Sur les draps, les baies vitrées, les fenêtres, les linges étendus... elles sont de partout ! A la fin du mois de septembre, c'est le retour en Corse des Halyomorpha halys, plus communément appelées punaises diaboliques. Cette espèce exotique venue de Chine serait arrivée sur l'ile en 2018, depuis, elle envahit les domiciles des Corses mais surtout des habitants de la Plaine Orientale jusqu'au Fiumorbu.
Leur caractéristique principale ? Se rassembler. "C'est une espèce grégaire qui cherche des refuges pour hiverner, c'est pour cela que les gens perçoivent la nuisance", assure Marie-Cécile Andrei-Ruiz, responsable de l’observatoire et du conservatoire des invertébrés de Corse à l'Office de l'environnement de la Corse (OEC). Malheureusement, l'insecte étant dans son milieu naturel, il n'est pas facile de s'en débarrasser. "On peut mettre des moustiquaires, les insecticides dans les maisons sont peu recommandés. Sinon il y a l'élimination physique...", poursuit-elle. Mais attention à ne surtout pas les écraser car vous risquerez de le regretter. Dès que l'insecte se sent en danger, son mécanisme de défense s'enclenche et celui-ci libère une odeur nauséabonde."
Selon la spécialiste des insectes, deux solutions sont donc préconisées pour les éliminer : les attraper et les enfermer dans un sac au congélateur pendant plusieurs jours car le froid les assomme et les tue. Vous avez aussi le choix de les plonger dans un seau d'eau savonneuse. "Le savon détruit la pellicule hydrophobe de l'insecte qui lui permet d’être imperméable et il se noie".
Des espèces exotiques très surveillées
A l'office, l'insecte est bien connu. Pendant l'automne et le printemps, les agents reçoivent des dizaines de signalements sur le site de le site ALIEM géré par l'OEC. "La dernière fois nous avons reçu des photos de pelles remplies de punaises", poursuit l'entomologiste. Les "diaboliques" font partie de ces espèces envahissantes introduites à cause du transports de matériaux en provenance d’Asie. Comme elles, de nombreux insectes sont surveillés par la l'OEC à cause des ravages potentiels, qu'ils pourraient causer sur la biodiversité ou sur la santé humaine. "Nous surveillons de très près depuis des années l'arrivée du frelon asiatique qui menacerait l'équilibre insulaire aussi bien concernant les espèces que pour les cultures", précise la scientifique. Pour veiller à ce que ces espèces ne se propagent pas, l'office de l'environnement a développé deux programmes de recherches "Nous avons besoin que les gens qui remarquent des espèces qu'ils ne connaissent pas n'hésitent pas à nous les signaler. Sans cela, nous pourrions passer à côté d'un nouvel insecte dévastateur pour la biodiversité".
Les signalements se font en cliquant sur l'onglet signalement ici.
Leur caractéristique principale ? Se rassembler. "C'est une espèce grégaire qui cherche des refuges pour hiverner, c'est pour cela que les gens perçoivent la nuisance", assure Marie-Cécile Andrei-Ruiz, responsable de l’observatoire et du conservatoire des invertébrés de Corse à l'Office de l'environnement de la Corse (OEC). Malheureusement, l'insecte étant dans son milieu naturel, il n'est pas facile de s'en débarrasser. "On peut mettre des moustiquaires, les insecticides dans les maisons sont peu recommandés. Sinon il y a l'élimination physique...", poursuit-elle. Mais attention à ne surtout pas les écraser car vous risquerez de le regretter. Dès que l'insecte se sent en danger, son mécanisme de défense s'enclenche et celui-ci libère une odeur nauséabonde."
Selon la spécialiste des insectes, deux solutions sont donc préconisées pour les éliminer : les attraper et les enfermer dans un sac au congélateur pendant plusieurs jours car le froid les assomme et les tue. Vous avez aussi le choix de les plonger dans un seau d'eau savonneuse. "Le savon détruit la pellicule hydrophobe de l'insecte qui lui permet d’être imperméable et il se noie".
Des espèces exotiques très surveillées
A l'office, l'insecte est bien connu. Pendant l'automne et le printemps, les agents reçoivent des dizaines de signalements sur le site de le site ALIEM géré par l'OEC. "La dernière fois nous avons reçu des photos de pelles remplies de punaises", poursuit l'entomologiste. Les "diaboliques" font partie de ces espèces envahissantes introduites à cause du transports de matériaux en provenance d’Asie. Comme elles, de nombreux insectes sont surveillés par la l'OEC à cause des ravages potentiels, qu'ils pourraient causer sur la biodiversité ou sur la santé humaine. "Nous surveillons de très près depuis des années l'arrivée du frelon asiatique qui menacerait l'équilibre insulaire aussi bien concernant les espèces que pour les cultures", précise la scientifique. Pour veiller à ce que ces espèces ne se propagent pas, l'office de l'environnement a développé deux programmes de recherches "Nous avons besoin que les gens qui remarquent des espèces qu'ils ne connaissent pas n'hésitent pas à nous les signaler. Sans cela, nous pourrions passer à côté d'un nouvel insecte dévastateur pour la biodiversité".
Les signalements se font en cliquant sur l'onglet signalement ici.
Comment distinguer la punaise diabolique ?
L'espèce asiatique peut surtout être facilement confondue avec Rhaphigaster nebulosa qui porte une aiguille abdominale parallèle au corps, une pointe orientée vers la tête (visible de dessous) et qui présente des taches blanches qui cernent la partie dorsale de l'abdomen plutôt parallélépipédiques alors qu'elles sont plus triangulaires chez la punaise diabolique. Enfin, cette dernière a des taches sur les antennes groupées en 2 zones blanches au lieu de trois chez la Rhaphigaster nebulosa.
Pour différencier la punaise diabolique (Halyomorpha halys) de ses "cousines" locales, rendez-vous sur le site : http://ephytia.inra.fr/fr/C/20537/Agiir-Mieux-connaitre-et-declarer-la-punaise-diabolique