- Déjà candidat aux législatives de 2022, quelles leçons avez-vous tirées de votre expérience et comment envisagez-vous cette nouvelle campagne ?
- J’ai appris beaucoup de choses, je pense m’être perfectionné sur de nombreux sujets. J’ai voyagé, comparé de nombreuses situations et de nombreux lieux. Si je dois retenir une chose, c’est que lorsqu’on fait de la politique au service de la population, il faut savoir être humble.
- Pouvez-vous nous expliquer les raisons de votre départ du Rassemblement National et la création de votre nouveau parti, le Rassemblement pour la Corse ?
- J’ai souhaité quitter le Rassemblement National afin de pouvoir œuvrer et respecter mon serment fait aux Corses et à la Corse : celui de travailler dans leur intérêt et en totale liberté. Je ne disposais pas des moyens nécessaires à la mise en œuvre de mon action politique. Il se trouve que, pour le Rassemblement National, tout est extrêmement centralisé à Paris, par des gens qui ne comprennent rien à la réalité et aux difficultés du terrain.
- Ne craignez-vous pas que la multiplication des candidatures de droite dans la première circonscription de Haute-Corse ne disperse les voix de l'électorat de droite et réduise vos chances de succès ?
- Je pensais être le seul candidat à apporter les idées de la droite souverainiste. La droite traditionnelle ne porte pas les idées des extrêmes. Face à moi, Nicolas Battini, qui en réalité porte les idées nationalistes, Jean-Michel Marchal, l’homme inconnu et parachuté, prétend représenter la Corse sans la connaître, et Jean-Michel Lambert, qui peine à rassembler sous l’étiquette de Reconquête et ne ferait qu’ajouter la panique au déséquilibre social en France.
- Pouvez-vous détailler vos divergences idéologiques avec le Rassemblement National, notamment en ce qui concerne l'autonomie de la Corse, et expliquer pourquoi le RN n'a pas un projet adapté pour la Corse ? Quid de Reconquête et Mossa Palatina ?
- Le Rassemblement National se positionne en opposition aux idéologies des Corses, y compris dans leur programme. Lorsque je vois que le Rassemblement National, dans son programme, mentionne l’idée de mettre les régions en avant, je me demande comment la Corse peut être représentée par un homme provenant d’ailleurs sur le continent ou par une femme de Bordeaux, qui prétend connaître les problématiques de la Corse sous prétexte qu’elle y vient régulièrement en vacances. C’est un manque de respect envers la population. Suivant le résultat du référendum que je propose, je m’inclinerai et respecterai la décision des Corses, car le peuple est souverain et doit décider pour lui-même. Ce n’est pas un choix politique, c’est une marque de respect.
- Comment conciliez-vous autonomie de la Corse et attachement à la République française dans vos propositions ?
- Je crois que nous bénéficions déjà de compétences suffisamment élargies pour l’Assemblée de Corse. Le projet de l’autonomie n’est qu’un paravent de l’immobilisme, incapable de traiter réellement les sujets de la Corse et trop préoccupé par leurs ambitions personnelles. De nombreux sujets, en tout cas les plus importants, peuvent être réglés sans bénéficier du statut d’autonomie qui nous conduirait au désastre économique et social, nous obligeant un jour ou l’autre à poser la question de l’autodétermination, c’est-à-dire de l’indépendance.
- Concernant votre programme : pouvez-vous donner plus de détails sur les mesures spécifiques que vous proposez pour les agriculteurs, le pouvoir d'achat et les problèmes sociaux si vous étiez élu ?
- La mesure phare de ma campagne est la zone franche avec une ZRR qui propose une politique économique favorable pour le milieu rural. Je souhaite ouvrir un grand débat sur les problématiques agricoles et donner toutes les possibilités aux agriculteurs de s’impliquer dans la vie publique et de défendre leur cause, si noble, celle de nourrir la population et de réguler la nature.
- Quelles sont vos propositions pour améliorer la sécurité sur l'île ?
- Je souhaite armer la police municipale partout en Corse et renforcer la sécurité, notamment en développant un parc régional de vidéosurveillance, ce qui permettrait à la police nationale, actuellement en sous-effectif, de bénéficier de moyens sur le terrain afin de combattre la délinquance.
- En quoi votre connaissance du terrain et de ses enjeux fait-elle de vous le meilleur candidat pour cette circonscription ?
