Du pays du soleil levant à la Corse, il y a juste…10 000 kilomètres. Si au niveau du climat, on peut y trouver quelques similitudes, tout le reste s’apparente à un monde nouveau dans un sens ou dans l’autre. Naoto Sawai, jeune footballeur japonais, n’a pas hésité, lui, à rejoindre l’Ile de Beauté pour tenter sa chance en Europe. Une arrivée effectuée en août dernier dans le cadre d’un partenariat entre l’ACA et le club de Tokyo Verdy (D2 japonaise).
Outre la barrière de la langue, la culture, la religion, l’alimentation, la géographie, tout est différent mais le jeune milieu de terrain a dû surtout faire face à l’éloignement. « J’ai été très bien accueilli par tout le monde au club, souligne-t-il, dirigeants, staff, joueurs. Cela a facilité mon intégration. En outre, Ajaccio est une ville superbe avec un merveilleux climat et des gens chaleureux. Franchement, je suis heureux d’être ici… »
Le Japonais a trouvé, avec Yuta, un compatriote qui vit à Ajaccio depuis cinq ans, un point d’ancrage. Et puis, peu à peu, la barrière de la langue s’est estompée. Pour preuve, le rendez-vous s’effectue dans un français déjà correct. « Je prends des cours tous les jours, je regarde sur You Tube et j’essaie de parler. Mais c’est surtout sur le terrain que j’ai pris mes premiers repères en français avec les consignes données par mes coéquipiers ou le coach…. »
Premier match et premier but
C’est aussi du terrain que Naoto s’est fait connaître, qui plus est devant les caméras le 19 décembre dernier à Lens pour sa première apparition en pro (victoire 2-1). « Un moment inoubliable ! Je venais de rentrer et c’était mon tout premier match en Ligue 2. Sur un centre de la gauche, je vois Kévin (Lejeune) qui dévie de la tête, j’anticipe le coup et je suis là pour mettre le ballon au fond ! Un bonheur immense d’autant plus que c’était le but de la victoire. Ma famille et toutes les personnes de mon club avaient regardé le match. Ils sont heureux pour moi… »
Depuis, le Japonais a fait étalage de sa technique face à Béziers et connu sa première titularisation à Sochaux. Du coup, la période d’apprentissage avec la réserve semble être achevée. « Le niveau est très bon mais il a fallu que je travaille beaucoup pour m’adapter au jeu européen, plus tactique et physique que chez nous. »
Vendredi, il pourrait, de nouveau, être dans le onze de départ face au leader messin.
L’avenir ? Il le voit bien en « rouge et blanc ». « Je suis très bien ici et je voudrais bien continuer. On verra avec les dirigeants en fin de saison. »
En attendant, Naoto savoure le moment présent, que ce soit au niveau du football ou de son quotidien dans une ville qu’il apprécie beaucoup, tout comme la cuisine…Il lui reste à peaufiner son français…et se mettre au corse qui se résume, pour l’heure à « Pace è salute ».
Un bon début et il est encore temps jusqu’au 31 janvier…
Outre la barrière de la langue, la culture, la religion, l’alimentation, la géographie, tout est différent mais le jeune milieu de terrain a dû surtout faire face à l’éloignement. « J’ai été très bien accueilli par tout le monde au club, souligne-t-il, dirigeants, staff, joueurs. Cela a facilité mon intégration. En outre, Ajaccio est une ville superbe avec un merveilleux climat et des gens chaleureux. Franchement, je suis heureux d’être ici… »
Le Japonais a trouvé, avec Yuta, un compatriote qui vit à Ajaccio depuis cinq ans, un point d’ancrage. Et puis, peu à peu, la barrière de la langue s’est estompée. Pour preuve, le rendez-vous s’effectue dans un français déjà correct. « Je prends des cours tous les jours, je regarde sur You Tube et j’essaie de parler. Mais c’est surtout sur le terrain que j’ai pris mes premiers repères en français avec les consignes données par mes coéquipiers ou le coach…. »
Premier match et premier but
C’est aussi du terrain que Naoto s’est fait connaître, qui plus est devant les caméras le 19 décembre dernier à Lens pour sa première apparition en pro (victoire 2-1). « Un moment inoubliable ! Je venais de rentrer et c’était mon tout premier match en Ligue 2. Sur un centre de la gauche, je vois Kévin (Lejeune) qui dévie de la tête, j’anticipe le coup et je suis là pour mettre le ballon au fond ! Un bonheur immense d’autant plus que c’était le but de la victoire. Ma famille et toutes les personnes de mon club avaient regardé le match. Ils sont heureux pour moi… »
Depuis, le Japonais a fait étalage de sa technique face à Béziers et connu sa première titularisation à Sochaux. Du coup, la période d’apprentissage avec la réserve semble être achevée. « Le niveau est très bon mais il a fallu que je travaille beaucoup pour m’adapter au jeu européen, plus tactique et physique que chez nous. »
Vendredi, il pourrait, de nouveau, être dans le onze de départ face au leader messin.
L’avenir ? Il le voit bien en « rouge et blanc ». « Je suis très bien ici et je voudrais bien continuer. On verra avec les dirigeants en fin de saison. »
En attendant, Naoto savoure le moment présent, que ce soit au niveau du football ou de son quotidien dans une ville qu’il apprécie beaucoup, tout comme la cuisine…Il lui reste à peaufiner son français…et se mettre au corse qui se résume, pour l’heure à « Pace è salute ».
Un bon début et il est encore temps jusqu’au 31 janvier…