Pour cette der de la phase régulière, l’enjeu est de taille pour les hommes de Fred Ferrandez. Une victoire 3-0 ou 3-1 est synonyme de match retour et le cas échéant match d’appui face à son adversaire du jour en quarts de finale des play-offs. Au-delà de cet aspect, le Gaz compte bien, dans cette perspective, prendre un ascendant psychologique sur son adversaire. Un ascendant que les Gaziers, plus solides, vont conserver d’un bout à l’autre de la rencontre.
Dans ce genre de rencontre, le premier set revêt une importance capitale. Le GFCA met d’entrée, les bons ingrédients, histoire de faire douter, un peu plus, un adversaire qui a la tête dans le sac (6 points sur les six derniers matches et quatre défaites consécutives à domicile). Mais les Parisiens vont montrer, dans cette première manche, qu’ils ne sont pas venus en victime.
Bien en jambes, les « rouge et bleu » démarrent sur un bon rythme et malgré un collectif adverse en dents de scie, ne parviennent pas à prendre l’ascendant. Chaque équipe va se rendre coup pour coup. A ce jeu, c’est Paris qui vire d’une courte tête au premier temps mort technique (7-8). Mais, à la faveur d’une réception solide où Jef Exiga est étincelant et d’un block robuste, le GFCA recolle vite (9-9, 10-10). Les Parisiens restent dans la roue et si l’on sent que le collectif ajaccien est en mesure de prendre le dessus, il commet, paradoxalement, des fautes directes qui voient les joueurs de la Capitale se détacher au second temps mort technique (13-16). Les services de Gergye font du mal à la défense ajaccienne qui plie de nouveau (14-18). Le Gaz parvient à recoller en partie mais c’est Paris qui prend les devants au money-time (17-20). Moment choisi par les Diables Rouges pour sortir le grand jeu. Résultat, un +4 dont un missile et un contre de Dailey (21-20). Voilà qui nous donne une fin de manche épique (21-21, 22-22, 23-23). Une faute de service de Mineiro donne une balle de set aux Parisiens. Elle est sauvée par une superbe attaque de Simovski. Derrière, Morgado assure au service et Pétréas conclut la manche d’un contre magistral (26-24).
Dans ce genre de rencontre, le premier set revêt une importance capitale. Le GFCA met d’entrée, les bons ingrédients, histoire de faire douter, un peu plus, un adversaire qui a la tête dans le sac (6 points sur les six derniers matches et quatre défaites consécutives à domicile). Mais les Parisiens vont montrer, dans cette première manche, qu’ils ne sont pas venus en victime.
Bien en jambes, les « rouge et bleu » démarrent sur un bon rythme et malgré un collectif adverse en dents de scie, ne parviennent pas à prendre l’ascendant. Chaque équipe va se rendre coup pour coup. A ce jeu, c’est Paris qui vire d’une courte tête au premier temps mort technique (7-8). Mais, à la faveur d’une réception solide où Jef Exiga est étincelant et d’un block robuste, le GFCA recolle vite (9-9, 10-10). Les Parisiens restent dans la roue et si l’on sent que le collectif ajaccien est en mesure de prendre le dessus, il commet, paradoxalement, des fautes directes qui voient les joueurs de la Capitale se détacher au second temps mort technique (13-16). Les services de Gergye font du mal à la défense ajaccienne qui plie de nouveau (14-18). Le Gaz parvient à recoller en partie mais c’est Paris qui prend les devants au money-time (17-20). Moment choisi par les Diables Rouges pour sortir le grand jeu. Résultat, un +4 dont un missile et un contre de Dailey (21-20). Voilà qui nous donne une fin de manche épique (21-21, 22-22, 23-23). Une faute de service de Mineiro donne une balle de set aux Parisiens. Elle est sauvée par une superbe attaque de Simovski. Derrière, Morgado assure au service et Pétréas conclut la manche d’un contre magistral (26-24).
