"Pour mémoire, au mois de Juillet 2017, lors de l’acquisition du domaine, Mr Savelli, n’avait pas hésité par l’intermédiaire de Via Campagnola à manipuler l’opinion publique en nous présentant comme « des gens originaires d’Afrique du nord aux affaires louches » souhaitant réaliser une opération immobilière sur le château du Prince Pierre. Il avait également invoqué que la perte d’une parcelle de 8 hectares mettrait en péril son exploitation qui se développait sur 130 hectares.
Il avait, fort de cette présentation mensongère, organisé avec le soutien de Via Campagnola une manifestation sur notre propriété pour s’opposer à notre projet viticole. Il y expliquait alors qu’il était impossible d’y planter des vignes et que notre projet n’était pas viable.
Face à tant de mensonges et une telle manipulation de l’opinion, nous avions publié le 26 Juillet 2017 un communiqué afin de rétablir les faits et la vérité : https://www.corsenetinfos.corsica/Polemique-autour-du-chateau-du-prince-Pierre-Droit-de-reponse-de-Jean-Raphael-et-Jean-Vincent-Grisoli_a28523.html
Nous expliquions alors que nous étions issus d’une veille famille Balanine, que Mr Savelli s’était engagé par écrit auprès des précédents propriétaires à libérer les lieux à première demande et que notre projet résidait simplement dans la création d’un domaine viticole et oléicole de qualité avec l’installation de Jean Vincent à la tête de cette exploitation comme Jeune Agriculteur.
Ce communiqué avait permis de rétablir la vérité et la population n’avait pas été bernée par la présentation mensongère de la situation effectuée par Via Campagnola et Mr Savelli.
Entre temps, grâce au fruit d’un énorme travail, 8 hectares de vignes ont été plantés et clôturés des le mois de mai 2018 et 10 autres hectares sont en cours de préparation pour l’année 2019.
Mr Savelli a quant à lui négocié avec la mairie de Calenzana la prise à bail de plus de 100 hectares supplémentaires, soit 12 fois la surface qu’il occupait auparavant sur notre domaine et cela en plus des 130 hectares qu’il exploitait déjà.
Malgré ses attaques injustes lors de l’installation de Jean Vincent en tant que Jeune viticulteur, nous n’avons jamais répondu agressivement alors même que notre nom et notre projet avaient été injustement salis publiquement. Les comportements violents ne sont pas dans notre nature ni dans notre culture. Dans les mois qui ont suivi le démarrage du projet, nous avons subi sans sourciller des contrôles MSA sur dénonciation ainsi que les pressions de Mr Savelli sur la mairie de Calenzana afin que cette dernière ne puisse nous accorder des baux pour mettre en œuvre la totalité de notre programme de plantation. Ce dernier réclamant systématiquement les parcelles sur lesquelles nous demandions des baux alors même que la mairie de Calenzana avait d’ores et déjà accepté le principe de lui concéder la location de 100 hectares sur d’autres parcelles contiguës à son exploitation.
Le contexte étant maintenant posé, nous souhaitons revenir sur les faits qui se sont déroulés le 21/12/18. Alors que nous finissions de travailler sur le domaine à la nuit tombée, Jean Vincent a été informé par un de nos collaborateurs que plusieurs personnes avec des lampes torches se trouvaient sur notre parcelle de vignes. Il se rend alors avec son véhicule sur cette parcelle où il trouve un portail ouvert.
Il se rapproche, dans son véhicule, d’un premier groupe de personnes et reconnait parmi elles Mr Savelli à qui il demande calmement l’objet de sa présence de nuit sur notre domaine.
Mr Savelli n’a absolument pas invoqué la présence d’une chèvre sur notre parcelle mais l’a insulté avant de le frapper violemment à la tête. Il a essayé ensuite de l’étrangler en lui disant « je vais te crever ». Jean Vincent a réussi à s’échapper avec son véhicule de ce premier guet-apens.
Quelques minutes après, lors de notre retour sur Calvi, le beau-père de Mr Savelli déboule avec son véhicule sur la route départementale devant le portail de leur propriété en nous faisant signe d’entrer sur leur propriété.
Bien évidemment, nous refusons. Jean Vincent descend alors du véhicule pour demander à son beau-père ce qu’il souhaitait exactement.
A ce moment-là, Mr Savelli déboule en courant de son portail et saute une seconde fois sur Jean Vincent. Une lutte s’en suit. Le beau-père de Mr Savelli tente de se mêler à la lutte avec l’aide d’une clé anglaise.
Jean Raphael sort alors à son tour du véhicule et l’en empêche sans le violenter. Une fois la lutte finie, nous remontons en voiture et repartons immédiatement sur Calvi pour soigner Jean Vincent.
Des plaintes croisées ont été déposées et une enquête de gendarmerie est actuellement en cours. Il nous semble important de préciser que la gendarmerie a pu d’ores et déjà constater matériellement que la seconde agression dont Jean Vincent a été victime a eu lieu sur la route départementale et non pas chez Mr Savelli comme Via Campagnola le relate.
Suite à ces deux agressions consécutives, Jean Vincent a été hospitalisé le 22/12 à l’hôpital de Calvi et 6 jours d’ITT lui ont été prescrits.
Les tentatives répétées de déstabilisation de Mr Savelli lors et depuis notre installation ont été nombreuses et heureusement peu fructueuses. Face à ces différentes tentatives, il choisit maintenant la violence pour essayer une nouvelle fois de nous décourager. Ce n’est pas acceptable et ces pratiques devraient être fermement condamnées.
Mr Savelli n’a pas plus de droit que nous dans cette région. Il n’est pas non plus le pauvre berger présenté par Via Campagnola : il vit dans une maison neuve de 400 m2 avec piscine à débordement.
Nous ne souhaitons rien d’autre que de pouvoir cultiver notre vigne et produire notre vin chez nous et en paix sans avoir à subir la jalousie maladive d’un voisin.
Pour conclure, Il est assez extraordinaire de lire la façon dont Via Campagnola relate les faits et prend position pour inciter à la haine.
La version livrée par Via Campagnola ne correspond bien évidemment pas à la nôtre mais elle ne correspond même pas à la version livrée par Mr Savelli dans sa plainte.
Cela est de la diffamation pure et simple. Nous allons déposer plainte contre cet organisme ce jour-même pour diffamation et incitation à la haine. Leur attitude est dangereuse, inconséquente et fait montre d’un opportunisme politique évident.
Nous sommes certains que la société Corse et plus particulièrement le monde agricole et viticole ne sera, une nouvelle fois, pas dupe de ces nouveaux mensonges et de ces nouvelles manipulations".
Jean Vincent et Jean Raphaël Grisoli