Un début d’année 2015 « chargé de bien des incertitudes », et un parti qui entend prôner le renouveau et la clarté comme mots d’ordre. Ce dimanche matin, le Partitu di a Nazione Corsa (PNC) tenait une conférence de presse à l’hôtel Best Western d’Ajaccio. L’occasion pour le leader du mouvement, Jean-Christophe Angelini, de définir un « cycle du renouveau » et de clarifier la stratégie que le parti entend mettre en place dès les prochaines semaines.
« On voit bien que de toutes parts que la situation se détériore alors même que notre peuple continue d’aspirer à une véritable solution politique », explique-t-il en prologue, avant de reprendre : « Les récentes visites ministérielles, de notre point de vue, loin d’ouvrir une perspective d’apaisement et de construction politique, ont bien au contraire renforcé ce sentiment d’insécurité et de malaise ».
Une situation d’incertitude face à laquelle le PNC entend apporter une réponse en renouant avec ses fondamentaux.
Renouer avec les fondamentaux au travers trois grandes directions
« Nous allons renouer avec nos fondamentaux, et faire preuve de clarté dans trois grandes directions », annonce le leader du parti avant d’exposer celles-ci.
Avant toute chose, le PNC prévoit ainsi de construire un projet de société. « Nous sommes peut être à l’aube d’assumer des responsabilités nouvelles. Mais peut on prétendre assumer de telles responsabilités sans dire clairement quelle est notre vision de la Corse des 30 prochaines années dans tous les grands domaines de l’action publique ?! », argue Jean-Christophe Angelini. Ainsi, dans tous les grands domaines, que ce soit en matière de fiscalité, d’économie, de transports, d’énergie, ou encore d’éducation supérieure, le parti entend donner sa vision de la Corse, en mettant un contenu opérationnel sur ces projets, qui permettra de facto aux électeurs de mieux y entrevoir une certaine lisibilité.
Par ailleurs, le parti entend, plus que jamais, approfondir le dialogue avec l’ensemble des nationalistes. « Personne n’est plus attaché que le PNC au principe de la diversité des offres », souligne le leader du parti, « la diversité n’est plus un débat pour nous mais un principe de réalité. Mais faut il pour autant que nous nous tournions le dos les uns aux autres, ou que nous nous ignorions au prétexte que nous sommes sur deux offres distinctes ? ». Afin de renforcer ce dialogue, le parti entend désormais renouer avec le terrain en rencontrant, encore plus fortement qu’avant, tous les militants nationalistes.
« Même dans la diversité, le mouvement national, le peuple et la nation corse, se sont nos balises, nos boussoles et nos référents absolus, et tous ceux qui s’en réclament méritent attention, respect et dialogue. C’est donc ce que nous allons construire », lance ainsi Jean-Christophe Angelini, précisant que s’annoncent d’ores et déjà au programme réunions publiques, séminaires de travail, et autres rencontres thématiques, avant que le point d’orgue ne soit atteint avec l’AG du parti, au printemps prochain.
Enfin au delà de ce militantisme du quotidien, le Partitu di a Nazione Corsa entend également renforcer les outils d’émancipation nationale, mission qu’il prend d’autant plus à cœur qu’il peut se targuer d’être le doyen des partis nationalistes.
« Nous n’allons pas rester les bras ballants », insiste-t-il, « le PNC va vous surprendre, car il va, dans les semaines qui viennent, multiplier les initiatives, en même temps qu’il va peser sur Femu a Corsica pour qu’il en fasse de même ».
Structurer Femu a Corsica
Mouvement né il y a 5 ans de la fusion du PNC, d’Inseme per a Corsica et de Chjama Naziunali, Femu a Corsica semble aujourd’hui lui aussi devoir connaître un certain renouveau aux yeux du PNC. Un renouveau du mouvement, qui passe avant tout, là aussi, par la clarté pour le Partitu : « Femu a Corsica a pâti ces derniers temps d’un manque évident de lisibilité », déplore ainsi Jean-Christophe Angelini.
Et bien qu’il salue les combats fondamentaux qu’a remporté le mouvement en 5 ans, l’heure est désormais pour lui à la restructuration : « Aujourd’hui cet outil demeure globalement dans la même situation structurelle, dans la même perspective politique qu’au moment où nous l’avons créé. Ce n’est pas quelque chose de normal. Nous voulons lancer un appel solennel aux mouvements qui composent Femu a Corsica, et à chaque militant qui se reconnaît dans notre démarche, pour dire qu’avant l’été Femu a Corsica doit impérativement se structurer et offrir une perspective d’avenir aux Corses, en accédant aux responsabilités en décembre 2015 ».