- Je suis un travailleur qui connaît ses dossiers. Je suis un candidat permanent qui n’a pas peur d’être sur le terrain, d’entendre des reproches et des remarques, et je suis à l’écoute. Cela m’apprend beaucoup, cela m’a permis de me forger une armure et d’être qui je suis.
- Quelles réformes proposez-vous pour résoudre le problème institutionnel de la Corse ?
- La Corse, depuis l’accession des nationalistes aux responsabilités, connaît une période historique. Plus que jamais, nous sommes arrivés à un point de non-retour où les représentants politiques de l’île se positionnent comme des négociateurs d’un conflit, sans vouloir sortir de cette crise institutionnelle qui, depuis la naissance du nationalisme, est le fond de commerce des idées séparatistes. Je souhaite d’abord rétablir les relations entre Paris et la Corse. Au-delà de la proposition de zone franche et de la ZRR, je crois que nous devons travailler en étroite collaboration avec les cabinets ministériels.
- Si vous étiez élu, comment envisagez-vous de collaborer avec les autres élus corses, notamment ceux des autres tendances politiques, pour défendre les intérêts de la Corse à l'Assemblée nationale ?
- Je souhaite trouver des compromis avec tous les acteurs politiques de l’île sans toutefois compromettre mes idées. Cela peut être un exercice difficile, mais j’en suis capable et mon équipe et moi-même sommes prêts.
- Si vous êtes élu, comment poursuivrez-vous le travail parlementaire pour le statut d’autonomie ?
- Depuis trop longtemps, des hommes et des femmes se succèdent à la tête des responsabilités politiques de l’île et s’expriment sur ce sujet institutionnel à la place des Corses. Je ne souhaite pas être le ventriloque de mon peuple, c’est pourquoi je leur laisserai le libre arbitre par un référendum sur leur avenir et celui de notre île. Quelles mesures porterez-vous en faveur du pouvoir d’achat des Corses ? Je souhaite instaurer une zone franche de type Ardennes, qui a permis de redynamiser l’économie de cette région, complétée par une ZRR (zone de revitalisation rurale), qui permettrait une exonération fiscale et sociale pour l’ensemble des professions libérales du milieu rural. Il faut impérativement des contrôles de l’État sur l’ensemble des transports maritimes, aériens et du fret, ainsi que sur le prix du carburant, car les Corses sont pris en otage depuis trop longtemps par des affairistes.
- Quelles dispositions imaginez-vous pour favoriser l’accès au logement ?
- Nous devons permettre aux Corses de donner à la jeunesse la possibilité d’accéder à la propriété et aux agriculteurs d’accéder au foncier, afin de créer des générations futures issues de familles corses. Pour ce faire, je souhaite que les successions ne soient pas imposables pour un patrimoine inférieur à 400 000 €. Les jeunes qui souhaitent reprendre l’entreprise familiale pendant au moins 10 ans et qui s’engagent à ne pas la revendre devraient aussi être soutenus, afin de relancer l’économie. Pour les problématiques des logements sociaux, il doit y avoir plus de contrôle car nous savons que des associations sous-louent des appartements ou qu’il y a des fraudes.
- Quelles seront les actions que vous porterez pour permettre un meilleur accès aux soins de santé pour les Corses ?
- Je souhaite instaurer une politique incitative pour que de jeunes médecins généralistes, spécialistes ou autres membres du personnel médical s’installent en Corse, afin de pallier la désertification médicale.
- Poursuivrez-vous le travail entamé pour la création d’un CHU sur l’île ?
- La population corse est vieillissante, l'une des plus pauvres de France. Je propose de continuer les discussions sur la construction d’un CHU, avec des bases solides, qui serait complété par un centre de rééducation cardiaque.
- Quelles sont les mesures en faveur de la protection de l’environnement que vous pourriez proposer ?
- Certains candidats proposent un incinérateur. Après une étude d’impact environnemental et sociétal, je propose la mécanisation des déchets afin de pouvoir fabriquer de l’électricité verte, Made in Corsica, et ainsi mieux traiter les problématiques de l’hydrologie.
- Dans quel groupe siégerez-vous si vous êtes élu ?
- J’ai œuvré pendant près de deux ans et demi et j’entretiens toujours de très bonnes relations avec l’ensemble des élus du Rassemblement National, qui sont mes amis. Je travaillerai donc en collaboration avec le Rassemblement National et l’ensemble des groupes qui proposeront de bons projets pour la Corse.
