Le secrétaire d'État chargé de la Mer et de la Biodiversité, Hervé Berville, a entamé une visite de deux jours, ce jeudi à Ajaccio.
Il avait pris l’engagement de revenir en Corse, après son déplacement suite à la tempête du 18 août 2021, afin de continuer à porter une ambition très forte pour la politique maritime en Corse. Hervé Berville, le secrétaire d’État chargé de la mer et de la biodiversité, est en visite en Corse pour deux jours. À l’ordre du jour, plusieurs temps forts à commencer par l’inauguration du nouveau baliseur côtier des Phares et Balises, ce jeudi matin à Ajaccio.
Mais le secrétaire d’État chargé de la mer et de la biodiversité est aussi venu parler d’avenir, et notamment de celui des pêcheurs qu’il doit rencontrer ce vendredi après-midi à Bonifacio afin, comme il l’avait promis, de continuer à travailler sur l’amélioration des conditions d’exercice de leur métier. Les pêcheurs insulaires demandent en effet de longue date une meilleure prise en compte de leurs spécificités au regarde de la politique européenne. Hervé Berville assure avoir reçu le message et travailler en ce sens. « C’est la raison pour laquelle il y a six mois nous avons lancé un travail avec le comité des pêches et la Collectivité de Corse », rappelle-t-il en déroulant : « Avec le Président de la République nous souhaitons qu’il y ait des pêcheurs corses et des produits pêchés par des bateaux corses. Cela fait partie de l’histoire du territoire et cela doit faire partie de son futur. Nous voulons absolument avoir des moyens financiers pour renouveler les navires et donner des outils de travail à nos pêcheurs qui soient adaptés au XXIème siècle avec des navires qui soient plus sûrs, plus écologiques et qui attirent des jeunes dans le métier ». S’il affirme vouloir s’engager en ce sens, le secrétaire d’État souligne que cela « demande de changer les règles européennes ». « Je me suis battu depuis plus de deux ans pour que dans les territoires ultra-marins on puisse faire bouger les lignes et avoir des règles adaptées. Je mettrai toutes mes forces dans la bataille pour le faire aussi pour la Corse », indique-t-il en annonçant vouloir aussi préparer les pêcheurs corses au changement climatique : « Nous allons avoir des espèces qui vont disparaître et d’autres qui vont apparaitre. Nous devons donner aux pêcheurs corses un maximum de connaissances scientifiques pour qu’ils adaptent aussi leurs pêcheries en fonction des ressources ».
Renforcer les aires de protection marines
La protection de l’environnement est également à l’ordre du jour de ce déplacement, avec deux séquences consacrées pour l’une à la visite Grand site de la Parata à Ajaccio et celle de la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio et des îles Lavezzi vendredi matin. L’occasion d’évoquer la volonté de l’État de renforcer les aires marines protégées, notamment en renforçant les moyens dévolus à la surveillance des réserves naturelles et autres zones de protection déjà existantes, avec des nouveaux outils comme des drones qui pourront être déployés « pour protéger la biodiversité et ces espaces exceptionnels et le patrimoine naturel remarquable de la Corse ».
« Ce que nous allons aussi faire en lien avec les acteurs locaux, c’est regarder où il existe des zones où les écosystèmes comme la posidonie sont dégradés, où il faut renforcer la protection pour éviter le surtourisme et les activités qui causent des dommages au patrimoine naturel, et mettre en place des zones de protection forte », annonce Hervé Berville en pointant l’objectif que s’est fixé l’État de couvrir 10% du territoire national avec des marines placées en protection forte d’ici 2030.« Nous avons déjà reçu des propositions de la part des acteurs corses qui ont conscience que pour protéger ces espaces il faut renforcer la protection », confie-t-il d’ailleurs. Toutefois, il avertit : « il ne faut pas opposer écologie et économie ». « Il nous faut prendre en compte des activités économiques notamment vis-à-vis des pêcheurs et des acteurs du tourisme et concilier écologie et économie. Cela se fait par la concertation et le dialogue ».
Mais le secrétaire d’État chargé de la mer et de la biodiversité est aussi venu parler d’avenir, et notamment de celui des pêcheurs qu’il doit rencontrer ce vendredi après-midi à Bonifacio afin, comme il l’avait promis, de continuer à travailler sur l’amélioration des conditions d’exercice de leur métier. Les pêcheurs insulaires demandent en effet de longue date une meilleure prise en compte de leurs spécificités au regarde de la politique européenne. Hervé Berville assure avoir reçu le message et travailler en ce sens. « C’est la raison pour laquelle il y a six mois nous avons lancé un travail avec le comité des pêches et la Collectivité de Corse », rappelle-t-il en déroulant : « Avec le Président de la République nous souhaitons qu’il y ait des pêcheurs corses et des produits pêchés par des bateaux corses. Cela fait partie de l’histoire du territoire et cela doit faire partie de son futur. Nous voulons absolument avoir des moyens financiers pour renouveler les navires et donner des outils de travail à nos pêcheurs qui soient adaptés au XXIème siècle avec des navires qui soient plus sûrs, plus écologiques et qui attirent des jeunes dans le métier ». S’il affirme vouloir s’engager en ce sens, le secrétaire d’État souligne que cela « demande de changer les règles européennes ». « Je me suis battu depuis plus de deux ans pour que dans les territoires ultra-marins on puisse faire bouger les lignes et avoir des règles adaptées. Je mettrai toutes mes forces dans la bataille pour le faire aussi pour la Corse », indique-t-il en annonçant vouloir aussi préparer les pêcheurs corses au changement climatique : « Nous allons avoir des espèces qui vont disparaître et d’autres qui vont apparaitre. Nous devons donner aux pêcheurs corses un maximum de connaissances scientifiques pour qu’ils adaptent aussi leurs pêcheries en fonction des ressources ».
Renforcer les aires de protection marines
La protection de l’environnement est également à l’ordre du jour de ce déplacement, avec deux séquences consacrées pour l’une à la visite Grand site de la Parata à Ajaccio et celle de la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio et des îles Lavezzi vendredi matin. L’occasion d’évoquer la volonté de l’État de renforcer les aires marines protégées, notamment en renforçant les moyens dévolus à la surveillance des réserves naturelles et autres zones de protection déjà existantes, avec des nouveaux outils comme des drones qui pourront être déployés « pour protéger la biodiversité et ces espaces exceptionnels et le patrimoine naturel remarquable de la Corse ».
« Ce que nous allons aussi faire en lien avec les acteurs locaux, c’est regarder où il existe des zones où les écosystèmes comme la posidonie sont dégradés, où il faut renforcer la protection pour éviter le surtourisme et les activités qui causent des dommages au patrimoine naturel, et mettre en place des zones de protection forte », annonce Hervé Berville en pointant l’objectif que s’est fixé l’État de couvrir 10% du territoire national avec des marines placées en protection forte d’ici 2030.« Nous avons déjà reçu des propositions de la part des acteurs corses qui ont conscience que pour protéger ces espaces il faut renforcer la protection », confie-t-il d’ailleurs. Toutefois, il avertit : « il ne faut pas opposer écologie et économie ». « Il nous faut prendre en compte des activités économiques notamment vis-à-vis des pêcheurs et des acteurs du tourisme et concilier écologie et économie. Cela se fait par la concertation et le dialogue ».