Les commerçants du marché qui souffraient déjà depuis quelques semaines de la carence de touristes, en partie due à la grève de la Méridionale, se sont vus privés, par décision de la mairie, des deux heures, les plus rentables, de leur journée de travail.
La faute à la visite ministérielle qui a, semble-t-il, motivé cette décision.
La faute à la visite ministérielle qui a, semble-t-il, motivé cette décision.
“Un haut placé de la mairie nous a dit qu’à 13h nous devions tous être partis. - nous raconte Théo, jeune vendeur sur le marché - On perd plus d’une heure et demie de travail, alors que ça fait partie des heures ou l’on fait le plus gros chiffre d’affaires de la journée. Avec en plus la grève des bateaux, ça a vraiment été un mois compliqué. C’est complètement ridicule. L’arrivée du ministre pourrait nous faire venir plus de monde, mais au lieu de ça on nous oblige à fermer, alors que nous, on essaye de faire vivre la ville, les petits producteurs qui nous fournissent, on essaye de mettre en avant un super savoir-faire, et là on nous met dehors. C’est dommage, je trouve. C’est bête.”
D'autres commerçants ont été moins mesurés dans leurs propos, et une sacrée grogne s’est fait sentir à l’heure du départ.
Alors que la question du retour de la “vie” dans les centres-villes est au cœur de tous les débats entre les commerçants, c’est un nouveau coup dur pour ces derniers qui se sentaient, ce matin, "comme des indésirables au cœur même de leur propre ville."
D'autres commerçants ont été moins mesurés dans leurs propos, et une sacrée grogne s’est fait sentir à l’heure du départ.
Alors que la question du retour de la “vie” dans les centres-villes est au cœur de tous les débats entre les commerçants, c’est un nouveau coup dur pour ces derniers qui se sentaient, ce matin, "comme des indésirables au cœur même de leur propre ville."