D’ici quelques jours, avec la rentrée des classes, nombre de néo-titulaires de l’Education Nationale insulaires prendront la direction du continent pour leur premier poste. Car, comme bien souvent, ces premières affectations sont placées sous le signe des mutations. Mais cette année, un peu plus que d’habitude, la pilule a du mal à passer.
En effet, une dizaine de jeunes Corses, fraichement diplômés des concours de l’Education nationale, se sont rassemblés ce mardi matin devant le rectorat d’Académie à Ajaccio, afin de dénoncer ce qu’ils qualifient « d’hérésie du système de mutation ». Car si les mutations sont monnaie courante pour tout jeune diplômé de l’Education Nationale, en Corse elles seraient quasi systématiques, alors même qu’il existe des dizaines de postes vacants dans chaque matière. Une situation incompréhensible et injuste pour ces néo-titulaires : « Certains d’entre nous sont mariés, pacsés, parents, en situation de handicap, étudiants en thèse à l’Université de Corse. Nous avons formulé le vœu unique « Académie de Corse » et l’Etat nous mute loin de nos familles. Pourquoi ? », déplorent-ils.
« Une incohérence au niveau du système de mutation »
« Suite à nos affectations, on a demandé des affectations à titre provisoire dans l’Académie de Corse, qui ont toutes été refusées. Tous les néo-titulaires formés en Corse sont mutés sur le continent, que ce soit dans l’Académie de Paris, de Créteil ou de Nice. On est mutés sur le continent et ça nous coute très cher de louer un appartement. Il y a une incohérence au niveau du système de mutation », appuie quant à elle Christelle Moretti, jeune CPE mutée à Paris. « On sait qu’il y a des postes mais le barème de l’Académie fait qu’on ne peut pas y accéder », rajoute-t-elle. Car, selon la jeune femme, les postes vacants qui existeraient dans chaque matière seraient en effet pourvus par des contractuels non formés, parfois venus du continent, à qui on ferait avant tout appel pour des raisons budgétaires.
Une action qui se poursuit
Après avoir rencontré le recteur en fin de matinée, et être ressortis de l’entrevue sans réelles réponses, les néo-titulaires de l’Education Nationale insulaires comptent désormais faire entendre leur voix auprès de Pierre Ghionga, qui représentera l’Exécutif, mercredi matin, à Corte.
Par ailleurs, ils invitent également la population, les élus, les candidats aux élections territoriales à une réunion ce même jour dans la cité paoline à 16 heures au café de France, place Padoue, afin de se positionner en faveur de leurs demandes d’affectations en Corse, et de l’élaboration d’un cadre spécifique dérogatoire pour l’Académie de Corse.
Manon PERELLI
En effet, une dizaine de jeunes Corses, fraichement diplômés des concours de l’Education nationale, se sont rassemblés ce mardi matin devant le rectorat d’Académie à Ajaccio, afin de dénoncer ce qu’ils qualifient « d’hérésie du système de mutation ». Car si les mutations sont monnaie courante pour tout jeune diplômé de l’Education Nationale, en Corse elles seraient quasi systématiques, alors même qu’il existe des dizaines de postes vacants dans chaque matière. Une situation incompréhensible et injuste pour ces néo-titulaires : « Certains d’entre nous sont mariés, pacsés, parents, en situation de handicap, étudiants en thèse à l’Université de Corse. Nous avons formulé le vœu unique « Académie de Corse » et l’Etat nous mute loin de nos familles. Pourquoi ? », déplorent-ils.
« Une incohérence au niveau du système de mutation »
« Suite à nos affectations, on a demandé des affectations à titre provisoire dans l’Académie de Corse, qui ont toutes été refusées. Tous les néo-titulaires formés en Corse sont mutés sur le continent, que ce soit dans l’Académie de Paris, de Créteil ou de Nice. On est mutés sur le continent et ça nous coute très cher de louer un appartement. Il y a une incohérence au niveau du système de mutation », appuie quant à elle Christelle Moretti, jeune CPE mutée à Paris. « On sait qu’il y a des postes mais le barème de l’Académie fait qu’on ne peut pas y accéder », rajoute-t-elle. Car, selon la jeune femme, les postes vacants qui existeraient dans chaque matière seraient en effet pourvus par des contractuels non formés, parfois venus du continent, à qui on ferait avant tout appel pour des raisons budgétaires.
Une action qui se poursuit
Après avoir rencontré le recteur en fin de matinée, et être ressortis de l’entrevue sans réelles réponses, les néo-titulaires de l’Education Nationale insulaires comptent désormais faire entendre leur voix auprès de Pierre Ghionga, qui représentera l’Exécutif, mercredi matin, à Corte.
Par ailleurs, ils invitent également la population, les élus, les candidats aux élections territoriales à une réunion ce même jour dans la cité paoline à 16 heures au café de France, place Padoue, afin de se positionner en faveur de leurs demandes d’affectations en Corse, et de l’élaboration d’un cadre spécifique dérogatoire pour l’Académie de Corse.
Manon PERELLI