Emmanuel Macron, le 15 avril dernier lors d’une réunion privée, et Jean Castex, hier soir en conférence de presse, ont tous deux évoqués une possible « sortie » de crise pour la mi-mai. Si rien n’est acté et que le gouvernement attend de voir l’évolution de la pandémie, il n’exclut pas une réouverture des restaurants (terrasses), des bars et même des lieux culturels (musées, cinémas, théâtres, etc.). D’ici là, dès le 3 mai, le couvre-feu pourrait être levé dans certains départements. Les chiffres concernant l’évolution de la Covid-19 seront alors pris en compte.
Des chiffres
Au 22 avril, la région corse connaît une disparité entre ses deux départements. Alors que la Haute-Corse connaît un taux d’incidence supérieur (163), sa tension hospitalière est plus basse qu’en Corse-du-Sud (50% contre 120%). Les deux départements sont très proches pour le taux de positivité (proportion de tests positifs sur l'ensemble des personnes testées) puisqu’il est de 3,9 dans le nord et de 3,3 dans le sud. Au niveau de la vaccination, la Corse continue la course en tête des départements français puisque le taux de personnes vaccinées par rapport à la population globale est de 29% en Corse-du-Sud et de 27,4 % en Haute-Corse. A titre de comparaison, il est de 21% à Paris ou dans les Bouches du Rhône.
Tendance
La Corse reste donc la région de France métropolitaine la moins touchée par la pandémie, avec la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine même si elle connaît une progression de sa courbe des hospitalisations ou de son taux d’incidence. Ce qui faisait dire récemment au porte-parole du gouvernement dans le quotidien Ouest-France que la « tendance [est] en revanche moins favorable que la moyenne nationale en Pays-de-Loire, Centre-Val-de-Loire, Nouvelle Aquitaine et surtout la Corse ». A l’heure d’un possible allègement des contraintes sanitaires, il ne faudrait pas que cette « tendance » prenne le pas sur des chiffres moins inquiétants que dans la plupart des départements du continent.
* En épidémiologie, l'incidence d'une maladie est le nombre de nouveaux malades sur une période donnée. Le taux d'incidence est calculé en rapportant ce nombre de nouveaux malades à la taille de la population cible, toujours pendant une période donnée.
Des chiffres
Au 22 avril, la région corse connaît une disparité entre ses deux départements. Alors que la Haute-Corse connaît un taux d’incidence supérieur (163), sa tension hospitalière est plus basse qu’en Corse-du-Sud (50% contre 120%). Les deux départements sont très proches pour le taux de positivité (proportion de tests positifs sur l'ensemble des personnes testées) puisqu’il est de 3,9 dans le nord et de 3,3 dans le sud. Au niveau de la vaccination, la Corse continue la course en tête des départements français puisque le taux de personnes vaccinées par rapport à la population globale est de 29% en Corse-du-Sud et de 27,4 % en Haute-Corse. A titre de comparaison, il est de 21% à Paris ou dans les Bouches du Rhône.
Tendance
La Corse reste donc la région de France métropolitaine la moins touchée par la pandémie, avec la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine même si elle connaît une progression de sa courbe des hospitalisations ou de son taux d’incidence. Ce qui faisait dire récemment au porte-parole du gouvernement dans le quotidien Ouest-France que la « tendance [est] en revanche moins favorable que la moyenne nationale en Pays-de-Loire, Centre-Val-de-Loire, Nouvelle Aquitaine et surtout la Corse ». A l’heure d’un possible allègement des contraintes sanitaires, il ne faudrait pas que cette « tendance » prenne le pas sur des chiffres moins inquiétants que dans la plupart des départements du continent.
* En épidémiologie, l'incidence d'une maladie est le nombre de nouveaux malades sur une période donnée. Le taux d'incidence est calculé en rapportant ce nombre de nouveaux malades à la taille de la population cible, toujours pendant une période donnée.