Bizarrement, le Gaz, qui a peut-être laissé de l’influx, se fait surprendre d’entrée de seconde manche (1-3, 2-4, 3-5, 4-6). Simovski et Milalovic se chargent de remettre les pendules à l’heure (6-6). Le Gaz prend même les devants au premier temps mort technique (8-7). Une avance que les Gaziers vont accroître au grand dam de Parisiens s’en remettant plus à la contestation que dans le jeu. Un signe et une faiblesse dont tire profite le collectif gazier emmené par un Grand Jovi Simovski (16-12). Le trou est fait et, porté par son public, le GFCA s’envole, tant dans le jeu, que mentalement (18-13). Paris tente bien de revenir mais le Gaz, qui a les crocs, vire en tête au money-time (20-17). Les Parisiens résistent à l’image des attaques de Sens et Paese (21-20, 22-20, 23-21). Et le Palatinu va avoir droit à une fin de set exceptionnelle mais éprouvante pour les nerfs. Une « louche » de Mineiro offre, tout d’abord, trois balles de set au Gaz. Paris revient de nulle part (24-24). Dans la foulée, les Ajacciens vont obtenir trois nouvelles balles de set, annihilées, comme les précédentes (25-25, 26-26, 27-27). Petréas sauve la seule tentative parisienne (27-28). Un contre de Simovski et une erreur de Kaba sur un service de Takaniko libèrent le Palatinu. Ouf ! (30-28).
2-0 à la pause, le mal est fait pour des Parisiens qui ont, semble-t-il, la tête dans le sac et les mains qui tremblent. Témoin, deux fautes directes sur service d’entrée de jeu. Le GFCA sait, encore une fois en profiter (4-1, 5-2, 6-3, 7-4) pour virer en tête au premier mort technique. La réception, véritable point fort du collectif gazier, permet de maintenir l’écart. Malgré un très bon Sens en face (10 points à ce moment de la partie), les Parisiens accusent le coup et font le dos rond. Le Gaz, où Jef Exiga fait encore des étincelles en réception, s’envole (16-11 au second temps mort technique). On croit les joueurs de Rougeyron assommés. Dans un incroyable retour, remis en selle par Pinhero, ils effectuent un retour fracassant+ 7 et prennent les commandes dans un scénario incroyable (18-21). Rebelote pour un suspense haletant. Cette fois, c’est Paris qui a l’avantage (21-22, 22-23). Une attaque de Sens offre deux balles de set aux joueurs de la Capitale qui parviennent, cette fois, à conclure sur la deuxième (23-25).
2-0 à la pause, le mal est fait pour des Parisiens qui ont, semble-t-il, la tête dans le sac et les mains qui tremblent. Témoin, deux fautes directes sur service d’entrée de jeu. Le GFCA sait, encore une fois en profiter (4-1, 5-2, 6-3, 7-4) pour virer en tête au premier mort technique. La réception, véritable point fort du collectif gazier, permet de maintenir l’écart. Malgré un très bon Sens en face (10 points à ce moment de la partie), les Parisiens accusent le coup et font le dos rond. Le Gaz, où Jef Exiga fait encore des étincelles en réception, s’envole (16-11 au second temps mort technique). On croit les joueurs de Rougeyron assommés. Dans un incroyable retour, remis en selle par Pinhero, ils effectuent un retour fracassant+ 7 et prennent les commandes dans un scénario incroyable (18-21). Rebelote pour un suspense haletant. Cette fois, c’est Paris qui a l’avantage (21-22, 22-23). Une attaque de Sens offre deux balles de set aux joueurs de la Capitale qui parviennent, cette fois, à conclure sur la deuxième (23-25).
