Sampiero Sanguinetti sera ce samedi 15 décembre à partir de 15 heures à la librairie Ambrogi de Lisula où il dédicacera son dernier ouvrage, " Corse, l'option démocratique".
Que dit-il dans cet ouvrage ?
" Est-il bien utile de demander aux électeurs d'élire des représentants, de faire des choix si c'est pour ne pas les respecter ? Est-il bien utile d'entretenir des institutions régionales ? Quel sens donne-t-on en France au mot démocratie ? À quoi fait-on référence lorsqu'on parle sur toutes les tribunes politiques et à tout bout de champ de la "République "?
"Il existe chez nous mais plus largement en Europe et dans le monde un véritable malaise autour de cette notion de démocratie. Il semble de plus en plus tacitement admis que la démocratie ne serait qu'une option. Certes, tout le monde sait ce qu'il en est des promesses électorales. Mais, ce qui est plus grave encore, élites, qui se disent chez nous républicaines, et les grands investisseurs, lorsqu'ils estiment que le peuple s'est trompé, se croient de plus en plus autorisés à contourner ou enjamber ses décisions, et à user de tous les subterfuges possibles pour ne pas respecter ses choix.
Une telle dérive explique en partie la tentation de la violence chez certains citoyens, et plus largement le glissement des électorats vers l'abstention ou le populisme "
Que dit-il dans cet ouvrage ?
" Est-il bien utile de demander aux électeurs d'élire des représentants, de faire des choix si c'est pour ne pas les respecter ? Est-il bien utile d'entretenir des institutions régionales ? Quel sens donne-t-on en France au mot démocratie ? À quoi fait-on référence lorsqu'on parle sur toutes les tribunes politiques et à tout bout de champ de la "République "?
"Il existe chez nous mais plus largement en Europe et dans le monde un véritable malaise autour de cette notion de démocratie. Il semble de plus en plus tacitement admis que la démocratie ne serait qu'une option. Certes, tout le monde sait ce qu'il en est des promesses électorales. Mais, ce qui est plus grave encore, élites, qui se disent chez nous républicaines, et les grands investisseurs, lorsqu'ils estiment que le peuple s'est trompé, se croient de plus en plus autorisés à contourner ou enjamber ses décisions, et à user de tous les subterfuges possibles pour ne pas respecter ses choix.
Une telle dérive explique en partie la tentation de la violence chez certains citoyens, et plus largement le glissement des électorats vers l'abstention ou le populisme "