"Pour espérer gagner, disait la veille Hantz, il faut commencer par ne pas prendre de but. Et essayer d'en marquer." Frédéric Hantz avait annoncé la couleur. Avec le seul Maoulida en pointe et deux lignes, avec Samuel Inkoom qui figurait dans la seconde, devant Landreau, le Sporting n'avait pas l'intention de prêter le flanc aux ambitons girondines.
De fait d'entrée de jeu, on s'est montré très vigilant du côté bastiais où l'on est resté longtemps et prudemment regroupé dans son camp en y attendant l'adversaire.
La preuve ? Au terme du premier quart d'heure, la possession du ballon avait été une affaire essentiellement girondine et Carasso n'avait pas eu l'heur d'en toucher un…
Dans ces conditions, il ne fallait pas s'attendre à de grandes envolées. Peu ou pas d'occasions. Un jeu qui n'était pas fait pour soulever l'enthousiasme des 15 000 spectateurs de Chaban-Delmas.
Mais cela n'était pas pour émouvoir le Sporting qui était à Bordeaux pour essayer de faire un résultat. Et qui à l'image de Landreau qui allait chercher un ballon sur la tête de Ben Khalfallah tenait parfaitement son cap.
Un Sporting qui se donnait les moyens de faire mieux encore quand sur une relance, Palmieri servait Beauvue à gauche alors que Maoulida et Ilan attendaient le ballon dans la surface girondine.
Mais c'était encore Landreau qui était sollicité sur une frappe de Saivet sur laquelle le gardien du Sporting se détendait du bon côté pour la première frappe cadrée de la partie (20e).
C'était ensuite au tour de Carasso d'intervenir au-desus de la tête de Beauvue après le second corner bastiais de l'après-midi.
Le SCB s'enhardit alors un peu plus. En tout cas, il allait jouer plus souvent dans le camp adverse même si la domination restait girondine.
Mais à l'approche de la pause il fallait toute l'expérience de Landreau pour s'opposer à un tir, un peu écrasé il est vrai, de Rolan, puis pour aller claquer un ballon au-dessus de la tête de l'attaquant girondin qui en toute fin de première période tirait largement au-dessus de la cage bastiaise
Obraniak centre, Diabaté marque
A la reprise le Sporting alla jouer plus haut. Avec cette fois d'autres intentions que celle de vouloir défendre. Plus actif et plus mordant il ne parvenait cependant pas à trouver la faille dans la défense de l'équipe de Francis Gillot qui, en championnat reste sur une série de 4 matchs sans victoire.
Cela n'allait pas durer. Le coaching de Gillot s'avérait, en effet, payant.
Obraniak rentré à la reprise avec Diabaté prenait sa chance à deux reprises dans le style qu'on lui connaît. Une première fois Landreau, relayé par Mary, écartait le danger. La deuxième fois l'ancien lillois tirait sur la transversale. Et sur la troisième fois il trouvait aju terme de son centre Diabaté au premier poteau. Le mal était fait. Le ballon piqué du droit avait raison de la vigilance de Mikaël Landreau (57e).
Diabaté, c'est encore lui que l'on vit peu après l'heure de jeu lorsqu'il prit sa chance en pivotant.
Puis le jeu qui avait gagné en intensité retomba un peu : Le Sporting parassait essoufflé, Bordeaux fatigué.
Pourtant avec Barbato qui essaya d'apporter son tonus à une équipe en manquait un peu et surtout avec Julan Palmieri, bien en jambes, le SCB administrait la preuve qu'il avait encore des ressources, malheureusement Maoulida s'élançait trop sur ce centre qu'il ne parvenait pas à intercepter.
La fin du match ?
Le Sporting poussa encore mais il ne put rien mettre de décisif à son actif.
Bien au contraire ce fut Bordeaux qui sans Landreau aurait doublé la marque quand Plasil plaça le ballon entre les jambes du gardien bastiais qui dans un ultime réflexe évitait le pire à ses couleurs.
A la sortie le Sporting, battu, n'a plus de trois petits points d'avance sur le premier relégable.
Il va bien falloir battre Lyon samedi !
De fait d'entrée de jeu, on s'est montré très vigilant du côté bastiais où l'on est resté longtemps et prudemment regroupé dans son camp en y attendant l'adversaire.
