La mobilisation des néo-titulaires de l’Education Nationale insulaires nommés sur le continent s’est donc poursuivie ce jeudi devant le rectorat de l’Académie de Corse, à Ajaccio.
Après avoir rencontré Pierre Ghionga, représentant l’Exécutif, et avoir tenu une réunion publique en présence de plusieurs élus de Corsica Libera et Femu a Corsica, mercredi à Corte, ils avaient rallié le rectorat dans la soirée. Dressant tentes et campement devant l’institution, ils semblaient cette fois bien décidés à faire entendre leur voix au ministère de l’Education Nationale.
C’est dans cette optique que jeudi matin, le collectif a appelé à la mobilisation générale devant ce même lieu. Finalement, c’est une cinquantaine de personnes, dont des militants et anciens élus des deux courants nationalistes, qui aura répondu présent pour venir soutenir les jeunes professeurs, tandis qu’au sein des murs du rectorat une délégation du STC Educazioni était reçue par Michel Barat et son directeur de cabinet, de longues minutes durant, pour discuter du problème.
En question notamment un point particulièrement épineux du dossier, les revendications du collectif ayant en effet quelque peu évoluées. Car si au départ les jeunes professeurs luttaient principalement pour que leur soient accordées des affectations à titre provisoire dans l’Académie de Corse, ils entendent désormais aller plus loin et demandent au ministère de l’Education Nationale de revoir complètement le système des mutations, non adapté à la Corse selon eux, et de créer un système calqué sur celui des DOM.
Une solution difficilement concevable pour le recteur de l’Académie : un système calqué sur les DOM serait en effet anticonstitutionnel et devrait donc, pour pouvoir être mis en place, entrainer une modification de la constitution.
Toutefois à l’écoute des revendications des jeunes néo-titulaires, le recteur s’est engagé à ouvrir des discussions avec la ministre de l’Education Nationale sur le barème des mouvements et nominations sur la Corse.
Il a par ailleurs revu les dossiers de quelques néo titulaires nommés sur le continent qui, de par des situations particulières, se verraient infliger un préjudice en exerçant leur métier hors de Corse, et s’est attaché à demander au ministère de ré examiner ces quelques cas.
Deux points importants qui constituent une évolution favorable de la situation pour le collectif, qui a décidé de lever le camp dès jeudi en milieu d’après-midi, après une nouvelle entrevue avec le recteur.
Manon PERELLI
Après avoir rencontré Pierre Ghionga, représentant l’Exécutif, et avoir tenu une réunion publique en présence de plusieurs élus de Corsica Libera et Femu a Corsica, mercredi à Corte, ils avaient rallié le rectorat dans la soirée. Dressant tentes et campement devant l’institution, ils semblaient cette fois bien décidés à faire entendre leur voix au ministère de l’Education Nationale.
C’est dans cette optique que jeudi matin, le collectif a appelé à la mobilisation générale devant ce même lieu. Finalement, c’est une cinquantaine de personnes, dont des militants et anciens élus des deux courants nationalistes, qui aura répondu présent pour venir soutenir les jeunes professeurs, tandis qu’au sein des murs du rectorat une délégation du STC Educazioni était reçue par Michel Barat et son directeur de cabinet, de longues minutes durant, pour discuter du problème.
En question notamment un point particulièrement épineux du dossier, les revendications du collectif ayant en effet quelque peu évoluées. Car si au départ les jeunes professeurs luttaient principalement pour que leur soient accordées des affectations à titre provisoire dans l’Académie de Corse, ils entendent désormais aller plus loin et demandent au ministère de l’Education Nationale de revoir complètement le système des mutations, non adapté à la Corse selon eux, et de créer un système calqué sur celui des DOM.
Une solution difficilement concevable pour le recteur de l’Académie : un système calqué sur les DOM serait en effet anticonstitutionnel et devrait donc, pour pouvoir être mis en place, entrainer une modification de la constitution.
Toutefois à l’écoute des revendications des jeunes néo-titulaires, le recteur s’est engagé à ouvrir des discussions avec la ministre de l’Education Nationale sur le barème des mouvements et nominations sur la Corse.
Il a par ailleurs revu les dossiers de quelques néo titulaires nommés sur le continent qui, de par des situations particulières, se verraient infliger un préjudice en exerçant leur métier hors de Corse, et s’est attaché à demander au ministère de ré examiner ces quelques cas.
Deux points importants qui constituent une évolution favorable de la situation pour le collectif, qui a décidé de lever le camp dès jeudi en milieu d’après-midi, après une nouvelle entrevue avec le recteur.
Manon PERELLI