La validation du financement de la phase 1 du projet de reconstruction à terme du Centre hospitalier de Bastia a été rendue publique jeudi 18 juillet.
La décision est le fruit de plusieurs années de combat de la part de différents acteurs - à l'instar du député Michel Castellani -, appuyée par une étude réalisée en 2022 par la Commission Nationale Investissement Santé, visant à trancher sur l'une des deux options possibles : la réhabilitation de l'hôpital ou la construction d'une nouvelle structure.
« C'est aussi la dynamique de l'hôpital de Bastia, avec notamment + 30 % d'activité chirurgicale en quatre ans, qui a permis d'aboutir à cette décision », s'est félicité Christophe Arnould le directeur général du centre hospitalier, qui a détaillé ce vendredi 19 juillet, les étapes de la première phase de ce projet crucial pour la région bastiaise.
Premier point le site : il s'agit d'un espace de 15,6 hectares du lieu-dit de Labretto. Il devrait accueillir, lors de la première phase et dans un délai de cinq à six ans, les services de régulation du Samu, de l'Ehpad, ou encore de l'USLD (unités de soins de longue durée). « C'était une priorité pour l'établissement, pour le personnel hospitalier et pour l'ARS de donner des conditions d'accueil, d'hébergement et de soins améliorées pour nos seniors », souligne Christophe Arnould. L'ensemble des services de psychiatrie, de pédopsychiatrie, de rééducation, de la neurologie, la gériatrie, la cardiologie et la cuisine centrale seront compris, eux aussi, partie de la première de travaux estimés à 66 millions d'euros, hors foncier.
« C'est aussi la dynamique de l'hôpital de Bastia, avec notamment + 30 % d'activité chirurgicale en quatre ans, qui a permis d'aboutir à cette décision », s'est félicité Christophe Arnould le directeur général du centre hospitalier, qui a détaillé ce vendredi 19 juillet, les étapes de la première phase de ce projet crucial pour la région bastiaise.
Premier point le site : il s'agit d'un espace de 15,6 hectares du lieu-dit de Labretto. Il devrait accueillir, lors de la première phase et dans un délai de cinq à six ans, les services de régulation du Samu, de l'Ehpad, ou encore de l'USLD (unités de soins de longue durée). « C'était une priorité pour l'établissement, pour le personnel hospitalier et pour l'ARS de donner des conditions d'accueil, d'hébergement et de soins améliorées pour nos seniors », souligne Christophe Arnould. L'ensemble des services de psychiatrie, de pédopsychiatrie, de rééducation, de la neurologie, la gériatrie, la cardiologie et la cuisine centrale seront compris, eux aussi, partie de la première de travaux estimés à 66 millions d'euros, hors foncier.
Un complexe pour centraliser l'ensemble des services
Autres avantages soulevés par le directeur : bien plus vaste que le site actuel, cet espace aura la capacité d'accueillir l'ensemble des services bastiais, actuellement répartis sur plusieurs secteurs de la ville. Il s'agit d'un atout qui lui permettra également de disposer d'une réserve foncière pour appréhender l'évolution de la structure sur le long terme.
À cela s'ajoute une localisation moins contraignante. Christophe Arnould rapporte que « même si les diagnostics ne sont pas encore établis, on constate notamment que les lieux sont moins enclavés » et « qu'aucune ligne à haute tension ne traverse le nouveau site ». Des paramètres non négligeables pour un projet de cette envergure.
Enfin, construire un nouvel hôpital apparaît non seulement moins coûteux que de réhabiliter celui existant, mais également plus rapide. « L'évaluation de réhabilitation était estimée à 16 ans, ce n'était pas rationnel », poursuit-il.
À cela s'ajoute une localisation moins contraignante. Christophe Arnould rapporte que « même si les diagnostics ne sont pas encore établis, on constate notamment que les lieux sont moins enclavés » et « qu'aucune ligne à haute tension ne traverse le nouveau site ». Des paramètres non négligeables pour un projet de cette envergure.
Enfin, construire un nouvel hôpital apparaît non seulement moins coûteux que de réhabiliter celui existant, mais également plus rapide. « L'évaluation de réhabilitation était estimée à 16 ans, ce n'était pas rationnel », poursuit-il.
« Exclure des travaux à plusieurs millions d'euros sur Falconaja »
Le coût du projet n'est autre que celui qui avait initialement été estimé en 2018 pour la réhabilitation du site de Falconaja. Pour autant, pas question d'abandonner certains travaux déjà amorcés ou prévus au sein de l'actuel hôpital. Et pour cause, il doit encore rester opérationnel sur la décennie à venir. Le tout étant d'améliorer l'accueil des patients et du personnel de l'hôpital par des travaux moins conséquents que prévu et des aménagements, sans « engager de fonds perdus ».
« Nous allons exclure des travaux à plusieurs millions d'euros sur Falconaja, à l'instar du projet de réhabilitation des urgences et du Samu. On ne va pas investir ces sommes dans des locaux qu'on va quitter », relate Christophe Arnould.
Dès les semaines à venir, les premiers changements devraient être observés, avec avant tout le déménagement du SAMU vers le rez-de-chaussée du bâtiment administratif actuel. Sa délocalisation permettra de libérer des locaux et de « faire de la place, notamment pour les urgences ». Le directeur général assure qu’un « effet oxygéné » devrait se faire sentir « dès lors que les premiers services, et notamment ceux du bâtiment Braccini, libéreront de la place ». La pédiatrie devrait elle aussi faire l'objet de travaux. Et sur le moyen terme, le déménagement de la cuisine centrale après sa reconstruction devrait également permettre « d'alléger les flux au cœur de l'établissement ».
La deuxième phase devrait quant à elle être amorcée d'ici cinq ans. Elle nécessitera une enveloppe beaucoup plus importante, « qui ne pourra être mobilisée que dans le cadre d'un plan national ».
Quant à connaître la date des premiers coups de pioche du futur hôpital de Labretto, il convient d'attendre...
« Nous allons exclure des travaux à plusieurs millions d'euros sur Falconaja, à l'instar du projet de réhabilitation des urgences et du Samu. On ne va pas investir ces sommes dans des locaux qu'on va quitter », relate Christophe Arnould.
Dès les semaines à venir, les premiers changements devraient être observés, avec avant tout le déménagement du SAMU vers le rez-de-chaussée du bâtiment administratif actuel. Sa délocalisation permettra de libérer des locaux et de « faire de la place, notamment pour les urgences ». Le directeur général assure qu’un « effet oxygéné » devrait se faire sentir « dès lors que les premiers services, et notamment ceux du bâtiment Braccini, libéreront de la place ». La pédiatrie devrait elle aussi faire l'objet de travaux. Et sur le moyen terme, le déménagement de la cuisine centrale après sa reconstruction devrait également permettre « d'alléger les flux au cœur de l'établissement ».
La deuxième phase devrait quant à elle être amorcée d'ici cinq ans. Elle nécessitera une enveloppe beaucoup plus importante, « qui ne pourra être mobilisée que dans le cadre d'un plan national ».
Quant à connaître la date des premiers coups de pioche du futur hôpital de Labretto, il convient d'attendre...