La preuve ? Au terme du premier quart d'heure, la possession du ballon avait été une affaire essentiellement girondine et Carasso n'avait pas eu l'heur d'en toucher un…
Dans ces conditions, il ne fallait pas s'attendre à de grandes envolées. Peu ou pas d'occasions. Un jeu qui n'était pas fait pour soulever l'enthousiasme des 15 000 spectateurs de Chaban-Delmas.
Mais cela n'était pas pour émouvoir le Sporting qui était à Bordeaux pour essayer de faire un résultat. Et qui à l'image de Landreau qui allait chercher un ballon sur la tête de Ben Khalfallah tenait parfaitement son cap.
Un Sporting qui se donnait les moyens de faire mieux encore quand sur une relance, Palmieri servait Beauvue à gauche alors que Maoulida et Ilan attendaient le ballon dans la surface girondine.
Mais c'était encore Landreau qui était sollicité sur une frappe de Saivet sur laquelle le gardien du Sporting se détendait du bon côté pour la première frappe cadrée de la partie (20e).
C'était ensuite au tour de Carasso d'intervenir au-desus de la tête de Beauvue après le second corner bastiais de l'après-midi.
Le SCB s'enhardit alors un peu plus. En tout cas, il allait jouer plus souvent dans le camp adverse même si la domination restait girondine.
Mais à l'approche de la pause il fallait toute l'expérience de Landreau pour s'opposer à un tir, un peu écrasé il est vrai, de Rolan, puis pour aller claquer un ballon au-dessus de la tête de l'attaquant girondin qui en toute fin de première période tirait largement au-dessus de la cage bastiaise
Obraniak centre, Diabaté marque
A la reprise le Sporting alla jouer plus haut. Avec cette fois d'autres intentions que celle de vouloir défendre. Plus actif et plus mordant il ne parvenait cependant pas à trouver la faille dans la défense de l'équipe de Francis Gillot qui, en championnat reste sur une série de 4 matchs sans victoire.
Cela n'allait pas durer. Le coaching de Gillot s'avérait, en effet, payant.
Obraniak rentré à la reprise avec Diabaté prenait sa chance à deux reprises dans le style qu'on lui connaît. Une première fois Landreau, relayé par Mary, écartait le danger. La deuxième fois l'ancien lillois tirait sur la transversale. Et sur la troisième fois il trouvait aju terme de son centre Diabaté au premier poteau. Le mal était fait. Le ballon piqué du droit avait raison de la vigilance de Mikaël Landreau (57e).
Diabaté, c'est encore lui que l'on vit peu après l'heure de jeu lorsqu'il prit sa chance en pivotant.
Puis le jeu qui avait gagné en intensité retomba un peu : Le Sporting parassait essoufflé, Bordeaux fatigué.
Pourtant avec Barbato qui essaya d'apporter son tonus à une équipe en manquait un peu et surtout avec Julan Palmieri, bien en jambes, le SCB administrait la preuve qu'il avait encore des ressources, malheureusement Maoulida s'élançait trop sur ce centre qu'il ne parvenait pas à intercepter.
La fin du match ?
Le Sporting poussa encore mais il ne put rien mettre de décisif à son actif.
Bien au contraire ce fut Bordeaux qui sans Landreau aurait doublé la marque quand Plasil plaça le ballon entre les jambes du gardien bastiais qui dans un ultime réflexe évitait le pire à ses couleurs.
A la sortie le Sporting, battu, n'a plus de trois petits points d'avance sur le premier relégable.
Il va bien falloir battre Lyon samedi !
Ils ont dit
Francis Gillot
"C'est une satisfaction de gagner aujourd'hui car cela fait un moment que l'on court après. Cela s'est fait dans la douleur même si je pense que c'est justifié. On a plutôt fait une partie moyenne avec des hauts et des bas, une première mi-temps où on aurait pu faire la différence, on était plus en jambes et une 2e mi-temps beaucoup plus laborieuse où on s'est créé les meilleures occasions avec la frappe de Ludo (Obraniak) et l'occasion de Jaro (Plasil). Mais on sent qu'il y a certains joueurs qui ont pioché. J'avais fait pas mal de changements. Ceux qui avaient joué à Benfica, enchaîner une deuxième rencontre était difficile, je pense à Mariano et Greg Sertic et avec les blessures, j'ai dû faire des changements à la mi-temps. Bastia n'a pas été très dangereux, la victoire est méritée, il n'y a rien à dire. Il leur manquait des joueurs, ils n'avaient pas leur équipe-type, nous non plus, ça s'est équilibré mais au niveau des points, on a eu trois quatre occasions nettes qu'ils n'ont pas eues".
