Corse Net Infos - Pure player corse

Les vœux de Paul Giacobbi et Camille de Rocca Serra


le Mercredi 31 Décembre 2014 à 18:42

Les vœux de Paul Giacobbi, député de la Haute-Corse et président du conseil exécutif de Corse et Camille de Rocca Serra, conseiller territorial, député de la Corse-du-Sud



Les vœux de Paul Giacobbi et Camille de Rocca Serra

Paul Giacobbi, député de la Haute-Corse et président du conseil exécutif de Corse 

Madame, Mademoiselle, Monsieur, Chers compatriotes, Chers amis, 
En cette fin d’année, au nom de la CTC, je vous présente tous mes voeux pour l’année 2015. Cette période de bonheur, de joie et de fêtes est aussi un moment de solidarité. Nous devons avoir une pensée pour ceux qui sont malades, dans le deuil, qui souffrent, ceux qui recherchent un emploi et ceux ayant un problème de logement. 


La Corse a connu la violence mais aujourd’hui, nous pouvons le dire avec bonheur, le débat politique ne s’accompagne plus de la violence. Ce débat politique se tient au sein de l’Assemblée de Corse, avec vos représentants. Ils débattent au grand jour, parfois durant des nuits entières, mais toujours dans la transparence. Vous savez qu’ils travaillent à la recherche d’un consensus pour ce que doit être la Corse de demain, pour dire comment elle doit se transformer et comment elle doit évoluer vers plus de responsabilités, d’autonomie. À votre service ! 


L’Etat doit prendre en compte les demandes de l’Assemblée de Corse, doit écouter ses demandes, fruit de la réflexion et du travail démocratique. Il doit accepter de nous suivre, doit accomplir ce qu’il est en droit et en devoir d’accomplir. Ce que nous demandons est toujours raisonnable et censé. L’état doit prendre en compte le fait que la violence politique a cessé. Il doit saisir l’occasion de l’année 2015 pour respecter ses engagements anciens, déjà renouvelés bien des fois, mais jamais encore complètement satisfaits concernant le rapprochement des personnes détenues. Nous prendrons, au plus vite, les initiatives pour faire avancer ce dossier douloureux, ce dossier humain que l’on ne doit pas perdre de vue en cette fin d’année, en ce moment de fêtes. 

Enfin, au cours de l’année 2015, nous allons continuer à travailler à votre service, sur les routes avec nos services à qui je tiens à rendre hommage, car aux cours des récentes intempéries, ils ont vraiment réalisé un travail de grande qualité. Nous continuerons aussi à porter nos efforts, notre dévouement et nos compétences sur le chemin de fer, dans l’aérien, dans tous les équipements, les infrastructures, les lycées, les collèges, l’Université, … dans tous les secteurs où la CTC intervient. 


Nous aurons aussi, en ce début d’année, à achever le sauvetage de cette grande compagnie qu’est la SNCM. Aujourd’hui au tribunal de commerce, son avenir a été confirmé par la décision de l’Union Européenne. Cette décision permet d’assurer la continuité du service publique tel que nous l’avons souhaitée, mais aussi et surtout la reprise d’une grande partie des personnels. Une 

partie insuffisante bien sûr mais c’est plus de la moitié des emplois que nous devrions sauver et ce, dans les conditions du pavillon français de premier registre, c’est-à-dire avec des conditions sociales faisant l’honneur du transport maritime français. Nous continuerons de travailler à ce dossier essentiel pour la Corse. 

Mes chers amis, c’est la fin de l’année, l’aube d’une année nouvelle. à toutes, à tous, à chacun, comme on le dit « in Venacu : Pace Salute ! » 


Les vœux de Paul Giacobbi et Camille de Rocca Serra

Camille de Rocca Serra, député de la Corse-du-Sud
Chères Concitoyennes, Chers Concitoyens, 
A l’aube de cette année 2015, je vous adresse mes voeux les plus sincères et les plus chaleureux. A chacun, je souhaite la santé, à tous la paix et la prospérité.
L’année qui s’achève a été ponctuée d’évènements marquants au niveau mondial. Je pense à l’expansion de l’Etat Islamique, à ses exactions publiques et filmées avec la décapitation de plusieurs otages occidentaux, et à la persécution des chrétiens d’Orient qui sont pourchassés pour leur foi. Je pense aussi au conflit russo-ukrainien aux portes de l’Europe. Ou encore à la prolifération de l’épidémie Ebola en Afrique équatoriale.
Autant d’épisodes dramatiques qui menacent l’Humanité dans son intégralité et ont suscité en Corse comme ailleurs des réactions d’indignation et de révolte.
 
