Michel Castellani, député de la 1ère circonscription de Haute Corse et membre du groupe Libertés & Territoires.
La question de Michel Castellani :
« Je voudrais exprimer l’émotion du groupe Libertés et Territoires, après la mort des 13 militaires français au Mali, et adresser nos condoléances à leurs familles.
***** *
Ma question s’adresse à Monsieur le Premier ministre.
Les propositions rendues par le gouvernement à l’issue du Grenelle relatif à la lutte contre les violences faites aux femmes sont autant de signes d’avancée que nous saluons. Suspension de l’autorité parentale des pères violents, levée partielle du secret médical en cas de danger immédiat pour les victimes, mesures de protection pour les femmes au travail et celles en situation de handicap. Elles vont toutes dans la bonne direction.
Cependant, monsieur le Premier ministre, comme de nombreuses associations engagées dans cette lutte, nous considérons qu’elles sont insuffisantes, et nous déplorons, comme le collectif « Nous Toutes », l’absence de moyens supplémentaires, pour accompagner ces mesures.
Les sujets d’inquiétude sont pourtant nombreux. Je ne citerai que la question des places d’hébergement, de la prévention, ou encore des moyens d’éducation. Rappelons ici que l’égalité femmes-hommes a été annoncée comme une grande cause de ce quinquennat. Cette promesse vous oblige.
Si nous saluons vos intentions, nous demandons qu’elles soient poursuivies et accentuées par un investissement budgétaire conséquent. Monsieur le Premier ministre, comptez-vous dédier un budget spécial, à la lutte contre les violences faites aux femmes ?
Les milliers de femmes et d’hommes dans les rues samedi, courageux, pleins d’espoir, mais aussi toutes ces femmes invisibles, en ont besoin, avec urgence. »
« Je voudrais exprimer l’émotion du groupe Libertés et Territoires, après la mort des 13 militaires français au Mali, et adresser nos condoléances à leurs familles.
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Ma question s’adresse à Monsieur le Premier ministre.
Les propositions rendues par le gouvernement à l’issue du Grenelle relatif à la lutte contre les violences faites aux femmes sont autant de signes d’avancée que nous saluons. Suspension de l’autorité parentale des pères violents, levée partielle du secret médical en cas de danger immédiat pour les victimes, mesures de protection pour les femmes au travail et celles en situation de handicap. Elles vont toutes dans la bonne direction.
Cependant, monsieur le Premier ministre, comme de nombreuses associations engagées dans cette lutte, nous considérons qu’elles sont insuffisantes, et nous déplorons, comme le collectif « Nous Toutes », l’absence de moyens supplémentaires, pour accompagner ces mesures.
Les sujets d’inquiétude sont pourtant nombreux. Je ne citerai que la question des places d’hébergement, de la prévention, ou encore des moyens d’éducation. Rappelons ici que l’égalité femmes-hommes a été annoncée comme une grande cause de ce quinquennat. Cette promesse vous oblige.
Si nous saluons vos intentions, nous demandons qu’elles soient poursuivies et accentuées par un investissement budgétaire conséquent. Monsieur le Premier ministre, comptez-vous dédier un budget spécial, à la lutte contre les violences faites aux femmes ?
Les milliers de femmes et d’hommes dans les rues samedi, courageux, pleins d’espoir, mais aussi toutes ces femmes invisibles, en ont besoin, avec urgence. »