Digérer cette troisième manche et éviter un tie-break qui verrait Paris recevoir en quarts de finale retour des play-offs, telle est la mission des « rouge et bleu » dans un quatrième set tout aussi épique que les précédents. Le Gaz fait encore la course en tête face à un collectif parisien qui, à la faveur d’un second set remporté, retrouve des couleurs (3-2, 4-3, 5-4). Mais les contres du géant américain Holmes font mal (7-7). Dans ce scénario éprouvant, les Ajacciens comptent sur Jef Exiga impérial en réception et Jovi Simovski à la conclusion (11-8, 12-9, 13-10…). Mais Paris ne lâche rien et reprend les devants pour mener au second temps mort technique (14-16). Un avantage que les visiteurs vont conserver jusqu’au bout. Deux fautes directes ajacciennes leurs donnent même un +3. Si Pinhero prend un rouge (point de pénalité), c’est bien Paris, qui reste devant (17-21). Dans une fin de set délicate où les joueurs de la Capitale semblent très nerveux, le GFCA a le mérite de ne rien lâcher. Il recolle (19-21, 20-22, 21-23) mais ne peut empêcher les hommes de Rougeyron d’égaliser à deux manches partout (23-25).
Pour les Ajacciens, qui devront donc recevoir Paris en match aller des play-offs, reste à remporter une victoire de prestige, histoire de prendre l’ascendant sur le futur adversaire. Le tie-break, disputé sur un rythme moins élevé, reste très indécis. A l’image de la rencontre. Mais la tension a baissé d’un cran. Ce qui n’empêche pas ce nouveau mano-à-mano de sourire aux Parisiens, plus solides en réception et plus tranchants dans leurs attaques à l’image de Kaba (7-8). Pourtant, le GFCA va trouver les ressources mentales et physiques pour redresser la barre grâce à des attaques gagnantes de Mineiro et Castard (11-9, 12-10, 13-11). Encore une fois, les Parisiens recollent, cette fois à la faveur d’un ace de Gergye (13-13).
Ce dernier s’offre deux services gagnants (15-13).
Pour les Ajacciens, qui devront donc recevoir Paris en match aller des play-offs, reste à remporter une victoire de prestige, histoire de prendre l’ascendant sur le futur adversaire. Le tie-break, disputé sur un rythme moins élevé, reste très indécis. A l’image de la rencontre. Mais la tension a baissé d’un cran. Ce qui n’empêche pas ce nouveau mano-à-mano de sourire aux Parisiens, plus solides en réception et plus tranchants dans leurs attaques à l’image de Kaba (7-8). Pourtant, le GFCA va trouver les ressources mentales et physiques pour redresser la barre grâce à des attaques gagnantes de Mineiro et Castard (11-9, 12-10, 13-11). Encore une fois, les Parisiens recollent, cette fois à la faveur d’un ace de Gergye (13-13).
Ce dernier s’offre deux services gagnants (15-13).
Volley 22e journée
Salle du Palatinu
GFCA-Paris
Evolution du score : 26-24 (28’), 30-28 (33’), 23-25 (30’), 23-25 (31’), 13-15 (16’)
Spectateurs : 800 environ
Arbitres : MM Daragon et Morchoisne
GFCA
Six de départ : Simovski (cap.), Takaniko, Pétréas, Dailey, Mijalovic, Mineiro- Libero : Exiga- ent : F. Ferrandez
Paris
Holmes, Paese, Kreek, Pinhero (cap.), Sens, Gergye- Libero: Koga –ent: J.Daniel
Salle du Palatinu
GFCA-Paris
Evolution du score : 26-24 (28’), 30-28 (33’), 23-25 (30’), 23-25 (31’), 13-15 (16’)
Spectateurs : 800 environ
Arbitres : MM Daragon et Morchoisne
GFCA
Six de départ : Simovski (cap.), Takaniko, Pétréas, Dailey, Mijalovic, Mineiro- Libero : Exiga- ent : F. Ferrandez
Paris
Holmes, Paese, Kreek, Pinhero (cap.), Sens, Gergye- Libero: Koga –ent: J.Daniel