Dans notre île, nous retiendrons le dépôt des armes du mouvement indépendantiste clandestin dont nous ne pouvons tous que nous réjouir. C’est une avancée à relever et à saluer en espérant qu’il s’agisse d’une décision pérenne et définitive. J’ai pour ma part toujours condamner la violence. Seule le débat démocratique permettra à notre île d’avancer. Ceux qui veulent servir la Corse doivent s’inscrire dans cette démarche.
Nous retiendrons aussi l’issue des échéances électorales qui se sont déroulées en 2014. Municipales, Communautaires, Européennes et Sénatoriales… Toutes ont marqué une progression de la famille gaulliste et libérale, et par là même une volonté de rompre avec les majorités nationale et régionale, aussi bien sur le fond que sur les pratiques politiciennes. 2015 sera également ponctuée d’épisodes électoraux, au mois de mars, avec la tenue des élections cantonales et vraisemblablement avec les territoriales en décembre. Les Corses pourront à ces occasions faire entendre leurs voix pour l’avenir de notre île.
 
Pour les générations qui arrivent, la Corse doit s’offrir un autre horizon, une autre destinée. Notre île doit développer ses atouts, libérer ses talents, et valoriser ses savoir faire dans le respect de ses patrimoines naturel et culturel. Notre identité ne doit pas se concevoir par repli et réaction, mais bien par ouverture au monde.
C’est l’occasion d’engager notre île sur la voie d’un développement raisonné qui offre à chacun la possibilité de vivre, de travailler et de prospérer sur notre terre. J’ai la conviction que seul le dynamisme économique permettra à la Corse de construire son avenir par elle-même, de garantir la cohésion sociale et d’ouvrir des perspectives favorables aux générations futures.
 
Nous nous devons de redonner espoir et confiance à notre jeunesse, l’aider à réaliser ses rêves et à bâtir l’avenir, et l’accompagner sur le chemin du succès. N’ayons pas peur de faire vivre l’espoir.
Si pendant longtemps la Corse a été une terre d’émigration, c’est bien parce qu’elle n’était pas en mesure d’assurer un avenir à chacun. Ce temps doit aujourd’hui être révolu.
De nos jours, tout corse doit pouvoir avoir le choix de partir ou de rester, d’entreprendre, d’innover, d’exercer ses talents et de réussir dans notre île, pour pouvoir vivre dignement des fruits de son travail.
Voilà l’ambition que nous devons partager pour notre jeunesse et par laquelle celle-ci pourra construire une Corse moderne et résolument tournée vers l’avenir.
Je travaille au quotidien pour créer et optimiser les moyens qui permettront le développement de notre économie au bénéfice de tous. Nous devons être rassemblés pour concrétiser et partager cette ambition. Privilégions ce qui nous rassemble au lieu de nous cristalliser sur ce qui nous divise.
 
En cette fin d’année, ma pensée va aux plus démunis, à ceux qui se trouvent dans la détresse et qui ont perdu un être cher au cours de l’année écoulée. Plus que jamais, la solidarité, valeur fondatrice de notre société, doit se concrétiser. Au-delà de la nécessaire action publique, je veux tout particulièrement saluer celle des nombreux bénévoles et associatifs qui relèvent cette mission au quotidien.
Je formule le souhait que la Corse prenne le parti de l’avenir, celui d’une société fière de sa jeunesse, entreprenante et innovante ainsi que celui de la solidarité entre les Hommes, entre les générations et entre les territoires,
Paci e Saluta a tutti