« Coups de crayons », « Corse Soir », « Les Sav’aventuriers », « Gir@ Mondo ». Autant de titres de presse sortis tout droit de l’imagination des élèves de l’Académie de Corse qui ont participé à l’édition 2015 du concours « Faites la Une ».
Organisé pour la 7ème année consécutive, ce concours, qui s’inscrit dans le cadre de la 26ème Semaine de la Presse et des Médias, tend pour les élèves insulaires, scolarisés de la maternelle au BTS, à mettre en page la Une d’un journal imaginaire à partir d’un corpus de dépêches AFP et de photos. Si libre choix leur est laissé quant à la langue de leur travail, le jury, qui s’est réuni vendredi dernier, était quant à lui chargé de juger l’esthétique, l’orthographe, la typographie et la présentation de ces fausses Unes.
Ce jury, composé, comme à son habitude, de professionnels des médias et de la communauté éducative, réunissait cette année Jean-Marie Arrighi, inspecteur de corse, Frédéric Beuvain, du pôle vie scolaire, Audrey Pezzini, professeur d’anglais au collège de Baleone, Josiane Poggi, de la mission égalité filles-garçons, Véronique Emmanuelli, de La Corse votre Hebdo et marraine du concours, mais aussi deux élèves de 1ère au lycée Laetitia, primées l’année passée pour leur Une, qui constituaient le jury des élèves. Et ce sont particulièrement ces dernières, soucieuses de récompenser le travail le plus aboutit, qui ont d’ailleurs tenu à traquer jusqu’à la moindre erreur de virgule de leurs camarades.
Un concours qui a su trouver sa place
Mis en place par le Clemi (Centre de Liaison de l'Enseignement et des Médias d'Information) en partenariat avec l’AFP et la Corse votre Hebdo, ce concours a su naturellement trouver sa place dans la semaine de la presse et des médias à l’école. « C’est un exercice intéressant qui va souvent éveiller un intérêt pour la presse écrite. Les élèves qui y participent ne regardent plus les médias de la même façon. En cela, c’est un véritable exercice d’éducation aux médias », explique Marie Pieronne, coordinatrice Clemi.
Plus loin, l’exercice a aussi pour mérite de plonger les jeunes insulaires, le temps de quelques semaines de travail, dans l’univers de la presse écrite à une époque où beaucoup d’entre eux ne s’informent plus que par leurs écrans.
Si bien que même si le concours peut s’enorgueillir de fêter cette année sa 7ème édition, il continue de susciter l’intérêt : « Parfois on a l’impression que ça s’essouffle un peu, mais finalement on a toujours nos fidèles. Donc au final on a la même vitesse de croisières en touchant environ 500 élèves chaque année, et en arrivant à un résultat final d’une quarantaine de unes ».
Charlie au cœur des Unes
Edition un peu spéciale cette année, quelques mois après les attentats de Paris et la marche de la liberté. Sur toutes les Unes, on relevait ainsi la présence de « Charlie », ultime signe de l’impact de ces évènements sur ces jeunes gens.
Mais aussi, nouveauté, sur plusieurs Unes on également fleuri des repères de réseaux sociaux, à l’exemple logo Twitter.
Une seule participation représentait les écoles cette année, bien que plusieurs autres écoles se soient inscrites au départ. Peut être ont elle été découragées par la somme de travail considérable à fournir, surtout pour des petits, comme le note Marie Pieronne : « Il y a beaucoup de travail pour aboutir au résultat final. Tout d’abord avec le corpus de 18 pages à lire, mais aussi avec la dimension technique pour le montage, qui n’est pas si simple »
Manon PERELLI
Organisé pour la 7ème année consécutive, ce concours, qui s’inscrit dans le cadre de la 26ème Semaine de la Presse et des Médias, tend pour les élèves insulaires, scolarisés de la maternelle au BTS, à mettre en page la Une d’un journal imaginaire à partir d’un corpus de dépêches AFP et de photos. Si libre choix leur est laissé quant à la langue de leur travail, le jury, qui s’est réuni vendredi dernier, était quant à lui chargé de juger l’esthétique, l’orthographe, la typographie et la présentation de ces fausses Unes.
