Sam Assima, l'étudiant togolais résidant à Bastia
Sam Assima, un étudiant togolais menacé d'expulsion, se trouve actuellement en rétention administrative à Bastia. Placé en détention ce vendredi 29 septembre, il fait face à une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) confirmée par la préfecture de Haute-Corse, avec une expulsion prévue pour le 30 septembre. Ce jeune homme, arrivé légalement en France en 2015 pour ses études, avait nourri des espoirs de régularisation en raison de son parcours académique exemplaire, comprenant un diplôme universitaire en comptabilité et un MBA certifié par l’État.
Cependant, malgré ses efforts pour bâtir un projet entrepreneurial à caractère solidaire et son inscription dans un organisme bastiais, les autorités n’ont pas jugé suffisants ces éléments pour lui accorder un titre de séjour. Face à cette situation, Sam Assima a décidé de se battre.
Dans ce cadre, il a sollicité l’aide de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui a dépêché l’avocat Maître Jean-André Albertini pour l’accompagner. "Nous avons engagé une procédure de demande d’asile sur la base d’un nouvel élément, reconnu par la Cour Nationale de Droit d’Asile", explique la LDH de Corse La demande a été formalisée et enregistrée auprès du Préfet de Haute-Corse, suspendant temporairement la procédure d'expulsion dans l'attente de la décision de l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra).
La situation demeure délicate pour Sam Assima. Bien que son expulsion soit pour l’instant suspendue, sa rétention administrative a été prolongée. L'avocat a l'intention de contester cette décision devant le tribunal administratif de Bastia dans les 48 heures.
Reste à savoir si la demande d’asile de M. Assima sera favorablement accueillie par les autorités.
Cependant, malgré ses efforts pour bâtir un projet entrepreneurial à caractère solidaire et son inscription dans un organisme bastiais, les autorités n’ont pas jugé suffisants ces éléments pour lui accorder un titre de séjour. Face à cette situation, Sam Assima a décidé de se battre.
Dans ce cadre, il a sollicité l’aide de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui a dépêché l’avocat Maître Jean-André Albertini pour l’accompagner. "Nous avons engagé une procédure de demande d’asile sur la base d’un nouvel élément, reconnu par la Cour Nationale de Droit d’Asile", explique la LDH de Corse La demande a été formalisée et enregistrée auprès du Préfet de Haute-Corse, suspendant temporairement la procédure d'expulsion dans l'attente de la décision de l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra).
La situation demeure délicate pour Sam Assima. Bien que son expulsion soit pour l’instant suspendue, sa rétention administrative a été prolongée. L'avocat a l'intention de contester cette décision devant le tribunal administratif de Bastia dans les 48 heures.
Reste à savoir si la demande d’asile de M. Assima sera favorablement accueillie par les autorités.