- J’ai appris beaucoup de choses, je pense m’être perfectionné sur de nombreux sujets. J’ai voyagé, comparé de nombreuses situations et de nombreux lieux. Si je dois retenir une chose, c’est que lorsqu’on fait de la politique au service de la population, il faut savoir être humble.
- Pouvez-vous nous expliquer les raisons de votre départ du Rassemblement National et la création de votre nouveau parti, le Rassemblement pour la Corse ?
- J’ai souhaité quitter le Rassemblement National afin de pouvoir œuvrer et respecter mon serment fait aux Corses et à la Corse : celui de travailler dans leur intérêt et en totale liberté. Je ne disposais pas des moyens nécessaires à la mise en œuvre de mon action politique. Il se trouve que, pour le Rassemblement National, tout est extrêmement centralisé à Paris, par des gens qui ne comprennent rien à la réalité et aux difficultés du terrain.
- Ne craignez-vous pas que la multiplication des candidatures de droite dans la première circonscription de Haute-Corse ne disperse les voix de l'électorat de droite et réduise vos chances de succès ?
- Je pensais être le seul candidat à apporter les idées de la droite souverainiste. La droite traditionnelle ne porte pas les idées des extrêmes. Face à moi, Nicolas Battini, qui en réalité porte les idées nationalistes, Jean-Michel Marchal, l’homme inconnu et parachuté, prétend représenter la Corse sans la connaître, et Jean-Michel Lambert, qui peine à rassembler sous l’étiquette de Reconquête et ne ferait qu’ajouter la panique au déséquilibre social en France.
- Pouvez-vous détailler vos divergences idéologiques avec le Rassemblement National, notamment en ce qui concerne l'autonomie de la Corse, et expliquer pourquoi le RN n'a pas un projet adapté pour la Corse ? Quid de Reconquête et Mossa Palatina ?
- Le Rassemblement National se positionne en opposition aux idéologies des Corses, y compris dans leur programme. Lorsque je vois que le Rassemblement National, dans son programme, mentionne l’idée de mettre les régions en avant, je me demande comment la Corse peut être représentée par un homme provenant d’ailleurs sur le continent ou par une femme de Bordeaux, qui prétend connaître les problématiques de la Corse sous prétexte qu’elle y vient régulièrement en vacances. C’est un manque de respect envers la population. Suivant le résultat du référendum que je propose, je m’inclinerai et respecterai la décision des Corses, car le peuple est souverain et doit décider pour lui-même. Ce n’est pas un choix politique, c’est une marque de respect.
- Comment conciliez-vous autonomie de la Corse et attachement à la République française dans vos propositions ?
- Je crois que nous bénéficions déjà de compétences suffisamment élargies pour l’Assemblée de Corse. Le projet de l’autonomie n’est qu’un paravent de l’immobilisme, incapable de traiter réellement les sujets de la Corse et trop préoccupé par leurs ambitions personnelles. De nombreux sujets, en tout cas les plus importants, peuvent être réglés sans bénéficier du statut d’autonomie qui nous conduirait au désastre économique et social, nous obligeant un jour ou l’autre à poser la question de l’autodétermination, c’est-à-dire de l’indépendance.
- Concernant votre programme : pouvez-vous donner plus de détails sur les mesures spécifiques que vous proposez pour les agriculteurs, le pouvoir d'achat et les problèmes sociaux si vous étiez élu ?
- La mesure phare de ma campagne est la zone franche avec une ZRR qui propose une politique économique favorable pour le milieu rural. Je souhaite ouvrir un grand débat sur les problématiques agricoles et donner toutes les possibilités aux agriculteurs de s’impliquer dans la vie publique et de défendre leur cause, si noble, celle de nourrir la population et de réguler la nature.
- Quelles sont vos propositions pour améliorer la sécurité sur l'île ?
- Je souhaite armer la police municipale partout en Corse et renforcer la sécurité, notamment en développant un parc régional de vidéosurveillance, ce qui permettrait à la police nationale, actuellement en sous-effectif, de bénéficier de moyens sur le terrain afin de combattre la délinquance.
- En quoi votre connaissance du terrain et de ses enjeux fait-elle de vous le meilleur candidat pour cette circonscription ?
