Lors de la dernière « Fiera di u Turisimu Campagnolu », 26ème Foire Artisanale et Agricole de Filitosa, la coopérative Petra Patrimonia Corsica est venue présenter son projet TOURISMED qui a pour objectif de tester et transférer un modèle d'entreprise de pescatourisme. Ce projet Interreg a, en effet, pour but de promouvoir une approche durable du tourisme, de favoriser la préservation de l'écosystème marin et de valoriser la culture de la pêche traditionnelle.
Plus concrètement, il a fallu un an et demi de travail, de sensibilisation, de collaboration et de formation pour aboutir à la phase de test qui débutera en septembre. Ce sont des itinéraires touristiques qui seront proposés en PACA, en Grèce, en Sicile, en Italie, à Chypre, en Albanie, en Espagne et bien sur dans l’île de beauté. C’est en effet sur Ajaccio, Propriano, Porto-Vecchio et Sari-Solenzara que touristes et résidents découvriront le pescatourisme dans un premier temps.
« Nous avons travaillé avec le Pôle d’Equilibre Territorial Rural Ornanu-Sartinesi-Valincu-Taravu, l’Office de l’Environnement de la Corse, le Comité régional des pêches et les différentes prud’homies de pêcheurs, détaille Fabien Scanavino, directeur général de la coopérative Petra Patrimonia Corsica. Par ailleurs les offices du tourisme proposeront les itinéraires au public. Nous avons évidemment collaboré pour finaliser ce projet avec les pêcheurs eux-mêmes et la DDTM. Le pescatourisme répond à plusieurs besoins et problématiques. Le secteur de la pêche attire de moins en moins de jeunes et les pêcheurs déjà installés connaissent parfois des baisses d’activités et donc des baisses de revenus. Pourtant, en dehors de leur activité principale, ce sont les garants de notre patrimoine marin et de grands défenseurs de l’environnement. Ainsi, nous leur proposons aujourd’hui de pouvoir accueillir du public en faisant découvrir leur métier et en valorisant les produits de la mer. Ils partageront également volontiers leurs connaissances sur leur région et leurs littoraux respectifs.
Ce projet s’inscrit dans une démarche d’éco-tourisme puisque les pêcheurs contribueront à la sensibilisation de la protection de l’environnement. Cette activité fera un complément de revenus pour ces pêcheurs et de fait, des jeunes qui hésiteraient encore à se lancer pourraient être rassurés de voir que cette alternative existe et peut sécuriser leur quotidien. Nous n’avons pas travaillé seul, nous tenons à remercier Paul-Jo Caitucoli, Président du PETR Ornanu- Sartinesi-Valincu-Taravu, qui a cru depuis le début en ce projet. Son idée de « bergers de la mer » a positivement influencé le travail effectué sur les territoires. Nous remercions aussi Antoine Duval, patron pêcheur de Propriano, et tous les pêcheurs qui se sont mobilisés pour la réalisation du mois du pescatourisme en Corse. Avec eux nous avons établi une collaboration durable ».
Ce projet pourrait notamment développer « l’économie bleue » sur notre île avec la favorisation d’activité et la valorisation des métiers et produits de la pêche. Les volontaires pour la phase de test ont reçu une formation mais ont pu également bénéficier de soutien technique quant à la mise aux normes de leurs bateaux pour accueillir du public. Les premiers navigateurs en herbe n’ont donc pas de souci à se faire, leur traversée leur permettra en toute sécurité de visiter les plus beaux littoraux en en apprenant beaucoup sur l’histoire de la Corse, le patrimoine marin de Méditerranée et le savoir faire de nos pêcheurs.
Plus concrètement, il a fallu un an et demi de travail, de sensibilisation, de collaboration et de formation pour aboutir à la phase de test qui débutera en septembre. Ce sont des itinéraires touristiques qui seront proposés en PACA, en Grèce, en Sicile, en Italie, à Chypre, en Albanie, en Espagne et bien sur dans l’île de beauté. C’est en effet sur Ajaccio, Propriano, Porto-Vecchio et Sari-Solenzara que touristes et résidents découvriront le pescatourisme dans un premier temps.
« Nous avons travaillé avec le Pôle d’Equilibre Territorial Rural Ornanu-Sartinesi-Valincu-Taravu, l’Office de l’Environnement de la Corse, le Comité régional des pêches et les différentes prud’homies de pêcheurs, détaille Fabien Scanavino, directeur général de la coopérative Petra Patrimonia Corsica. Par ailleurs les offices du tourisme proposeront les itinéraires au public. Nous avons évidemment collaboré pour finaliser ce projet avec les pêcheurs eux-mêmes et la DDTM. Le pescatourisme répond à plusieurs besoins et problématiques. Le secteur de la pêche attire de moins en moins de jeunes et les pêcheurs déjà installés connaissent parfois des baisses d’activités et donc des baisses de revenus. Pourtant, en dehors de leur activité principale, ce sont les garants de notre patrimoine marin et de grands défenseurs de l’environnement. Ainsi, nous leur proposons aujourd’hui de pouvoir accueillir du public en faisant découvrir leur métier et en valorisant les produits de la mer. Ils partageront également volontiers leurs connaissances sur leur région et leurs littoraux respectifs.
Ce projet s’inscrit dans une démarche d’éco-tourisme puisque les pêcheurs contribueront à la sensibilisation de la protection de l’environnement. Cette activité fera un complément de revenus pour ces pêcheurs et de fait, des jeunes qui hésiteraient encore à se lancer pourraient être rassurés de voir que cette alternative existe et peut sécuriser leur quotidien. Nous n’avons pas travaillé seul, nous tenons à remercier Paul-Jo Caitucoli, Président du PETR Ornanu- Sartinesi-Valincu-Taravu, qui a cru depuis le début en ce projet. Son idée de « bergers de la mer » a positivement influencé le travail effectué sur les territoires. Nous remercions aussi Antoine Duval, patron pêcheur de Propriano, et tous les pêcheurs qui se sont mobilisés pour la réalisation du mois du pescatourisme en Corse. Avec eux nous avons établi une collaboration durable ».
Ce projet pourrait notamment développer « l’économie bleue » sur notre île avec la favorisation d’activité et la valorisation des métiers et produits de la pêche. Les volontaires pour la phase de test ont reçu une formation mais ont pu également bénéficier de soutien technique quant à la mise aux normes de leurs bateaux pour accueillir du public. Les premiers navigateurs en herbe n’ont donc pas de souci à se faire, leur traversée leur permettra en toute sécurité de visiter les plus beaux littoraux en en apprenant beaucoup sur l’histoire de la Corse, le patrimoine marin de Méditerranée et le savoir faire de nos pêcheurs.