C'est dans la salle du conseil municipal de Calvi que le conseil communautaire de Calvi-Balagne s'est réuni lundi à 18 heures;
Après l'appel effectué par le benjamin Marie-Laurent Guerini et le quorum atteint, François Marchetti ouvrait la séance en saluant l'arrivée de deux nouveaux conseillers communautaires : Marie-Laurent Guerini et Anthony Albertini , avant de présenter deux nouveaux agents intercommunaux. Marine Laberenne qui aura en charge l'instruction des permis de construire des communes de Calvi, Calenzana, Avapessa et Cateri, dévolue à la CCCB depuis le 1er juillet 2015 et Laurent Botello en qualité de policier intercommunal.
Un vice-président à la tête de chaque commission
Le président de la CCCB informait le conseil que pour faire face aux multiples tâches inhérentes et au bon fonctionnement de la communauté, il convenait de former des commissions chargées d'un secteur administratif déterminé et d'ajouter qu'il souhaitait à la tête de chacune un vice-président, précisant au passage que ce nombre de vice-présidents avait été porté à 11.
Le conseil approuvait la nomination à la tête de la commission finances et personnel de Joseph Emmanuelli, à celle du développement économique et tourisme: Jean Paolini, à l'environnement et déchets Roxane Barthélémy, aux équipements sportfs et travaux Dominique Andréani, à l'aménagement du territoire et transport Léon Andréani, auxéquipements culturels Ange Santini, et enfin à la commission actions de prévention contre l'incendie jean-Marie Seïté.
Le conseil procédait ensuite à l'élection des membres du conseil au sein des commissions de la CCCB puis à celle de la commission d'appel d'offres qui sera présidée par Ange Santini et qui comptera en qualité de titulaire Roxane Barthélémy, Jean-Marie Seïté, Mari-Josée Salvatori et Annie Falcucci.
Puis François Marchetti souhaitait revenir sur trois points concernant les délégations consenties au président par l'assemblée délibérante.
La représentation de la CCCB aux instances extérieures votée, le conseil se penchait sur l'épineux dossier du traitement des déchets ménagers avec en premier point la proposition de protocole d'engagement des territoires d'accueil des sites d'enfouissement et des territoires producteurs des déchets.
"Ce protocole d'engagement mutuel élaboré par le comité de suivi de Prunelli-di-Fiium'Orbu régit la répartition du traitement des ordures ménagères entre les différents centres d'enfouissement technique de Corse depuis le la fermeture du site de Tallone le 23 juin dernier".
Vers un changement radical du modèle de gestion des déchets en Corse
Et de poursuivre:
"Ce protocole vise également de façon plus générale à définir un engagement fort de la part des collectivités sur le changement du modèle de gestion des déchets en Corse, à travers une politique volontariste de tri et de réduction des déchets pour diminuer les quantités destinées à l'enfouissement"
Pierre Guidoni faisait part au conseil de la situation sur ce dossier qui préoccupe, avant de tirer la sonnette d'alarme : "Nous avons fait beaucoup d'efforts ces dernières années pour supprimer les décharges sauvages. Aujourd'hui la situation nous oblige à avoir de nouvelles idées et à réfléchir comment orienter le traitement des déchets à l'avenir. Il faut arrêter cette politique qui consiste à rejeter toutes propositions. Je ne sais pas si la solution c'est l'enfouissement, l'incinérateur, le recyclage, le tri sélectif et je ne sais quoi, mais ce qui est certain c'est qu'il y a urgence à prendre les bonnes décisions".
Le débat s'animait sur le sujet.
L'ordre du jour épuisé, lors des questions diverses, plusieurs sujets étaient abordés, comme celui de cette proposition de modification des statuts proposée par le Syvadec en date du 24 juillet et qui ne semble pas faire l'unanimité sur certains points comme par exemple celui de "la contribution des communes et des établissements publics de coopération intercommunale aux dépenses du syndicat est fixée et/ou modifiée annuellement par délibération du comité syndical"
"Nous allons adresser un courrier et rencontrer la direction générale des services très prochainement. Nous avons jusqu'au 24 octobre pour y répondre, c'est pourquoi je ne vous demande pas de vous prononcer ce soir mais de réfléchir sur le sujet" ajoutait le président.
Enfin, au cours de la soirée, à plusieurs reprises il a été question de mutualisation des moyens et des services.
Ange Santini faisait part au conseil de son tout récent déplacement à Agen avec le Conseil Economique, Social et Environnemental: "La réduction de la dotation de l'Etat, la situation économique actuelle ont décidé les exécutifs de la ville d'Agen et de son agglomération à mutualiser leurs services. Cette démarche consiste à créer une administration commune chargée, sous l'autorité d'une équipe hiérarchique unique , de mettre en œuvre les priorités politiques respectives de la ville. A notre échelle c'est une idée à laquelle nous pourrions réfléchir".
En revanche, le maire de Calvi était beaucoup plus réservé sur la disparition des services de proximité. " Aujourd'hui , c'est vrai que l'on assiste à des fusions de plusieurs collectivités, et que des créations de communes nouvelles sont dans l'air du temps, mais à force de faire, je crains qu'à l'avenir il n'y ait plus de liens de proximité, ce qui serait une véritable catastrophe".
