Le premier projet de lotissement compte entre 15 et 20 maisons, et, à terme, on arriverait à un total de 50 à 60 maisons » explique Alexandre Casamarta, un des porte-paroles du Cumitatu Naziunalistu di a Gravona (CNG). L’objectif de la conférence de presse, qui s’est tenue ce samedi 12 septembre, sur le lieu même du projet immobilier, « sensibiliser les gens, car on est sur un terrain classé par le PADDUC en espace pastoral et agricole, alors que la carte communale le classe en constructible ».
Si aucun permis de construire n’a été déposé pour le moment, le CNG sait que le projet est envisagé depuis plusieurs années : « En 2017, on a bloqué un projet de station d’épuration prévue pour une capacité de 500 personnes ». Le village comptant 90 personnes, on peut imaginer qu’à l’époque, le projet immobilier avait donc déjà été pris en compte dans les calculs. « Nous savons que le projet existe » confirme Alexandre Casamarta, « nous avons rencontré le propriétaire et le promoteur et nous avons fait une proposition alternative : travailler le terrain, le développer, pour que nos jeunes puissent s’y établir ».
Car ce que redoute le Cumitatu, c’est l’arrivée massive de nouveaux habitants : « On ne peut pas se permettre d’accueillir 200 nouveaux arrivants » s’inquiète Alexandre Casamarta, pointant du doigt « le risque de conflits, en l’absence de politique d’intégration ».
Néanmoins, le porte-parole tient à préciser : « On n’en veut à personne, ni aux propriétaires, ni promoteurs, ni aux communes qui sont prises dans un piège ». Ce que le CNG condamne, c’est le « système dominant », qui livre le territoire « à des logiques marchandes et spéculatives ».
Aussi, le Cumitatu, qui rassemble « toutes les sensibilités nationalistes », ne cache pas son ambition politique, et lance une « chjama pour créer un nouveau projet de société, basé sur le sicondu quaternu du FLNC ». Un projet « qui s’appuie sur la notion de développement durable et qui place la Corse souveraine au cœur de son aire naturelle qu'est la Méditerranée ». Pour ce faire, le Cumitatu multipliera les rencontres d’ici les prochains jours, notamment avec les mouvements nationalistes, mais plus largement « avec tous ceux qui voudraient rejoindre une démarche progressiste ».
Si aucun permis de construire n’a été déposé pour le moment, le CNG sait que le projet est envisagé depuis plusieurs années : « En 2017, on a bloqué un projet de station d’épuration prévue pour une capacité de 500 personnes ». Le village comptant 90 personnes, on peut imaginer qu’à l’époque, le projet immobilier avait donc déjà été pris en compte dans les calculs. « Nous savons que le projet existe » confirme Alexandre Casamarta, « nous avons rencontré le propriétaire et le promoteur et nous avons fait une proposition alternative : travailler le terrain, le développer, pour que nos jeunes puissent s’y établir ».
Car ce que redoute le Cumitatu, c’est l’arrivée massive de nouveaux habitants : « On ne peut pas se permettre d’accueillir 200 nouveaux arrivants » s’inquiète Alexandre Casamarta, pointant du doigt « le risque de conflits, en l’absence de politique d’intégration ».
Néanmoins, le porte-parole tient à préciser : « On n’en veut à personne, ni aux propriétaires, ni promoteurs, ni aux communes qui sont prises dans un piège ». Ce que le CNG condamne, c’est le « système dominant », qui livre le territoire « à des logiques marchandes et spéculatives ».
Aussi, le Cumitatu, qui rassemble « toutes les sensibilités nationalistes », ne cache pas son ambition politique, et lance une « chjama pour créer un nouveau projet de société, basé sur le sicondu quaternu du FLNC ». Un projet « qui s’appuie sur la notion de développement durable et qui place la Corse souveraine au cœur de son aire naturelle qu'est la Méditerranée ». Pour ce faire, le Cumitatu multipliera les rencontres d’ici les prochains jours, notamment avec les mouvements nationalistes, mais plus largement « avec tous ceux qui voudraient rejoindre une démarche progressiste ».