Si vous êtes encore à la recherche d’un cadeau de Noël original, Mazzeri pourrait bien vous séduire. Tout droit sorti de l’imagination de Ferdinand et Julien Laignier Colonna-Cesari, deux frères trentenaires originaires de la région de Porto-Vecchio et férus de littérature, ce jeu de société à identité secrète divise les joueurs en deux clans : d’un côté les Paesani (dont certains possèdent des pouvoirs) et de l’autre les Mazzeri et êtres maléfiques. Afin de sauver leur village, l’objectif des premiers est de démasquer et chasser les Mazzeri, tandis que ces derniers devront essayer de préserver leur identité secrète jusqu’à la fin de la partie et de faucher l’âme des villageois.
« Nous avons voulu mettre de la modernité dans le côté un peu figé des contes et légendes que, souvent, on n’ose pas aborder. Nous avons essayé de marier les traditions insulaires avec le côté moderne du jeu de société », glisse Ferdinand, en racontant la genèse de ce projet sur lequel il travaille avec son frère depuis un an et demi : « Nous avons l’habitude de jouer tous les deux à des jeux de société et nous nous disions qu’il était dommage qu’aucun ne s’inspire de tous les contes et légendes que nous avons en Corse. C’est alors que mon frère a eu l’idée d’un jeu qui mettrait en scène des mazzeri contre des bergers ». Il n’en fallait pas plus pour que les idées fusent dans la tête de ce docteur en langue et littérature française et écrivain. « J’ai complété cette première avec d’autres personnages. Puis nous avons commencé à rédiger les règles », dévoile-t-il en précisant que Mazzeri s’inspire un peu du célèbre jeu du Loup-Garou. « C’est un jeu qui est dans la même veine, mais en même temps qui n’est pas un Loup-Garou. Nous avons réussi à amener de nouvelles mécaniques de jeu », explique le jeune homme. « Une fois que l’on a eu cette matière que l’on voulait la plus romanesque possible, nous avons commencé à dresser des portraits pour chaque personnage afin de savoir exactement l’identité graphique que l’on souhaitait donner à notre jeu », reprend-il par ailleurs.
Les caractéristiques physiques des personnages déjà bien dessinées dans leurs têtes, les frères Laignier Colonna-Cesari se mettent alors en quête d’un illustrateur et choisissent bientôt Jean-René Derosas. « Il s’est tout de suite vraiment intéressé à notre projet, et il a su tout à fait comprendre l’aspect que nous voulions donner à ces personnages légendaires de l’histoire corse », se réjouit Ferdinand. Avec ce jeu et ces cartes déjà très aboutis, les créateurs de Mazzeri vont alors toquer à la porte des éditions Albiana. « Nous leur avons expliqué notre projet, et ils ont tout de suite été séduits et ont su capter ce que nous voulions et aller dans le même sens. Nous voulions proposer un objet de qualité et Albiana a fait vraiment les choses très bien. Les cartes sont de bonne qualité, c’est un petit format voyage. Nous sommes enchantés », sourit le jeune homme.
« Mazzeri a plusieurs dimensions. Tout d’abord, il a une dimension ludique, c’est un jeu, donc il y a une notion d’amusement. Ensuite il y a une dimension culturelle, puisque c’est une porte d’entrée vers les contes et légendes qui font partie de notre patrimoine immatériel. Et enfin, il y a une dimension sociale, car c’est un jeu où on se retrouve, où on partage et où on échange autour de stratégies », souffle-t-il encore. Intergénérationnel et interactif, Mazzeri promet de donner de quoi occuper les longues soirées d’hiver.
« Nous avons voulu mettre de la modernité dans le côté un peu figé des contes et légendes que, souvent, on n’ose pas aborder. Nous avons essayé de marier les traditions insulaires avec le côté moderne du jeu de société », glisse Ferdinand, en racontant la genèse de ce projet sur lequel il travaille avec son frère depuis un an et demi : « Nous avons l’habitude de jouer tous les deux à des jeux de société et nous nous disions qu’il était dommage qu’aucun ne s’inspire de tous les contes et légendes que nous avons en Corse. C’est alors que mon frère a eu l’idée d’un jeu qui mettrait en scène des mazzeri contre des bergers ». Il n’en fallait pas plus pour que les idées fusent dans la tête de ce docteur en langue et littérature française et écrivain. « J’ai complété cette première avec d’autres personnages. Puis nous avons commencé à rédiger les règles », dévoile-t-il en précisant que Mazzeri s’inspire un peu du célèbre jeu du Loup-Garou. « C’est un jeu qui est dans la même veine, mais en même temps qui n’est pas un Loup-Garou. Nous avons réussi à amener de nouvelles mécaniques de jeu », explique le jeune homme. « Une fois que l’on a eu cette matière que l’on voulait la plus romanesque possible, nous avons commencé à dresser des portraits pour chaque personnage afin de savoir exactement l’identité graphique que l’on souhaitait donner à notre jeu », reprend-il par ailleurs.
Les caractéristiques physiques des personnages déjà bien dessinées dans leurs têtes, les frères Laignier Colonna-Cesari se mettent alors en quête d’un illustrateur et choisissent bientôt Jean-René Derosas. « Il s’est tout de suite vraiment intéressé à notre projet, et il a su tout à fait comprendre l’aspect que nous voulions donner à ces personnages légendaires de l’histoire corse », se réjouit Ferdinand. Avec ce jeu et ces cartes déjà très aboutis, les créateurs de Mazzeri vont alors toquer à la porte des éditions Albiana. « Nous leur avons expliqué notre projet, et ils ont tout de suite été séduits et ont su capter ce que nous voulions et aller dans le même sens. Nous voulions proposer un objet de qualité et Albiana a fait vraiment les choses très bien. Les cartes sont de bonne qualité, c’est un petit format voyage. Nous sommes enchantés », sourit le jeune homme.
« Mazzeri a plusieurs dimensions. Tout d’abord, il a une dimension ludique, c’est un jeu, donc il y a une notion d’amusement. Ensuite il y a une dimension culturelle, puisque c’est une porte d’entrée vers les contes et légendes qui font partie de notre patrimoine immatériel. Et enfin, il y a une dimension sociale, car c’est un jeu où on se retrouve, où on partage et où on échange autour de stratégies », souffle-t-il encore. Intergénérationnel et interactif, Mazzeri promet de donner de quoi occuper les longues soirées d’hiver.