccio. Avec son épouse, ils sont venus pour gagner, et ils l’ont fait. Ce couple de breton arrivé la veille pour l’occasion n’a pas fait le déplacement pour rien. Partis à dix heures de la statue Marcaggi avec les 541 autres athlètes toutes courses confondues, ils sont arrivés en tête de leur catégorie. Pour la double boucle de 42 km à laquelle 50 personnes ont participé, Patrick Martinez a couru 2h 47 minutes et 58 secondes. Son épouse a quant à elle mis 2h et 32 minutes.
A 45 ans, cet électron libre qui s’entraine seul avec son épouse foulait pour la première fois la route des Sanguinaires d’Ajaccio.
« Ce n’est pas un parcours trop difficile. Il ressemble à des courses que j’ai pu faire en Bretagne qui sont elles aussi un peu vallonnées. J’ai attendu le 21 km et la fin de la première boucle pour accélérer. J’ai tenu ensuite une allure constante, environ 15 km/h . Mais j’étais talonné de près et j’ai bien cru que je ne gagnerai pas ! »
Celui qui l’a suivi de près et qui est arrivé tout juste 22 secondes plus tard, c’est Jérôme Charton, vainqueur des deux derniers marathons d’Ajaccio. Il ne dépasse pas son record de 2h 47 minutes et 7 secondes atteint l’année dernière. Mais l’insulaire de 40 ans licencié au club de Lucciana est plutôt satisfait de sa performance.
"Je n’ai pas couru pendant cinq mois à cause de problèmes de santé. J’ai pu reprendre l’entraînement dernièrement mais de manière discontinue. J’aurai sûrement pu faire mieux mais je suis déjà très content de mon temps. Je pars bientôt au championnat de France du 100 Km à Belvès, en Dordogne. La saison dernière, j’étais arrivé 5eme. J’espère faire encore mieux cette année. »
Toujours plus vite, plus loin. C’est la quête menée par chaque coureur. Et c’est bien dans l’intention de gagner et de se surpasser qu’Alexis Gigan a pris le départ ce dimanche matin. Ce trentenaire originaire de Nice a effectué la boucle de 21 km partant de la statue Marcaggi jusqu’à la Parata en 1h 14 minutes et 49 secondes.
« Je suis resté régulier, à une allure de 17 km/h. Je n’ai pas battu mon record qui est à 1h 13 minutes mais le semi marathon d’Ajaccio n’est pas plat. Il y a de petites dénivelées et c’est difficile de faire des temps. Mais c’est une course qui mérite d’être connue, rien que pour sa beauté. »
Pour la course du 10 km, c’est un licencié de Cambrai, dans le Nord, Sullivan Baralle, qui est arrivé premier en 32 minutes et 49 secondes. Une belle course qu’il a appréhendé comme un entraînement assure-t- il. 278 coureurs ont effectué le plus petit parcours de cette course, loin du record de 394 participants l’année dernière .
Du côté des organisateurs, le 29 e marathon d’Aiacciu est une belle réussite. Félix Antonietti, organisateur et président de l’ASPTT se dit satisfait de cette édition.
"Même si la course n’a pas réuni les 600 athlètes de l’année précédente, c’est une magnifique édition. Aujourd’hui il y avait 80 bénévoles pour la logistique de l’évènement. Nous avons beaucoup travaillé en amont et notamment avec les services de la Collectivité de Corse pour assurer au maximum la sécurité des coureurs lors de leurs passages au niveau des travaux de la route des Sanguinaires. Nous sommes vraiment satisfaits du résultat et nous attendons au moins autant de monde pour l’année prochaine avec peut être de nouveaux records. »
Il n’y a plus désormais qu’à chausser ses tennis et aller s’entraîner.
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A 45 ans, cet électron libre qui s’entraine seul avec son épouse foulait pour la première fois la route des Sanguinaires d’Ajaccio.
« Ce n’est pas un parcours trop difficile. Il ressemble à des courses que j’ai pu faire en Bretagne qui sont elles aussi un peu vallonnées. J’ai attendu le 21 km et la fin de la première boucle pour accélérer. J’ai tenu ensuite une allure constante, environ 15 km/h . Mais j’étais talonné de près et j’ai bien cru que je ne gagnerai pas ! »
Celui qui l’a suivi de près et qui est arrivé tout juste 22 secondes plus tard, c’est Jérôme Charton, vainqueur des deux derniers marathons d’Ajaccio. Il ne dépasse pas son record de 2h 47 minutes et 7 secondes atteint l’année dernière. Mais l’insulaire de 40 ans licencié au club de Lucciana est plutôt satisfait de sa performance.
"Je n’ai pas couru pendant cinq mois à cause de problèmes de santé. J’ai pu reprendre l’entraînement dernièrement mais de manière discontinue. J’aurai sûrement pu faire mieux mais je suis déjà très content de mon temps. Je pars bientôt au championnat de France du 100 Km à Belvès, en Dordogne. La saison dernière, j’étais arrivé 5eme. J’espère faire encore mieux cette année. »
Toujours plus vite, plus loin. C’est la quête menée par chaque coureur. Et c’est bien dans l’intention de gagner et de se surpasser qu’Alexis Gigan a pris le départ ce dimanche matin. Ce trentenaire originaire de Nice a effectué la boucle de 21 km partant de la statue Marcaggi jusqu’à la Parata en 1h 14 minutes et 49 secondes.
« Je suis resté régulier, à une allure de 17 km/h. Je n’ai pas battu mon record qui est à 1h 13 minutes mais le semi marathon d’Ajaccio n’est pas plat. Il y a de petites dénivelées et c’est difficile de faire des temps. Mais c’est une course qui mérite d’être connue, rien que pour sa beauté. »
Pour la course du 10 km, c’est un licencié de Cambrai, dans le Nord, Sullivan Baralle, qui est arrivé premier en 32 minutes et 49 secondes. Une belle course qu’il a appréhendé comme un entraînement assure-t- il. 278 coureurs ont effectué le plus petit parcours de cette course, loin du record de 394 participants l’année dernière .
Du côté des organisateurs, le 29 e marathon d’Aiacciu est une belle réussite. Félix Antonietti, organisateur et président de l’ASPTT se dit satisfait de cette édition.
"Même si la course n’a pas réuni les 600 athlètes de l’année précédente, c’est une magnifique édition. Aujourd’hui il y avait 80 bénévoles pour la logistique de l’évènement. Nous avons beaucoup travaillé en amont et notamment avec les services de la Collectivité de Corse pour assurer au maximum la sécurité des coureurs lors de leurs passages au niveau des travaux de la route des Sanguinaires. Nous sommes vraiment satisfaits du résultat et nous attendons au moins autant de monde pour l’année prochaine avec peut être de nouveaux records. »
Il n’y a plus désormais qu’à chausser ses tennis et aller s’entraîner.
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