Un mur de grilles pour protéger la sous-préfecture
À 18 heures, environ deux cent personnes stationnent devant le mur de protection de plusieurs mètres de long , dressé par les CRS en prévision du rassemblement. L'accès à la sous-préfecture est impossible et de nombreux policiers sont présents derrière les grilles. Les manifestants et notamment les membres des différents syndicats étudiants chantent avant de se disperser.
Corte dans le brouillard lacrymo
Il est 19 heures quand une quarantaine de jeunes individus prennent alors immédiatement le relais avec des jets de pierre et des cocktails molotov, les poubelles sont incendiées et trainées lors des offensives. Les CRS ripostent en projetant des grenades de gaz lacrymogènes depuis de très longues distances. Certaines atterrissent sur des terrasses avoisinantes. Mais les compagnies républicaines de sécurité ne se cantonnent pas derrière leur mur et d'autres unités finissent par rejoindre les manifestants en empruntant par une rue mitoyenne.
S'ensuivent alors des affrontements dans les rues cortenaises avec des dégâts à des commerces dont un en particulier qui a commencé à prendre feu avant l'intervention rapide des pompiers présents depuis le début sur les lieux.
La tension est palpable ce mardi soir et c'est par groupe que les CRS pénètrent par les rues perpendiculaires sur cours Paoli. Ce dernier, dont la circulation est coupée, est alors le théâtre de tirs fournis de lacrymogène, un épais nuage de fumée s'étend sur le centre-ville. Les étudiants de sortie, assistent aux évènements collés aux vitres des cafés. Les jeunes manifestants cagoulés ou aux visages camouflés, (parmi lesquels quelques filles), ont maintenu leurs attaques ponctuées par de très réguliers mais apparemment peu convaincants :"Dispersez vous, dernière sommation avant usage de la force".
À 20h30, les échanges de tirs s'espacent mais quelques explosions et invectives se poursuivent. Le centre de Corte est dans un brouillard de fumée épaisse et irritante.
Il est 21 heures et le calme revient peu à peu, la circulation reprend sur le cours Paoli…
Un peu plus tard on apprenait qu'un étudiant avait été interpellé et placé en garde à vue.
S'ensuivent alors des affrontements dans les rues cortenaises avec des dégâts à des commerces dont un en particulier qui a commencé à prendre feu avant l'intervention rapide des pompiers présents depuis le début sur les lieux.
La tension est palpable ce mardi soir et c'est par groupe que les CRS pénètrent par les rues perpendiculaires sur cours Paoli. Ce dernier, dont la circulation est coupée, est alors le théâtre de tirs fournis de lacrymogène, un épais nuage de fumée s'étend sur le centre-ville. Les étudiants de sortie, assistent aux évènements collés aux vitres des cafés. Les jeunes manifestants cagoulés ou aux visages camouflés, (parmi lesquels quelques filles), ont maintenu leurs attaques ponctuées par de très réguliers mais apparemment peu convaincants :"Dispersez vous, dernière sommation avant usage de la force".
À 20h30, les échanges de tirs s'espacent mais quelques explosions et invectives se poursuivent. Le centre de Corte est dans un brouillard de fumée épaisse et irritante.
Il est 21 heures et le calme revient peu à peu, la circulation reprend sur le cours Paoli…
Un peu plus tard on apprenait qu'un étudiant avait été interpellé et placé en garde à vue.
Appel au calme
Ces évènements font suite aux heurts de dimanche soir à Bastia et de lundi soir à Corte. Deux interpellations ont d'ailleurs eu lieu sur la cité paoline lundi soir. Après une deuxième journée de blocage de l'Université de Corse, le mouvement ne semble pas faiblir.
Un grand rassemblement est prévu ce samedi à Bastia à l'appel du groupe de supporters Bastia 1905.
Ce mardi soir, Jean Guy Talamoni, président de l'Assemblée Territoriale a réagi sur le site de la collectivité de Corse :
Un grand rassemblement est prévu ce samedi à Bastia à l'appel du groupe de supporters Bastia 1905.
Ce mardi soir, Jean Guy Talamoni, président de l'Assemblée Territoriale a réagi sur le site de la collectivité de Corse :
"Dans l'attente du résultat des démarches entreprises au nom des institutions corses, j’appelle à l'apaisement et demande aux manifestants d’éviter tout affrontement et même tout contact avec la police, écartant ainsi tout nouveau risque d’incidents graves".