"Aujourd’hui nous sommes en colères, mais nous sommes tristes également. Tristes de voir qu’en cette période où on peut se féliciter de la solidarité du plus grand nombre, certains se permettent encore des actes lâches et malveillants.
Ce week-end c’est 130 bottes de foin qui ont disparu sur les terrains de l’exploitation du Campus.
130 bottes de foin qui ont nécessité travail et investissement.
130 bottes de foin qui ne nourriront pas nos bêtes.
130 bottes de foin qu’il va falloir acheter en cette période déjà économiquement délicate pour toutes les exploitations, y compris la nôtre...
Mais nous sommes surtout en colère car ce n’est pas seulement l’exploitation et ses animaux que ces voleurs ont lésé, mais aussi les 200 apprenants dont c’est l’outil pédagogique...
Alors cette semaine ces individus leur ont appris quoi ?
Que tous leurs efforts peuvent s’envoler en un instant? Non pas à cause de la sécheresse, de la crise, d’une épidémie, ou autre, non, mais à cause de la malhonnêteté de certains?
Qu’il est vain de croire en l’avenir des métiers que nous leur enseignons tous les jours avec passion?
Heureusement nous espérons que ce n’est pas ce qu’ils retiendront de cette période, heureusement cette crise leur enseigne que, même si elle révèle le caractère le plus noir de certains, l’Agriculture est un métier d’avenir, au cœur d’une économie à reconstruire et non à détruire."
Ce week-end c’est 130 bottes de foin qui ont disparu sur les terrains de l’exploitation du Campus.
130 bottes de foin qui ont nécessité travail et investissement.
130 bottes de foin qui ne nourriront pas nos bêtes.
130 bottes de foin qu’il va falloir acheter en cette période déjà économiquement délicate pour toutes les exploitations, y compris la nôtre...
Mais nous sommes surtout en colère car ce n’est pas seulement l’exploitation et ses animaux que ces voleurs ont lésé, mais aussi les 200 apprenants dont c’est l’outil pédagogique...
Alors cette semaine ces individus leur ont appris quoi ?
Que tous leurs efforts peuvent s’envoler en un instant? Non pas à cause de la sécheresse, de la crise, d’une épidémie, ou autre, non, mais à cause de la malhonnêteté de certains?
Qu’il est vain de croire en l’avenir des métiers que nous leur enseignons tous les jours avec passion?
Heureusement nous espérons que ce n’est pas ce qu’ils retiendront de cette période, heureusement cette crise leur enseigne que, même si elle révèle le caractère le plus noir de certains, l’Agriculture est un métier d’avenir, au cœur d’une économie à reconstruire et non à détruire."