C’est la première fois que j’adresse mes vœux en ma qualité de maire de Bastia. C’est bien sûr un grand honneur, qui impose de se situer au-dessus des logiques partisanes, pour être à l’écoute et au service de toutes et de tous. C’est aussi une responsabilité importante, que je souhaite assumer en refusant la langue de bois protocolaire, et en m’adressant avec sincérité à celles et ceux qui me feront l’honneur de me lire.
Prima di tuttu, duncque, è di core, pace è salute à tutte è à tutti. Pinsendu più particularmente à quelli chì sò ind’è i strazii è ind’è l’affanni : a malatia, u disimpiegu, a solitudine, a preacrità, a priggiò… chi l’annu 2015 sia più dolce è più felice.
Plus largement, les vœux d’un responsable politique sont aussi l’expression des priorités et des principes qu’il s’engage à défendre et mettre en œuvre. A cet égard, 2015 sera sans doute une année importante, voire décisive. Pour Bastia, d’abord. En mars 2014, le suffrage universel a parlé. Notre ville a décidé d’écrire un nouveau chapitre de son histoire. L’alternative au système en place depuis un demi-siècle s’est mise en place de façon démocratique et apaisée. Elle n’en reste pas moins porteuse d’un changement profond, dans la méthode comme sur le fond. Et elle a vocation à s’élargir, en s’ouvrant à d’autres forces politiques, et en impliquant plus largement encore la population à travers les conseils de quartier. Dans un contexte financier et budgétaire difficile, de nombreux chantiers nous attendent en 2015 : parkings et logements à construire, activité commerciale et attractivité économique à dynamiser, politique sociale, culturelle et en faveur de la jeunesse à renforcer, ouverture sur la Méditerranée à concrétiser…Bastia a des atouts majeurs à faire valoir. Elle s’affirme aussi, aux plans symbolique et politique, et cette fois ci pour l’ensemble de l’île, comme une locomotive et comme un modèle.
2015 sera en effet, pour la Corse, une année charnière. Les difficultés économiques et sociales majeures que rencontre l’île ne pourront être dépassées que par une véritable révolution tranquille. Celle incarnée par la construction d’une large plate-forme de progrès rassemblant et mobilisant toutes les forces vives de cette île et de ce peuple autour d’un véritable projet collectif. La Corse se donnera ainsi les moyens d’affronter victorieusement les difficultés du présent et de construire les fondements d’une véritable émancipation culturelle, économique, sociale et politique. Les conditions pour la création d’une telle dynamique n’ont jamais été aussi favorables : votes majoritaires, voire unanimes de l’Assemblée de Corse sur des sujets essentiels, consensus large sur la question des prisonniers politiques, aspiration de très nombreux élus à la rupture avec un système qui soumet la décision politique à des pressions de tous ordres, annonce du dépôt des armes par le FLNC et absence de surenchère d’autres branches de la clandestinité, aspiration largement majoritaire des Corses à une nouvelle donne, volonté exemplaire de la jeunesse corse de s’investir dans la construction d’une société forte de son identité, de sa culture, et de son ouverture au monde…Nous n’avons pas le droit de laisser, une nouvelle fois, passer la chance qui s’offre à nous. Tout comme l’Etat n’a pas le droit, par indifférence, intransigeance, ou aveuglement, de fermer la porte au dialogue, et à une solution politique négociée qui permette de sortir par le haut d’un conflit qui dure, pour la période contemporaine, depuis un demi-siècle.
Per 2015, ch’ellu s’avvii sempre di più u nostru populu nant’à a strada di a demucrazia vera, di l’emancipazione, è di a libertà !
Prima di tuttu, duncque, è di core, pace è salute à tutte è à tutti. Pinsendu più particularmente à quelli chì sò ind’è i strazii è ind’è l’affanni : a malatia, u disimpiegu, a solitudine, a preacrità, a priggiò… chi l’annu 2015 sia più dolce è più felice.
Plus largement, les vœux d’un responsable politique sont aussi l’expression des priorités et des principes qu’il s’engage à défendre et mettre en œuvre. A cet égard, 2015 sera sans doute une année importante, voire décisive. Pour Bastia, d’abord. En mars 2014, le suffrage universel a parlé. Notre ville a décidé d’écrire un nouveau chapitre de son histoire. L’alternative au système en place depuis un demi-siècle s’est mise en place de façon démocratique et apaisée. Elle n’en reste pas moins porteuse d’un changement profond, dans la méthode comme sur le fond. Et elle a vocation à s’élargir, en s’ouvrant à d’autres forces politiques, et en impliquant plus largement encore la population à travers les conseils de quartier. Dans un contexte financier et budgétaire difficile, de nombreux chantiers nous attendent en 2015 : parkings et logements à construire, activité commerciale et attractivité économique à dynamiser, politique sociale, culturelle et en faveur de la jeunesse à renforcer, ouverture sur la Méditerranée à concrétiser…Bastia a des atouts majeurs à faire valoir. Elle s’affirme aussi, aux plans symbolique et politique, et cette fois ci pour l’ensemble de l’île, comme une locomotive et comme un modèle.
2015 sera en effet, pour la Corse, une année charnière. Les difficultés économiques et sociales majeures que rencontre l’île ne pourront être dépassées que par une véritable révolution tranquille. Celle incarnée par la construction d’une large plate-forme de progrès rassemblant et mobilisant toutes les forces vives de cette île et de ce peuple autour d’un véritable projet collectif. La Corse se donnera ainsi les moyens d’affronter victorieusement les difficultés du présent et de construire les fondements d’une véritable émancipation culturelle, économique, sociale et politique. Les conditions pour la création d’une telle dynamique n’ont jamais été aussi favorables : votes majoritaires, voire unanimes de l’Assemblée de Corse sur des sujets essentiels, consensus large sur la question des prisonniers politiques, aspiration de très nombreux élus à la rupture avec un système qui soumet la décision politique à des pressions de tous ordres, annonce du dépôt des armes par le FLNC et absence de surenchère d’autres branches de la clandestinité, aspiration largement majoritaire des Corses à une nouvelle donne, volonté exemplaire de la jeunesse corse de s’investir dans la construction d’une société forte de son identité, de sa culture, et de son ouverture au monde…Nous n’avons pas le droit de laisser, une nouvelle fois, passer la chance qui s’offre à nous. Tout comme l’Etat n’a pas le droit, par indifférence, intransigeance, ou aveuglement, de fermer la porte au dialogue, et à une solution politique négociée qui permette de sortir par le haut d’un conflit qui dure, pour la période contemporaine, depuis un demi-siècle.
Per 2015, ch’ellu s’avvii sempre di più u nostru populu nant’à a strada di a demucrazia vera, di l’emancipazione, è di a libertà !