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(Photo : Archives CNI)
Il entend s’opposer à la « dé-corsisation » de la compagnie. Alors que la colère couvait depuis déjà quelques mois, le Sindicatu di i Travagliadori Corsi (STC) vient de voter une motion de défiance envers la directrice générale de la compagnie maritime La Méridionale.
« Nous déplorons le plan de « dé-corsisation » de notre compagnie qui est prévu et qui débute avec l’attribution du nom pour le prochain navire qui intégrera notre flotte. Cette décision acte que La Méridionale aura un navire baptisé d’un nom qui ne fait en aucun cas référence à la Corse, ce qui est une première depuis des décennies, et ce, malgré nos multiples courriers d’alerte signalant que cela représenterait un affront inacceptable », écrit le syndicat dans ce texte daté du 12 février dernier.
En outre, il dénonce également « l’incapacité de la directrice générale à se positionner en « bon partenaire » de la Corse », déplorant l’absence de « développement de lignes au départ de Corse vers le continent européen » tout en soulignant que cet « outil naval est financé depuis toujours par la Corse et son peuple ».
Le STC rappelle également que l’ouverture d’une ligne entre Toulon, Livourne et Bastia, envisagée par la compagnie fin 2024, « aurait clairement concurrencé (le- socle d’activité historique (DSP corse-continent français récemment sécurisée par l’Union européenne), notamment avec un navire arborant un pavillon autre que le français 1er registre pour le démarrage de cette dernière ». Cette tentative, « avortée et rejetée par les représentants du personnel », aurait ainsi, selon le STC, « pu être lourde de conséquences aussi bien pour notre île que pour tous les emplois actuels et futurs de La Méridionale ». Elle aurait également « marqué une rupture dans les relations sociales avec Mme Harti qui n’ont cessé de se dégrader depuis sa prise de fonction » intervenue il y a un peu plus d'un an.
« Nous ne pouvons accepter que nos emplois soient mis en péril de cette sorte », martèle le syndicat en ajoutant : « De même, l’ignorance dont elle fait preuve à respecter les engagements (accords d’entreprise et autres) pris envers les salariés, sa volonté de brider un rééquilibrage des emplois acté depuis 2003 et son impossibilité à apporter de la sérénité auprès de tous les personnels ont également motivé cette démarche ».
En conséquence, le STC indique ne reconnaître « aucune légitimé en Mme Harti et s’opposer fermement à ce qu’elle préside la SAS lors du changement de statut de La Méridionale ». Dans cette optique, le syndicat demande « nomination d’un autre interlocuteur représentant l’actionnaire (la CMA-CGM, ndlr), particulièrement concernant les sujets de gestion et stratégie de La Méridionale » et sollicite ce dernier « pour le maintien de l’identité propre à la compagnie qui a toujours fait référence à la Corse, notamment par les noms ou les ports d’attache de ses navires ».
« Nous déplorons le plan de « dé-corsisation » de notre compagnie qui est prévu et qui débute avec l’attribution du nom pour le prochain navire qui intégrera notre flotte. Cette décision acte que La Méridionale aura un navire baptisé d’un nom qui ne fait en aucun cas référence à la Corse, ce qui est une première depuis des décennies, et ce, malgré nos multiples courriers d’alerte signalant que cela représenterait un affront inacceptable », écrit le syndicat dans ce texte daté du 12 février dernier.
En outre, il dénonce également « l’incapacité de la directrice générale à se positionner en « bon partenaire » de la Corse », déplorant l’absence de « développement de lignes au départ de Corse vers le continent européen » tout en soulignant que cet « outil naval est financé depuis toujours par la Corse et son peuple ».
Le STC rappelle également que l’ouverture d’une ligne entre Toulon, Livourne et Bastia, envisagée par la compagnie fin 2024, « aurait clairement concurrencé (le- socle d’activité historique (DSP corse-continent français récemment sécurisée par l’Union européenne), notamment avec un navire arborant un pavillon autre que le français 1er registre pour le démarrage de cette dernière ». Cette tentative, « avortée et rejetée par les représentants du personnel », aurait ainsi, selon le STC, « pu être lourde de conséquences aussi bien pour notre île que pour tous les emplois actuels et futurs de La Méridionale ». Elle aurait également « marqué une rupture dans les relations sociales avec Mme Harti qui n’ont cessé de se dégrader depuis sa prise de fonction » intervenue il y a un peu plus d'un an.
« Nous ne pouvons accepter que nos emplois soient mis en péril de cette sorte », martèle le syndicat en ajoutant : « De même, l’ignorance dont elle fait preuve à respecter les engagements (accords d’entreprise et autres) pris envers les salariés, sa volonté de brider un rééquilibrage des emplois acté depuis 2003 et son impossibilité à apporter de la sérénité auprès de tous les personnels ont également motivé cette démarche ».
En conséquence, le STC indique ne reconnaître « aucune légitimé en Mme Harti et s’opposer fermement à ce qu’elle préside la SAS lors du changement de statut de La Méridionale ». Dans cette optique, le syndicat demande « nomination d’un autre interlocuteur représentant l’actionnaire (la CMA-CGM, ndlr), particulièrement concernant les sujets de gestion et stratégie de La Méridionale » et sollicite ce dernier « pour le maintien de l’identité propre à la compagnie qui a toujours fait référence à la Corse, notamment par les noms ou les ports d’attache de ses navires ».
Contactée par nos soins, la communication de la compagnie n'a pu être jointe.