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Le Sporting aux forceps face à Troyes


le Samedi 6 Octobre 2012 à 16:49

A Furiani SCB : 3 Troyes : 2 (2 -1)
Buts pour le SCB : Carlos Eduardo (csc 16 e), Modeste (36e), Maoulida (87e)
Pour Troyes : Pereira Marcos (25e et 47e sur penalty)
Arbitre : M. Lesage
Spectateurs : 13 326
Temps : doux, Eclairage : bon, Pelouse : en bon état.
SCB :
Novaes, Angoula, Choplin, Marchal, Harek puis Barbato (77e), Palmieri, Yatabare puis Thauvin (46e), Rothen, Khazri, Maoulida puis Sans (90e), Modeste (Bonnfoi, Sans, Vincent, Varenne).
Troyes : Thuram, Faussurier, Colin, Carlos, NSakala, Thiago, Yattara, Bahebeck, Ngoyi, Pereira Marcos par Jarjat (85e), Grax (Dreyer, Darbion, Nivet, Camus, Othon, Jean)
Avertissements : Choplin (47e)
Exclusions : Nsakala (51e), Thiago (67e)



Le Sporting aux forceps face à Troyes
Le match
Il a débuté par un bel hommage à Gilbert Angelotti, ce grand serviteur du football, qui vient de s'éteindre à l'âge de 55 ans à Nice. Tout Furiani et les deux équipes qui applaudissent, ça vous remue les tripes.
Mais le Sporting, bien décidé à en terminer avec sa longue série d'insuccès, ne va pas de laisser submerger par l'émotion.
La preuve ?
Thuram qui, pas toujours de façon académique, renvoie du poing les deux premières tentatives bastiaises puis Marcos qui, du coude droit, s'oppose à la reprise de Yatabaré puis, de la tête, à celle de Rothen.
Bref ça a chauffé d'entrée de jeu dans la surface auboise et ça a payé rapidement puisqu'au quart d'heure de jeu, après un centre de Yatabaré venu de la droite Carlos Eduardo s'emmelait les pinceaux devant Modeste et son gardien Thuram pour concéder le premier but de la soirée.
Mais est-ce parce qu'ils ont cru un peu trop tôt que c'était arrivé que les bastiais soudain déconcentrés lâchèrent quelque peu la bride? On ne sait. Toujours est-il que Marcos plus prompt que Marchal et Novaes sur le renvoi du gardien bastiais après une reprise de la tête de Grax, rappelait le Sporting aux devoirs de sa charge.
Le coup de massue fut salutaire. En tout cas quand Khazri s'envola sur la droite pour centrer, comme il sait si bien le faire, dans l'axe du but pour Modeste, on devinace  qu'il allait se passer quelque chose... De fait !
Mais en football, on le sait, rien n'est jamais définitivement acquis. D'autant que parfois les impondérables - en l'occurrence - l'arbitre s'en mêle. La sanction tomba rapidement. Troyes était de nouveau dans le match. Et il le resta longtemps. Le penalty raté de Modeste - autre impondérable - contribua, en effet, à entretenir le suspense jusqu'à la 87e quand Maoulida qui ne s'était pas montré très habile jusque-là trouva enfin la faille.
Ouf !

Le Sporting aux forceps face à Troyes
Le public
Que doit on encore écrire à son propos? Qu'il est là ? Il le sera toujours. Qu'il encourage son équipe même dans les moments difficiles ? On l'a vu contre PSG. On l'a encore vu samedi soir après l'égalisation de Marcos. On le verra encore jusqu'au terme de la saison lui qui a établi un véritable pacte de confiance avec l'équipe de Frédéric Hantz.

L'arbitre
Furiani le hua et le siffla tant qu'il put quand Marcos, le bras collé au corps, repoussa le tir de Yatabaré. Mais M. Lesage - le bien nommé ? - ne broncha pas. Il est vrai, qu'à quelques mètres à peine de l'action, il était plutôt  bien placé. En revanche M. Lesage, le fut moins, en sifflant, à la reprise, un penalty imaginaire contre le Sporting après que Choplin ait contraint Bahebeck à plonger derrière la ligne de corner. Et sans doute le fut il encore un peu plus - compensation ? - en renvoyant prématurément Nsakala aux vestiaires. Et refaisant le même geste, avec en sus un coup de pied de réparation contre Troyes. Vendredi soir, c'est évident, M. Lesage ne s'est fait aucun ami à Furiani.

Le Sporting
Un Sporting virevoltant avec pour seule devise "droit au but " d'entrée de jeu. Un Sporting bien décidé à prendre ses distances avec un adversaire qui concourt dans la même catégorie. Mais si le Sporting possède les moyens de ses ambitions devant, il lui reste encore de gros progrès à faire au niveau défensif. En tout cas c''est à ce niveau que Frédéric Hantz et les dirigeants doivent rapidement apporter des renforts. Samedi l'adversaire se nommait Troyes. Le prochain à Furiani ? Bordeaux !


L'adversaire
Lanterne rouge mais pas complexée du tout l'équipe troyenne. A la pause elle était certes menée au score mais c'est elle, qui avait tiré le plus souvent au but. Et même lorsqu'elle fut réduite à dix,puis à neuf, elle tint fort intelligement tête à ce Sporting qui poussa parfois sans trop de discernement.

Le bilan
Trois points et la fin d'une série de cinq  matches sans victoire. Le Sporting a fait l'essentiel. Il s'il s'est fait un bien énorme au moral, il est bien évident qu'il ne pourra pas disputer tous ses matches à l'énergie comme il l'a fait samedi. Une victoire aux forceps donc. Mais une victoire quand même. C'est ce que retiendra l'histoire du championnat !