Ce jury, composé, comme à son habitude, de professionnels des médias et de la communauté éducative, réunissait cette année Jean-Marie Arrighi, inspecteur de corse, Frédéric Beuvain, du pôle vie scolaire, Audrey Pezzini, professeur d’anglais au collège de Baleone, Josiane Poggi, de la mission égalité filles-garçons, Véronique Emmanuelli, de La Corse votre Hebdo et marraine du concours, mais aussi deux élèves de 1ère au lycée Laetitia, primées l’année passée pour leur Une, qui constituaient le jury des élèves. Et ce sont particulièrement ces dernières, soucieuses de récompenser le travail le plus aboutit, qui ont d’ailleurs tenu à traquer jusqu’à la moindre erreur de virgule de leurs camarades.
Un concours qui a su trouver sa place
Mis en place par le Clemi (Centre de Liaison de l'Enseignement et des Médias d'Information) en partenariat avec l’AFP et la Corse votre Hebdo, ce concours a su naturellement trouver sa place dans la semaine de la presse et des médias à l’école. « C’est un exercice intéressant qui va souvent éveiller un intérêt pour la presse écrite. Les élèves qui y participent ne regardent plus les médias de la même façon. En cela, c’est un véritable exercice d’éducation aux médias », explique Marie Pieronne, coordinatrice Clemi.
Plus loin, l’exercice a aussi pour mérite de plonger les jeunes insulaires, le temps de quelques semaines de travail, dans l’univers de la presse écrite à une époque où beaucoup d’entre eux ne s’informent plus que par leurs écrans.
Si bien que même si le concours peut s’enorgueillir de fêter cette année sa 7ème édition, il continue de susciter l’intérêt : « Parfois on a l’impression que ça s’essouffle un peu, mais finalement on a toujours nos fidèles. Donc au final on a la même vitesse de croisières en touchant environ 500 élèves chaque année, et en arrivant à un résultat final d’une quarantaine de unes ».
Charlie au cœur des Unes
Edition un peu spéciale cette année, quelques mois après les attentats de Paris et la marche de la liberté. Sur toutes les Unes, on relevait ainsi la présence de « Charlie », ultime signe de l’impact de ces évènements sur ces jeunes gens.
Mais aussi, nouveauté, sur plusieurs Unes on également fleuri des repères de réseaux sociaux, à l’exemple logo Twitter.
Une seule participation représentait les écoles cette année, bien que plusieurs autres écoles se soient inscrites au départ. Peut être ont elle été découragées par la somme de travail considérable à fournir, surtout pour des petits, comme le note Marie Pieronne : « Il y a beaucoup de travail pour aboutir au résultat final. Tout d’abord avec le corpus de 18 pages à lire, mais aussi avec la dimension technique pour le montage, qui n’est pas si simple »
Manon PERELLI
Les lauréats
Prix école : Furiani-Hebdo (école U Rustincu de Furiani)
Prix collège : Verba Liberata, journal en langue latine (collège de Calvi)
Prix lycée : Domani, journal en langue italienne (lycée du Fiumorbu)
Prix Post Bac : Parity Fair (BTS du lycée Laetitia Bonaparte)
Prix langue corse : Un Aghja in Liberta (collège de Calvi)
Prix langue anglaise : Society News (collège des Padule)
Prix langue italienne : Domani (lycée du Fiumorbu)
Prix langue espagnole : El guino del Mondo (lycée Laetitia Bonaparte)
Prix spécial des élèves : El guino del Mondo (lycée Laetitia Bonaparte)
Prix école : Furiani-Hebdo (école U Rustincu de Furiani)
Prix collège : Verba Liberata, journal en langue latine (collège de Calvi)
Prix lycée : Domani, journal en langue italienne (lycée du Fiumorbu)
Prix Post Bac : Parity Fair (BTS du lycée Laetitia Bonaparte)
Prix langue corse : Un Aghja in Liberta (collège de Calvi)
Prix langue anglaise : Society News (collège des Padule)
Prix langue italienne : Domani (lycée du Fiumorbu)
Prix langue espagnole : El guino del Mondo (lycée Laetitia Bonaparte)
Prix spécial des élèves : El guino del Mondo (lycée Laetitia Bonaparte)
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