À L'Île-Rousse, ce lundi 7 octobre, des parents d’élèves et des citoyens se sont réunis à l’heure de la sortie des écoles pour protester contre la construction de deux immeubles de 50 logements, situés à proximité immédiate de l’école Albert Camus. Les manifestants craignent que ce projet immobilier ait un impact négatif sur la sécurité des élèves, notamment en modifiant leur cheminement quotidien vers les établissements scolaires. « Il n’y a pas de blocage aujourd’hui car nous ne souhaitions pas impacter les usagers. Ce qui nous intéresse, c’est d’alerter les pouvoirs publics et de sensibiliser la population », explique Anne Farrucci, déléguée des parents d’élèves de l’école Albert Camus. Le projet, situé sur un terrain limitrophe des écoles, est perçu comme une menace pour la sécurité des élèves. Les parents dénoncent notamment la modification du cheminement des enfants vers les établissements et l’augmentation du trafic aux heures d’entrée et de sortie des classes.
« L’entrée des immeubles se fera dans le rond-point, ce qui va couper le passage protégé et entraîner la suppression des barrières de sécurité. À 16h30, comme à 8h30, la circulation est déjà très dense autour des écoles. Avec la construction de ces immeubles, le flux de voitures va encore augmenter, ce qui représente un danger évident pour nos enfants », poursuit Anne Farrucci.
Le permis de construire, initialement déposé en juillet 2023, avait été retiré par les services de la mairie à la suite d’un désaccord concernant la hauteur des bâtiments. « Le projet a été modifié, la hauteur a été abaissée de deux mètres, mais les problèmes de sécurité demeurent. Ce n’est pas la hauteur des immeubles qui nous inquiète le plus, c’est l’impact sur la sécurité des enfants », insiste une autre parent d’élève.
Au-delà des questions de sécurité, les manifestants pointent également du doigt le manque de places de stationnement prévues pour la future résidence. « 75 places pour 50 logements, ça fait 1,5 place par appartement. Or, aujourd’hui, les familles ont souvent deux ou trois voitures. Où vont se garer les habitants qui auront plus d’un véhicule ? Et les visiteurs ? Sans parler des parents qui viennent chercher leurs enfants à l’école ou qui ont des rendez-vous médicaux à proximité », s’est interrogée une mère de famille présente sur place. Les nuisances liées au chantier inquiètent également les parents. La construction, qui devrait durer environ deux ans, pourrait perturber le quotidien scolaire des élèves. « Les camions de chantier, les va-et-vient incessants et le bruit risquent de perturber les enfants pendant leurs heures de classe. Et puis, il y a la poussière et les nuisances environnementales. L’école est à quelques mètres du chantier, les enfants seront directement exposés », a souligné un autre manifestant.
« Nous agissons aujourd’hui en tant que parents d’élèves et citoyens, pour la sécurité de nos enfants, mais aussi pour leur avenir. Ce terrain pourrait être bien mieux utilisé. Nous demandons à la mairie ou à une collectivité de se porter acquéreur et d’y créer un espace vert ou un lieu de loisirs, un parc ou un city stade. Ce genre d’endroit manque cruellement à L'Île-Rousse », a ajouté Anne Farrucci.
Les parents d’élèves sont déterminés à poursuivre leur mobilisation jusqu’à obtenir une réponse des autorités compétentes. « Nous ne lâcherons pas. Tant que les questions de sécurité ne seront pas prises en compte, nous continuerons à nous mobiliser. Nous attendons de voir si la CdC (Collectivité de Corse) acceptera la modification de la voirie. Pour cela, il ne faut pas juste regarder les plans, il faut venir sur le terrain, voir la réalité des choses. Nous, on y est tous les jours, on voit les dangers qui existent », a conclu la déléguée des parents d’élèves.
Face à cette situation, les manifestants espèrent que leur action permettra de faire évoluer les choses et d’éviter ce qu’ils considèrent comme un projet dangereux pour la sécurité et le bien-être des enfants de la commune.
« L’entrée des immeubles se fera dans le rond-point, ce qui va couper le passage protégé et entraîner la suppression des barrières de sécurité. À 16h30, comme à 8h30, la circulation est déjà très dense autour des écoles. Avec la construction de ces immeubles, le flux de voitures va encore augmenter, ce qui représente un danger évident pour nos enfants », poursuit Anne Farrucci.
Le permis de construire, initialement déposé en juillet 2023, avait été retiré par les services de la mairie à la suite d’un désaccord concernant la hauteur des bâtiments. « Le projet a été modifié, la hauteur a été abaissée de deux mètres, mais les problèmes de sécurité demeurent. Ce n’est pas la hauteur des immeubles qui nous inquiète le plus, c’est l’impact sur la sécurité des enfants », insiste une autre parent d’élève.
Au-delà des questions de sécurité, les manifestants pointent également du doigt le manque de places de stationnement prévues pour la future résidence. « 75 places pour 50 logements, ça fait 1,5 place par appartement. Or, aujourd’hui, les familles ont souvent deux ou trois voitures. Où vont se garer les habitants qui auront plus d’un véhicule ? Et les visiteurs ? Sans parler des parents qui viennent chercher leurs enfants à l’école ou qui ont des rendez-vous médicaux à proximité », s’est interrogée une mère de famille présente sur place. Les nuisances liées au chantier inquiètent également les parents. La construction, qui devrait durer environ deux ans, pourrait perturber le quotidien scolaire des élèves. « Les camions de chantier, les va-et-vient incessants et le bruit risquent de perturber les enfants pendant leurs heures de classe. Et puis, il y a la poussière et les nuisances environnementales. L’école est à quelques mètres du chantier, les enfants seront directement exposés », a souligné un autre manifestant.
« Nous agissons aujourd’hui en tant que parents d’élèves et citoyens, pour la sécurité de nos enfants, mais aussi pour leur avenir. Ce terrain pourrait être bien mieux utilisé. Nous demandons à la mairie ou à une collectivité de se porter acquéreur et d’y créer un espace vert ou un lieu de loisirs, un parc ou un city stade. Ce genre d’endroit manque cruellement à L'Île-Rousse », a ajouté Anne Farrucci.
Les parents d’élèves sont déterminés à poursuivre leur mobilisation jusqu’à obtenir une réponse des autorités compétentes. « Nous ne lâcherons pas. Tant que les questions de sécurité ne seront pas prises en compte, nous continuerons à nous mobiliser. Nous attendons de voir si la CdC (Collectivité de Corse) acceptera la modification de la voirie. Pour cela, il ne faut pas juste regarder les plans, il faut venir sur le terrain, voir la réalité des choses. Nous, on y est tous les jours, on voit les dangers qui existent », a conclu la déléguée des parents d’élèves.
Face à cette situation, les manifestants espèrent que leur action permettra de faire évoluer les choses et d’éviter ce qu’ils considèrent comme un projet dangereux pour la sécurité et le bien-être des enfants de la commune.