Le débat se poursuivait sur ce thème.
Après l'appel effectué par le benjamin Marie-Laurent Guerini et le quorum atteint, François Marchetti ouvrait la séance en saluant l'arrivée de deux nouveaux conseillers communautaires : Marie-Laurent Guerini et Anthony Albertini , avant de présenter deux nouveaux agents intercommunaux. Marine Laberenne qui aura en charge l'instruction des permis de construire des communes de Calvi, Calenzana, Avapessa et Cateri, dévolue à la CCCB depuis le 1er juillet 2015 et Laurent Botello en qualité de policier intercommunal.
Un vice-président à la tête de chaque commission
Le président de la CCCB informait le conseil que pour faire face aux multiples tâches inhérentes et au bon fonctionnement de la communauté, il convenait de former des commissions chargées d'un secteur administratif déterminé et d'ajouter qu'il souhaitait à la tête de chacune un vice-président, précisant au passage que ce nombre de vice-présidents avait été porté à 11.
Le conseil approuvait la nomination à la tête de la commission finances et personnel de Joseph Emmanuelli, à celle du développement économique et tourisme: Jean Paolini, à l'environnement et déchets Roxane Barthélémy, aux équipements sportfs et travaux Dominique Andréani, à l'aménagement du territoire et transport Léon Andréani, auxéquipements culturels Ange Santini, et enfin à la commission actions de prévention contre l'incendie jean-Marie Seïté.
Le conseil procédait ensuite à l'élection des membres du conseil au sein des commissions de la CCCB puis à celle de la commission d'appel d'offres qui sera présidée par Ange Santini et qui comptera en qualité de titulaire Roxane Barthélémy, Jean-Marie Seïté, Mari-Josée Salvatori et Annie Falcucci.
Puis François Marchetti souhaitait revenir sur trois points concernant les délégations consenties au président par l'assemblée délibérante.
La représentation de la CCCB aux instances extérieures votée, le conseil se penchait sur l'épineux dossier du traitement des déchets ménagers avec en premier point la proposition de protocole d'engagement des territoires d'accueil des sites d'enfouissement et des territoires producteurs des déchets.
"Ce protocole d'engagement mutuel élaboré par le comité de suivi de Prunelli-di-Fiium'Orbu régit la répartition du traitement des ordures ménagères entre les différents centres d'enfouissement technique de Corse depuis le la fermeture du site de Tallone le 23 juin dernier".
Vers un changement radical du modèle de gestion des déchets en Corse
Et de poursuivre:
"Ce protocole vise également de façon plus générale à définir un engagement fort de la part des collectivités sur le changement du modèle de gestion des déchets en Corse, à travers une politique volontariste de tri et de réduction des déchets pour diminuer les quantités destinées à l'enfouissement"
Pierre Guidoni faisait part au conseil de la situation sur ce dossier qui préoccupe, avant de tirer la sonnette d'alarme : "Nous avons fait beaucoup d'efforts ces dernières années pour supprimer les décharges sauvages. Aujourd'hui la situation nous oblige à avoir de nouvelles idées et à réfléchir comment orienter le traitement des déchets à l'avenir. Il faut arrêter cette politique qui consiste à rejeter toutes propositions. Je ne sais pas si la solution c'est l'enfouissement, l'incinérateur, le recyclage, le tri sélectif et je ne sais quoi, mais ce qui est certain c'est qu'il y a urgence à prendre les bonnes décisions".
Le débat s'animait sur le sujet.
L'ordre du jour épuisé, lors des questions diverses, plusieurs sujets étaient abordés, comme celui de cette proposition de modification des statuts proposée par le Syvadec en date du 24 juillet et qui ne semble pas faire l'unanimité sur certains points comme par exemple celui de "la contribution des communes et des établissements publics de coopération intercommunale aux dépenses du syndicat est fixée et/ou modifiée annuellement par délibération du comité syndical"
"Nous allons adresser un courrier et rencontrer la direction générale des services très prochainement. Nous avons jusqu'au 24 octobre pour y répondre, c'est pourquoi je ne vous demande pas de vous prononcer ce soir mais de réfléchir sur le sujet" ajoutait le président.
Enfin, au cours de la soirée, à plusieurs reprises il a été question de mutualisation des moyens et des services.
Ange Santini faisait part au conseil de son tout récent déplacement à Agen avec le Conseil Economique, Social et Environnemental: "La réduction de la dotation de l'Etat, la situation économique actuelle ont décidé les exécutifs de la ville d'Agen et de son agglomération à mutualiser leurs services. Cette démarche consiste à créer une administration commune chargée, sous l'autorité d'une équipe hiérarchique unique , de mettre en œuvre les priorités politiques respectives de la ville. A notre échelle c'est une idée à laquelle nous pourrions réfléchir".
En revanche, le maire de Calvi était beaucoup plus réservé sur la disparition des services de proximité. " Aujourd'hui , c'est vrai que l'on assiste à des fusions de plusieurs collectivités, et que des créations de communes nouvelles sont dans l'air du temps, mais à force de faire, je crains qu'à l'avenir il n'y ait plus de liens de proximité, ce qui serait une véritable catastrophe".
Le débat se poursuivait sur ce thème.