Ils étaient si nombreux qu’ils ont tout dévorés, ne laissant à Bonifacio que son éclatante blancheur. Les colorophages imaginés et animés par Yann Leborgne se découvrent au bastion de l’étendard jusqu’à la fin du mois de septembre .
« L’exposition se vit en deux phases, la première depuis le 16 mai dernier fait connaitre au travers d’image d’archive de la ville, une civilisation disparue et pourtant prospère, les colorophages » explique l’artiste ajaccien, fier d’exposer sa création originale, rêvée pour cette ville si particulière.
« Bonifacio n’est pas un lieu anodin, alors quand j’ai eu l’opportunité d’y faire une exposition avec comme seule contrainte le lieu. J’ai voulu imaginer, raconter une histoire à la mesure du décor» continue Yann Leborgne.
Apres la découverte, l’invasion peut commencer
Trois mois après, le début de l’exposition où la présence chimérique des colorophages s’est révélée. C’est une nouvelle réalité qui donne vie à ces animaux humanoïdes etfantastiques, depuis ce 17 juillet. « Pour la seconde phase de l’exposition, les colorophages prennent corps dans des sculptures parsemées autour du Bastion » ajoute l’artiste.
Ainsi les visiteurs peuvent découvrir un asticot géant aux couleurs chamarrées, nouvel occupant du jardin des vestiges. Et un peu plus loin dans un carré botanique d’essence endémiques d’autres individus colorophages de plexiglas colorés se font surprendre par les regards attentifs. Les colorophages de Yann Leborgne donnent à voir un nouveau Bonifacio, pétillant et surprenant.