"Simu felici d'esse cù voi sta sera. Oghje simu cuntenti di riceve u secretariu naziunale di u partitu Jean-Christophe Angelini. Ci spiecarà parché ùn simu micca andati incù Femu a Corsica, parché avemu fattu u gruppu à l'assemblea, svilupà dinò e rilazione di a magiurità tarrituriale di Corsica è e difficultà di u statu è u casu di i prigiunieri pulitichi ».
Jean-Christophe Angelini remerciait en tout premier lieu les personnes présentes en précisant que la rencontre n’était pas une réunion à caractère électoral, « nous n'avons pas d'élections programmées pour le moment. Nous mettons un point d'honneur à rencontrer nos militants et nos sympathisants, dans un devoir de vérité et de clarté concernant la situation politique et les relations entre les composantes de la majorité.[...]. Parler des dossiers importants notamment dans le domaine du public, le maritime, le transport, les déchets, la précarité, et des plus fondamentaux comme les prisonniers et la langue Corse. [...]".
L'union qui ne s'est pas faite avec Femu a Corsica a également été expliquée.
"Après des mois voire des années de débats internes et parfois externes, nous avons tranché. Le PNC n’a pas souhaité demeurer dans la démarche de Femu, alors même qu’il l'a créé aux côtés d'Inseme en 2010 pour les territoriales de l’époque. Ceci s’explique par des choix politiques très clairs. Nous voulons demeurer un parti de militants, demeurer pleinement fidèles à nos fondamentaux et nous inscrire dans une vision critique en même tant que loyale dans la majorité territoriale et de son combat. Nous voulons repenser le rapport à l’État en des termes plus offensifs et enfin construire un projet de société. Ce qui nous distingue dans une large part de la démarche de Femu et qui justifie amplement un retour au parti. Ceci étant dit le plus important est que cette diversité reste synonyme d’unité. Et en aucun cas, cette pluralité n’entraîne des divisions ou des conflits. Les choses sont donc claires. Un PNC fort dans une majorité unie" précisait le secrétaire général.
Le micro a été par la suite laissé à l’assemblée. Un débat lancé par l'intervention d'André d’Oriano, restaurateur de plage à Lisula.
"L’assemblée de Corse aurait dû essayer de constituer une commission avec les services de la DDTT pour aller dans chaque micro région et traiter les AOT et la position des établissements de plage au cas par cas.[...]". Un sujet d'actualité qui touche l'île, ses 1040 kilomètres de côtes et ses 200 établissements de plage. Jean-Christophe Angelini y a répondu directement. "[...] Il y a eu l'avant Bonnet qui a pu donner lieu à un certain nombre de dérives, la période Bonnet qui était ubuesque, l'après avec tantôt la complaisance et le laxisme[...]. Nous PNC nous disons une chose simple. On en peut pas rayer d'un trait de plume 20 ou 30 années. Et quelques soient les solutions envisagées, il faut les inscrire dans une transition car nous ne pouvons pas fragiliser plusieurs milliers d'emplois directs et indirects en disant vous avez l'AOT ou vous ne l'avez plus[...]".
Le PNC donne rendez-vous aux militants et sympathisants d'Aleria, le jeudi 21 mars à 18h, à la Maison des associations.