- Je suis un travailleur qui connaît ses dossiers. Je suis un candidat permanent qui n’a pas peur d’être sur le terrain, d’entendre des reproches et des remarques, et je suis à l’écoute. Cela m’apprend beaucoup, cela m’a permis de me forger une armure et d’être qui je suis.
- Quelles réformes proposez-vous pour résoudre le problème institutionnel de la Corse ?
- La Corse, depuis l’accession des nationalistes aux responsabilités, connaît une période historique. Plus que jamais, nous sommes arrivés à un point de non-retour où les représentants politiques de l’île se positionnent comme des négociateurs d’un conflit, sans vouloir sortir de cette crise institutionnelle qui, depuis la naissance du nationalisme, est le fond de commerce des idées séparatistes. Je souhaite d’abord rétablir les relations entre Paris et la Corse. Au-delà de la proposition de zone franche et de la ZRR, je crois que nous devons travailler en étroite collaboration avec les cabinets ministériels.
- Si vous étiez élu, comment envisagez-vous de collaborer avec les autres élus corses, notamment ceux des autres tendances politiques, pour défendre les intérêts de la Corse à l'Assemblée nationale ?
- Je souhaite trouver des compromis avec tous les acteurs politiques de l’île sans toutefois compromettre mes idées. Cela peut être un exercice difficile, mais j’en suis capable et mon équipe et moi-même sommes prêts.
- Si vous êtes élu, comment poursuivrez-vous le travail parlementaire pour le statut d’autonomie ?
- Depuis trop longtemps, des hommes et des femmes se succèdent à la tête des responsabilités politiques de l’île et s’expriment sur ce sujet institutionnel à la place des Corses. Je ne souhaite pas être le ventriloque de mon peuple, c’est pourquoi je leur laisserai le libre arbitre par un référendum sur leur avenir et celui de notre île. Quelles mesures porterez-vous en faveur du pouvoir d’achat des Corses ? Je souhaite instaurer une zone franche de type Ardennes, qui a permis de redynamiser l’économie de cette région, complétée par une ZRR (zone de revitalisation rurale), qui permettrait une exonération fiscale et sociale pour l’ensemble des professions libérales du milieu rural. Il faut impérativement des contrôles de l’État sur l’ensemble des transports maritimes, aériens et du fret, ainsi que sur le prix du carburant, car les Corses sont pris en otage depuis trop longtemps par des affairistes.
- Quelles dispositions imaginez-vous pour favoriser l’accès au logement ?
- Nous devons permettre aux Corses de donner à la jeunesse la possibilité d’accéder à la propriété et aux agriculteurs d’accéder au foncier, afin de créer des générations futures issues de familles corses. Pour ce faire, je souhaite que les successions ne soient pas imposables pour un patrimoine inférieur à 400 000 €. Les jeunes qui souhaitent reprendre l’entreprise familiale pendant au moins 10 ans et qui s’engagent à ne pas la revendre devraient aussi être soutenus, afin de relancer l’économie. Pour les problématiques des logements sociaux, il doit y avoir plus de contrôle car nous savons que des associations sous-louent des appartements ou qu’il y a des fraudes.
- Quelles seront les actions que vous porterez pour permettre un meilleur accès aux soins de santé pour les Corses ?
- Je souhaite instaurer une politique incitative pour que de jeunes médecins généralistes, spécialistes ou autres membres du personnel médical s’installent en Corse, afin de pallier la désertification médicale.
- Poursuivrez-vous le travail entamé pour la création d’un CHU sur l’île ?
- La population corse est vieillissante, l'une des plus pauvres de France. Je propose de continuer les discussions sur la construction d’un CHU, avec des bases solides, qui serait complété par un centre de rééducation cardiaque.
- Quelles sont les mesures en faveur de la protection de l’environnement que vous pourriez proposer ?
- Certains candidats proposent un incinérateur. Après une étude d’impact environnemental et sociétal, je propose la mécanisation des déchets afin de pouvoir fabriquer de l’électricité verte, Made in Corsica, et ainsi mieux traiter les problématiques de l’hydrologie.
- Dans quel groupe siégerez-vous si vous êtes élu ?
- J’ai œuvré pendant près de deux ans et demi et j’entretiens toujours de très bonnes relations avec l’ensemble des élus du Rassemblement National, qui sont mes amis. Je travaillerai donc en collaboration avec le Rassemblement National et l’ensemble des groupes qui proposeront de bons projets pour la Corse.