Maintenant qu’elle est de retour, Maria Casanova compte bien « rattraper le temps perdu ». Six mois après sa dernière apparition dans une cage, la seule combattante professionnelle de MMA corse se produira à nouveau le 17 juin prochain, à l’occasion d’un événement d’ampleur organisé à Bordeaux. L’occasion de prendre du plaisir et de faire étal de tout son talent « Depuis 2017, j’ai enchaîné les blessures, et ensuite il y a eu l’arrivée du Covid. Donc ça n’a pas été facile pour moi. Aujourd’hui tout s’est solutionné, et même si je n’ai plus la vingtaine, je veux aller aussi loin que possible. »
Pour la mère de famille de 37 ans, c’est une belle occasion de briller, alors que ce combat se tiendra dans la grande Arkea Arena, d’une capacité de 8500 places. « Ça va être un très beau gala, avec des excellents athlètes. Je veux vraiment faire une performance. » Et pour s’imposer face à Jennifer Trioreau, l’adversaire qui lui est destinée, Maria Casanova devrait s’appuyer sur un style de combat complet. « Le MMA regroupe plusieurs disciplines, et moi, je suis à l’aise aussi bien debout qu’en lutte et au sol. Mon adversaire, elle, est plus centrée sur la boxe. » Le chemin de la victoire ?
Pour la mère de famille de 37 ans, c’est une belle occasion de briller, alors que ce combat se tiendra dans la grande Arkea Arena, d’une capacité de 8500 places. « Ça va être un très beau gala, avec des excellents athlètes. Je veux vraiment faire une performance. » Et pour s’imposer face à Jennifer Trioreau, l’adversaire qui lui est destinée, Maria Casanova devrait s’appuyer sur un style de combat complet. « Le MMA regroupe plusieurs disciplines, et moi, je suis à l’aise aussi bien debout qu’en lutte et au sol. Mon adversaire, elle, est plus centrée sur la boxe. » Le chemin de la victoire ?
« On manque de structures pour pouvoir grandir »
Quoi qu’il en soit, Maria Casanova représentera la Corse et le KTP MMA Scola, son club de toujours, basé à Furiani. « Ça fait vingt ans que je suis dans la même salle ! Depuis que j’ai rencontré mon entraîneur, Fred Boigeol, je ne l’ai plus quitté. Même si on entre seul dans la cage, il y a tout une équipe derrière nous. C’est très important d’être bien entouré, mes partenaires d’entraînement sont aussi très précieux. »
En mettant en lumière le MMA corse, Maria Casanova espère également participer à son développement, bridé, notamment, par l’insularité. « On manque vraiment de structures pour pouvoir grandir. On fait déjà de bons résultats avec ce qu’on a, mais on pourrait faire beaucoup mieux si on se développait. » D’autant que la vie des combattants dits « professionnels » comporte déjà son lot de contraintes. Dans son cas, malgré ses passages dans de grandes organisations, Maria Casanova continue par exemple de travailler en parallèle de sa carrière sportive.
« Tous les combattants sont obligés d'avoir un emploi à côté. Et en Corse, c’est encore plus vrai que sur le continent. Le MMA a été légalisé depuis peu, et les primes ne sont pas aussi importantes que dans le foot ! » En tant que maman, la représentante du KTP MMA Scola doit aussi composer avec sa fille de 12 ans, qu'elle emmène souvent à l'entraînement. « C'est tout un mode de vie, il ne faut pas compter ses heures. »
En mettant en lumière le MMA corse, Maria Casanova espère également participer à son développement, bridé, notamment, par l’insularité. « On manque vraiment de structures pour pouvoir grandir. On fait déjà de bons résultats avec ce qu’on a, mais on pourrait faire beaucoup mieux si on se développait. » D’autant que la vie des combattants dits « professionnels » comporte déjà son lot de contraintes. Dans son cas, malgré ses passages dans de grandes organisations, Maria Casanova continue par exemple de travailler en parallèle de sa carrière sportive.
« Tous les combattants sont obligés d'avoir un emploi à côté. Et en Corse, c’est encore plus vrai que sur le continent. Le MMA a été légalisé depuis peu, et les primes ne sont pas aussi importantes que dans le foot ! » En tant que maman, la représentante du KTP MMA Scola doit aussi composer avec sa fille de 12 ans, qu'elle emmène souvent à l'entraînement. « C'est tout un mode de vie, il ne faut pas compter ses heures. »