François Tatti, visiblement à court d’arguments et probablement bien mal à l’aise quant au fait d’expliquer à ses électeurs comment il a pu les trahir de façon aussi éhontée, insinue que je suis, je cite, « UMP ».
Des précisions s’imposent :
Bien que chacun vienne de « quelque part », je refuse catégoriquement que l’on prétende que je viens de ce parti.
Effectivement, et ce n’est un secret pour personne, il y a douze ans, j’ai mené une campagne aux cotés de Jean-Louis Albertini, sur une liste de coloration RPR mais d’ouverture. Je l’ai fait surtout, à l’époque, par amitié. N’ayant jamais eu la moindre carte RPR ou UMP, j’ai quitté l’équipe de la « droite bastiaise » en avril 2004 de mon propre chef et en mon âme et conscience, car je me trouvais en total désaccord avec sa politique. Je ne suis plus jamais revenue vers cette équipe, et ce malgré de multiples appels du pied de sa part.
Et pour cause ! Je m’inscrivais déjà en faux contre les petits calculs personnels, les petits arrangements entre amis de certains, faits malheureusement au grand dam des autres, qui me regrettent et à qui je porte toujours de l’amitié aujourd’hui. Aux vues de ce qui se passe en ce moment même du coté de la droite locale, il faut croire que, déjà alors, je ne me trompais pas et que j’ai pris la bonne décision.
Quant à Monsieur Tatti, qui visiblement a perdu la raison, je tiens à tenter de lui rafraichir sa mémoire défaillante une dernière fois :
J’ai intégré en 2008 la liste conduite par Emile Zuccarelli, et ce avec la plus grande fierté, fierté plus que jamais renforcée aujourd’hui.
Or, cela n’a curieusement pas dérangé Tatti quand, lors de ces élections, j’ai contribué à notre victoire… A sa victoire également, donc !
En revanche, je me pose la question de savoir si Monsieur Milani a rendu sa carte de l’UMP (partisan de la centralisation s’il en est) avant de s’allier avec un « plus ou moins nationaliste » et un homme se disant de gauche…
De même que je me demande si Monsieur Tatti a demissioné de son poste d’Adjoint au Maire de Bastia obtenu en grande partie (et c’est un euphémisme) grâce à l’équipe d’Emile Zuccarelli - dont les membres sont aujourd’hui pour la quasi totalité sur la liste conduite par Jean Zuccarelli - avant de sceller cette « union » avec ses nouveaux amis…
Pour conclure, je dirai que ce n’est pas parce que Monsieur Tatti est montré du doigt comme ayant retourné sa veste par ambition personnelle qu’il doit, tel un gamin pris la main dans le pot de confiture, à court d’explications, essayer de faire croire puérilement que les autres sont des traitres. « Qui se sent morveux, qu’il se mouche ».
Au final, mes colistiers et moi-même considérons que c’est mieux comme cela ; En effet, « Les faibles aspirent à s'unir comme les forts à se séparer ».