Au Palais Lantivy d'Ajaccio, treize étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Architecture (ENSA) de Nantes ont recemment présenté leur vision du territoire de la communauté de communes de Marana-Golo. Cet événement, organisé par l’Agence d’Urbanisme et d’Énergie (AUE), le Conseil Architecture Urbanisme Environnement (CAUE) et la Maison de l’Architecture de la Corse, a réuni élus, professionnels de l'urbanisme et acteurs locaux pour découvrir les propositions novatrices des étudiants, fruits de plusieurs mois de travail immersif sur le terrain.
Des projets de réhabilitation pour dynamiser et créér du lien
Depuis mars dernier, ces étudiants en architecture ont quitté les bancs de leur école pour s'immerger dans le territoire de Marana-Golo. Pendant trois mois, ils ont travaillé sur des croquis et des maquettes et ont ainsi pu dévoilé leur travail ce matin lors d’une rencontre qui a rassemblé élus locaux, acteurs du territoire et professionnels de l'urbanisme et de l'énergie. Les étudiants ont proposé des solutions innovantes, alliant esthétique, fonctionnalité et respect de l'environnement. Parmi leurs idées : la création de centres urbains, de piscines, de cinémas, de galeries d’exposition ou encore de jardins partagés afin de dynamiser les alentours des gares et des villages les plus excentrés… Cette étudiante nantaise explique : « L’objectif est de revitaliser culturellement les villages et de créer du lien entre eux. En ce qui concerne la rénovation des gares, on veut impulser une nouvelle dynamique pour les déplacements, car les Corses dépendent beaucoup de la voiture. Nous souhaitons développer des pôles urbains interconnectés pour faciliter la mobilité entre les gares et les communes. Chaque projet intègre des aspects artistiques, culturels, écologiques et la participation des résidents, afin de créer des espaces vivants et durables. Les paysages ont beaucoup de potentiel mais manquent d’infra-structures pour les faire vivre. »
Des projets de réhabilitation pour dynamiser et créér du lien
Depuis mars dernier, ces étudiants en architecture ont quitté les bancs de leur école pour s'immerger dans le territoire de Marana-Golo. Pendant trois mois, ils ont travaillé sur des croquis et des maquettes et ont ainsi pu dévoilé leur travail ce matin lors d’une rencontre qui a rassemblé élus locaux, acteurs du territoire et professionnels de l'urbanisme et de l'énergie. Les étudiants ont proposé des solutions innovantes, alliant esthétique, fonctionnalité et respect de l'environnement. Parmi leurs idées : la création de centres urbains, de piscines, de cinémas, de galeries d’exposition ou encore de jardins partagés afin de dynamiser les alentours des gares et des villages les plus excentrés… Cette étudiante nantaise explique : « L’objectif est de revitaliser culturellement les villages et de créer du lien entre eux. En ce qui concerne la rénovation des gares, on veut impulser une nouvelle dynamique pour les déplacements, car les Corses dépendent beaucoup de la voiture. Nous souhaitons développer des pôles urbains interconnectés pour faciliter la mobilité entre les gares et les communes. Chaque projet intègre des aspects artistiques, culturels, écologiques et la participation des résidents, afin de créer des espaces vivants et durables. Les paysages ont beaucoup de potentiel mais manquent d’infra-structures pour les faire vivre. »
Un regard transgénérationnel sur l’avenir des territoires ruraux
Si cette initiative s'inscrit dans un cadre de mobilisation pour un développement harmonieux et durable en Corse, elle relfète également la volonté d’impliquer les jeunes générations dans la conception de solutions concrètes et innovantes pour l’avenir des territoires insulaires. Michelle Barbe, présidente de la Maison de l’Architecture de Corse, a souligné l’importance d’une réflexion transgénérationnelle. « Ces étudiants, qui auront 50 ans en 2050, apporteront un regard nouveau sur les enjeux de demain », a-t-elle déclaré en ouverture de la rencontre. « Ils vivront les changements urbains, les changements climatiques, et leur manière de structurer leurs réponses est différente de celle des experts plus âgés. Cette jeune génération aborde concrètement les enjeux de demain, notamment dans les territoires ruraux. » Après avoir présenté tour à tour leur projet, les 13 étudiants de l’ENSA, conscients des réalités budgétaires, se sont montrés optimistes. « Nos projets sont ancrés dans le territoire. Nous avons rencontré les acteurs locaux et découvert la région, ce qui nous a permis de proposer des solutions tangibles et concrètes. Le but nest pas forcément de réaliser les projets tout de suite mais d’amener des pistes de réflexion », a affirmé l'un d'eux. Jean-Marc Mattei, Maire de Scolca et seul représentant de la communauté de communes de Marana-Golo présent, a conclut en fin de présentation : « Parmi vos projets, il y en a qui sont déjà en cours de discussion. On rentrera en contact avec vous car ce que vous avez proposé aujourd’hui est très intéressant. On a vu émerger des idées grâce à vous et votre travail. On va avoir besoin de vous. »
Si cette initiative s'inscrit dans un cadre de mobilisation pour un développement harmonieux et durable en Corse, elle relfète également la volonté d’impliquer les jeunes générations dans la conception de solutions concrètes et innovantes pour l’avenir des territoires insulaires. Michelle Barbe, présidente de la Maison de l’Architecture de Corse, a souligné l’importance d’une réflexion transgénérationnelle. « Ces étudiants, qui auront 50 ans en 2050, apporteront un regard nouveau sur les enjeux de demain », a-t-elle déclaré en ouverture de la rencontre. « Ils vivront les changements urbains, les changements climatiques, et leur manière de structurer leurs réponses est différente de celle des experts plus âgés. Cette jeune génération aborde concrètement les enjeux de demain, notamment dans les territoires ruraux. » Après avoir présenté tour à tour leur projet, les 13 étudiants de l’ENSA, conscients des réalités budgétaires, se sont montrés optimistes. « Nos projets sont ancrés dans le territoire. Nous avons rencontré les acteurs locaux et découvert la région, ce qui nous a permis de proposer des solutions tangibles et concrètes. Le but nest pas forcément de réaliser les projets tout de suite mais d’amener des pistes de réflexion », a affirmé l'un d'eux. Jean-Marc Mattei, Maire de Scolca et seul représentant de la communauté de communes de Marana-Golo présent, a conclut en fin de présentation : « Parmi vos projets, il y en a qui sont déjà en cours de discussion. On rentrera en contact avec vous car ce que vous avez proposé aujourd’hui est très intéressant. On a vu émerger des idées grâce à vous et votre travail. On va avoir besoin de vous. »