Un appel qui semble peut être trouvé un écho à l’autre bout de la Corse : au même moment, à Corte, se tenait une réunion d’Inseme Per a Corsica, autre composante de Femu a Corsica, qui a, elle aussi, entendu prôner une structuration du mouvement pour être encore plus efficient sur le terrain sociétal.
Manon PERELLI
« On voit bien que de toutes parts que la situation se détériore alors même que notre peuple continue d’aspirer à une véritable solution politique », explique-t-il en prologue, avant de reprendre : « Les récentes visites ministérielles, de notre point de vue, loin d’ouvrir une perspective d’apaisement et de construction politique, ont bien au contraire renforcé ce sentiment d’insécurité et de malaise ».
Une situation d’incertitude face à laquelle le PNC entend apporter une réponse en renouant avec ses fondamentaux.
Renouer avec les fondamentaux au travers trois grandes directions
« Nous allons renouer avec nos fondamentaux, et faire preuve de clarté dans trois grandes directions », annonce le leader du parti avant d’exposer celles-ci.
Avant toute chose, le PNC prévoit ainsi de construire un projet de société. « Nous sommes peut être à l’aube d’assumer des responsabilités nouvelles. Mais peut on prétendre assumer de telles responsabilités sans dire clairement quelle est notre vision de la Corse des 30 prochaines années dans tous les grands domaines de l’action publique ?! », argue Jean-Christophe Angelini. Ainsi, dans tous les grands domaines, que ce soit en matière de fiscalité, d’économie, de transports, d’énergie, ou encore d’éducation supérieure, le parti entend donner sa vision de la Corse, en mettant un contenu opérationnel sur ces projets, qui permettra de facto aux électeurs de mieux y entrevoir une certaine lisibilité.
Par ailleurs, le parti entend, plus que jamais, approfondir le dialogue avec l’ensemble des nationalistes. « Personne n’est plus attaché que le PNC au principe de la diversité des offres », souligne le leader du parti, « la diversité n’est plus un débat pour nous mais un principe de réalité. Mais faut il pour autant que nous nous tournions le dos les uns aux autres, ou que nous nous ignorions au prétexte que nous sommes sur deux offres distinctes ? ». Afin de renforcer ce dialogue, le parti entend désormais renouer avec le terrain en rencontrant, encore plus fortement qu’avant, tous les militants nationalistes.
« Même dans la diversité, le mouvement national, le peuple et la nation corse, se sont nos balises, nos boussoles et nos référents absolus, et tous ceux qui s’en réclament méritent attention, respect et dialogue. C’est donc ce que nous allons construire », lance ainsi Jean-Christophe Angelini, précisant que s’annoncent d’ores et déjà au programme réunions publiques, séminaires de travail, et autres rencontres thématiques, avant que le point d’orgue ne soit atteint avec l’AG du parti, au printemps prochain.
Enfin au delà de ce militantisme du quotidien, le Partitu di a Nazione Corsa entend également renforcer les outils d’émancipation nationale, mission qu’il prend d’autant plus à cœur qu’il peut se targuer d’être le doyen des partis nationalistes.
« Nous n’allons pas rester les bras ballants », insiste-t-il, « le PNC va vous surprendre, car il va, dans les semaines qui viennent, multiplier les initiatives, en même temps qu’il va peser sur Femu a Corsica pour qu’il en fasse de même ».
Structurer Femu a Corsica
Mouvement né il y a 5 ans de la fusion du PNC, d’Inseme per a Corsica et de Chjama Naziunali, Femu a Corsica semble aujourd’hui lui aussi devoir connaître un certain renouveau aux yeux du PNC. Un renouveau du mouvement, qui passe avant tout, là aussi, par la clarté pour le Partitu : « Femu a Corsica a pâti ces derniers temps d’un manque évident de lisibilité », déplore ainsi Jean-Christophe Angelini.
Et bien qu’il salue les combats fondamentaux qu’a remporté le mouvement en 5 ans, l’heure est désormais pour lui à la restructuration : « Aujourd’hui cet outil demeure globalement dans la même situation structurelle, dans la même perspective politique qu’au moment où nous l’avons créé. Ce n’est pas quelque chose de normal. Nous voulons lancer un appel solennel aux mouvements qui composent Femu a Corsica, et à chaque militant qui se reconnaît dans notre démarche, pour dire qu’avant l’été Femu a Corsica doit impérativement se structurer et offrir une perspective d’avenir aux Corses, en accédant aux responsabilités en décembre 2015 ».
Un appel qui semble peut être trouvé un écho à l’autre bout de la Corse : au même moment, à Corte, se tenait une réunion d’Inseme Per a Corsica, autre composante de Femu a Corsica, qui a, elle aussi, entendu prôner une structuration du mouvement pour être encore plus efficient sur le terrain sociétal.
Manon PERELLI