Frédéric Hantz
« Il y a toujours des enseignements à tirer. Les absences m’ont obligé à mettre en place de nouvelles choses. Il y avait de la volonté de bien défendre ensemble. Les déchets techniques nous ont obligé à beaucoup subir. Au mieux, nous pouvions espérer un nul, mais nous avons frappé deux fois aux but. Il nous manque toujours quelque chose pour aller chercher le maintien, un peu de concentration. Samuel Inkoom a été intéressant dans son placement, cela lui a donné du temps de jeu. C’était un match spécial pour Bordeaux qui enchaîne les matches. Je comprends que Francis Gillot ait fait tourner son effectif. C’était compliqué pour lui. L’addition aurait pu être plus lourde si Bordeaux avait été plus précis. Nous savions que Bordeaux serait dangereux sur les côtés. L’entrée de Cheick Diabaté nous à fait mal. Nous étions prévenus."
"C'est une satisfaction de gagner aujourd'hui car cela fait un moment que l'on court après. Cela s'est fait dans la douleur même si je pense que c'est justifié. On a plutôt fait une partie moyenne avec des hauts et des bas, une première mi-temps où on aurait pu faire la différence, on était plus en jambes et une 2e mi-temps beaucoup plus laborieuse où on s'est créé les meilleures occasions avec la frappe de Ludo (Obraniak) et l'occasion de Jaro (Plasil). Mais on sent qu'il y a certains joueurs qui ont pioché. J'avais fait pas mal de changements. Ceux qui avaient joué à Benfica, enchaîner une deuxième rencontre était difficile, je pense à Mariano et Greg Sertic et avec les blessures, j'ai dû faire des changements à la mi-temps. Bastia n'a pas été très dangereux, la victoire est méritée, il n'y a rien à dire. Il leur manquait des joueurs, ils n'avaient pas leur équipe-type, nous non plus, ça s'est équilibré mais au niveau des points, on a eu trois quatre occasions nettes qu'ils n'ont pas eues".
Frédéric Hantz
« Il y a toujours des enseignements à tirer. Les absences m’ont obligé à mettre en place de nouvelles choses. Il y avait de la volonté de bien défendre ensemble. Les déchets techniques nous ont obligé à beaucoup subir. Au mieux, nous pouvions espérer un nul, mais nous avons frappé deux fois aux but. Il nous manque toujours quelque chose pour aller chercher le maintien, un peu de concentration. Samuel Inkoom a été intéressant dans son placement, cela lui a donné du temps de jeu. C’était un match spécial pour Bordeaux qui enchaîne les matches. Je comprends que Francis Gillot ait fait tourner son effectif. C’était compliqué pour lui. L’addition aurait pu être plus lourde si Bordeaux avait été plus précis. Nous savions que Bordeaux serait dangereux sur les côtés. L’entrée de Cheick Diabaté nous à fait mal. Nous étions prévenus."
Stade Chaban-Delmas
Bordeaux : 1 SCB : 0 (0-0)
But pour Bordeaux : Diabaté (57e)
Arbitre : M. Gautier
Spectateurs : 15 963
Avertissements : Choplin (15e) et Khazri (90+2)
Girondins de Bordeaux :
Carasso - Mariano, Poundje, Planus, Marange - Poko, Sertic puis Plasil (76e) - Ben Khalfallah, Saivet, Maurice-Belay puis Obraniak (46e) - Rolan puis Diabaté (46e)
SC Bastia :
Landreau - Cioni, Mary, Choplin, Palmieri - Inkoom puis Harek (54e), Khazri, Faty puis Sans (90e), Beauvue - Ilan puis Barbato (65e), Maoulida.
Bordeaux : 1 SCB : 0 (0-0)
But pour Bordeaux : Diabaté (57e)
Arbitre : M. Gautier
Spectateurs : 15 963
Avertissements : Choplin (15e) et Khazri (90+2)
Girondins de Bordeaux :
Carasso - Mariano, Poundje, Planus, Marange - Poko, Sertic puis Plasil (76e) - Ben Khalfallah, Saivet, Maurice-Belay puis Obraniak (46e) - Rolan puis Diabaté (46e)
SC Bastia :
Landreau - Cioni, Mary, Choplin, Palmieri - Inkoom puis Harek (54e), Khazri, Faty puis Sans (90e), Beauvue - Ilan puis Barbato (65e), Maoulida.