Michèle Ferrara est docteure en Histoire médiévale de l’Université de Corse. Son travail a reçu le prix de thèse (Communication Scientifique thèse mention Sciences Humaines et Sociales) de la Ville d’Ajaccio en 2021. « La connaissance de la Corse médiévale doit énormément à la Chronique du notaire Giovanni Della Grossa » souligne l’autrice. « Celle-ci, unique en son genre, hante les bibliothèques des historiens depuis sa rédaction au XVe siècle, devenant ainsi la référence cardinale ».
Cette chronique fut ensuite reprise par des continuateurs tels Monteggiani, Ceccaldi et Filippini et publiée pour la première fois à la fin du XVIe siècle, rééditée par G. C. Gregori au début du XIXe siècle. Traduite en français par l’abbé Letteron à la fin de celui-ci, elle est devenue un « monument » de l’historiographie insulaire. La ressource semble en effet inépuisable : Histoire politique, histoire sociale et culturelle, rapports humains, langue, climat, paysages… et la liste n’est pas exhaustive. « D’autant que l’auteur lui-même se dévoile dans ses écrits : aspects biographiques, liens familiaux et de sujétion, voyages » souligne M. Ferrara. « Suivre Giovanni Della Grossa est aussi un roman d’aventure en soi. La trame événementielle, les personnages historiques et les conflits ont cependant eu depuis toujours la préférence des analystes. Aujourd’hui, la vie des Corses du Moyen Âge est mieux connue notamment grâce à l’archéologie et aux recherches dans les archives ».
Ainsi que se propose de le montrer cet ouvrage, la Chronique de Giovanni Della Grossa vient en renfort pour en explorer ses multiples dimensions.
Cette chronique fut ensuite reprise par des continuateurs tels Monteggiani, Ceccaldi et Filippini et publiée pour la première fois à la fin du XVIe siècle, rééditée par G. C. Gregori au début du XIXe siècle. Traduite en français par l’abbé Letteron à la fin de celui-ci, elle est devenue un « monument » de l’historiographie insulaire. La ressource semble en effet inépuisable : Histoire politique, histoire sociale et culturelle, rapports humains, langue, climat, paysages… et la liste n’est pas exhaustive. « D’autant que l’auteur lui-même se dévoile dans ses écrits : aspects biographiques, liens familiaux et de sujétion, voyages » souligne M. Ferrara. « Suivre Giovanni Della Grossa est aussi un roman d’aventure en soi. La trame événementielle, les personnages historiques et les conflits ont cependant eu depuis toujours la préférence des analystes. Aujourd’hui, la vie des Corses du Moyen Âge est mieux connue notamment grâce à l’archéologie et aux recherches dans les archives ».
Ainsi que se propose de le montrer cet ouvrage, la Chronique de Giovanni Della Grossa vient en renfort pour en explorer ses multiples dimensions.