C'est à la bibliothèque de Bastia que Francesca Quilichini a découvert en 2012 l'existence de Marie-Emilie Réallon.
« Jean-Raphaël Cervoni m'avait chargé d'alimenter un de ses ouvrages et j’avais pioché dans les journaux d’époque détenus par la bibliothèque patrimoniale » - nous explique l'écrivaine qui découvre alors l’existence et le parcours de Marie Emilie Reallon, infirmière au grand cœur.
Mariée à un professeur de philosophie du collège de Corte, elle avait été émue de l’hommage des citoyens de Corte lors du décès accidentel de son mari le 7 juillet 1914 dans la vallée de la Restonica. Elle avait alors promis de toujours aider les Cortenais et les Corses en général.
Cet ouvrage est le fruit d’un travail de 6 ans de la journaliste qui a découvert une chronique tenue par Marie-Emilie. « Lorsqu’éclate la grande guerre, Marie-Emilie rejoint la Croix rouge et se porte volontaire pour venir en aide aux corses touchés par la guerre ». Dans ces chroniques, l’infirmière évoque 200 soldats corses. « Parmi eux, Antoine-Baptiste Marini de Calenzana, amputé des deux jambes et Pierre Mondoloni de Pruprià qui a perdu la vue dans la Somme » précise Francesca Quilichini.
Si Marie-Emilie est faite citoyenne de Corte en 1922 puis citoyenne de Corse en 1924, elle est aujourd’hui tombée dans l’oubli. Ce merveilleux travail de recherche nous replonge dans l’horreur de la grande guerre et des nombreux poilus corses tombés pour la France et nous fait découvrir ou redécouvrir l’existence de cette femme formidable, « l'infirmière des blessés corses de la Grande Guerre ».
* A paraitre en décembre
« Jean-Raphaël Cervoni m'avait chargé d'alimenter un de ses ouvrages et j’avais pioché dans les journaux d’époque détenus par la bibliothèque patrimoniale » - nous explique l'écrivaine qui découvre alors l’existence et le parcours de Marie Emilie Reallon, infirmière au grand cœur.
Mariée à un professeur de philosophie du collège de Corte, elle avait été émue de l’hommage des citoyens de Corte lors du décès accidentel de son mari le 7 juillet 1914 dans la vallée de la Restonica. Elle avait alors promis de toujours aider les Cortenais et les Corses en général.
Cet ouvrage est le fruit d’un travail de 6 ans de la journaliste qui a découvert une chronique tenue par Marie-Emilie. « Lorsqu’éclate la grande guerre, Marie-Emilie rejoint la Croix rouge et se porte volontaire pour venir en aide aux corses touchés par la guerre ». Dans ces chroniques, l’infirmière évoque 200 soldats corses. « Parmi eux, Antoine-Baptiste Marini de Calenzana, amputé des deux jambes et Pierre Mondoloni de Pruprià qui a perdu la vue dans la Somme » précise Francesca Quilichini.
Si Marie-Emilie est faite citoyenne de Corte en 1922 puis citoyenne de Corse en 1924, elle est aujourd’hui tombée dans l’oubli. Ce merveilleux travail de recherche nous replonge dans l’horreur de la grande guerre et des nombreux poilus corses tombés pour la France et nous fait découvrir ou redécouvrir l’existence de cette femme formidable, « l'infirmière des blessés corses de la Grande Guerre ».
* A paraitre en décembre