Les agriculteurs, en cortège, ont déversé devant l'aéroport de Poretta une partie de ce qui suscite leur colère
Las "des lenteurs administratives, usés par des années de combat" comme ils le soulignent, ils sont ce vendredi dès 7 heures descendus dans la rue - plutôt sur la route de la Marana à la hauteur du dépôt pétrolier au départ- pour réclamer une "décision rapide et définitive de la part des services de l'Etat".
Riverains et agriculteurs soulignent que "la puanteur, ajoutée à la crainte pour la santé et l'environnement sont les fondement de ce collectif soucieux de rétablir une meilleure qualité de vie dans ce secteur Luccianais".
Distribution de tracts, barrage filtrant, blocage se sont succédé pour faire passer le message au plus grand nombre.
Mais l'opération de protestation ne s'est pas limitée à cette seule action.
En effet, les agriculteurs se sont ensuite rendus, en cortège, devant l'entrée de l'aérogare de Bastia-Poretta toute proche pour répandre "un échantillon de ces odeurs qu'ils supportent".
La manifestation s'est ensuite dissipée dans le calme et sans incident, mais dans l'attente d'une réaction rapide des autorités de l'Etat.
Riverains et agriculteurs soulignent que "la puanteur, ajoutée à la crainte pour la santé et l'environnement sont les fondement de ce collectif soucieux de rétablir une meilleure qualité de vie dans ce secteur Luccianais".
Distribution de tracts, barrage filtrant, blocage se sont succédé pour faire passer le message au plus grand nombre.
Mais l'opération de protestation ne s'est pas limitée à cette seule action.
En effet, les agriculteurs se sont ensuite rendus, en cortège, devant l'entrée de l'aérogare de Bastia-Poretta toute proche pour répandre "un échantillon de ces odeurs qu'ils supportent".
La manifestation s'est ensuite dissipée dans le calme et sans incident, mais dans l'attente d'une réaction rapide des autorités de l'Etat.
4 mois pour éliminer les nuisances olfactives
Dans le courant de l'après-midi une délégation du collectif des riverains et des agriculteurs a été reçue à la préfecture de la Haute-Corse.
Au cours de cette entrevue Alexandre Sanz, directeur de cabinet du préfet de Haute-Corse a précisé à ses interlocuteurs que l'usine de compostage avait été mise en demeure d'éliminer dans les 4 mois les nuisances olfactives qu'elle génère.
Un délai que les membres du collectif ont estimé long mais peut-on aller plus vite ?
Au cours de cette entrevue Alexandre Sanz, directeur de cabinet du préfet de Haute-Corse a précisé à ses interlocuteurs que l'usine de compostage avait été mise en demeure d'éliminer dans les 4 mois les nuisances olfactives qu'elle génère.
Un délai que les membres du collectif ont estimé long mais peut-on aller plus vite ?