"Momo" Ayyad au corps à corps avec Aaron Szilagyi (© Marcu-Antone COSTA)
"Momo" Ayyad : "C'était ma soirée !"
La solution était au corps pour vaincre le Hongrois (Photo © Marcu-Antone COSTA)
Le jeune libanais de 24 ans membre de la team Marcangeli (partenaire du Boxing Club Ajaccien) depuis 2010, et passé professionnel fin 2012 a dû faire preuve d'un travail technique important pour venir à bout du très jeune Hongrois, âgé seulement de 19 ans. Malgré une bonne capacité à parer les coups au visage de son adversaire, "Momo" Ayyad n'est pas tombé dans le piège et a su varier ses techniques tout au long des rounds, touchant à plusieurs reprises le Hongrois notamment au corps où la garde était beaucoup moins solide qu'au visage. La stratégie adoptée par Ayyad allait payer dans le quatrième round, en touchant sérieusement Szilagyi au corps. Affaibli mais pas vaincu, le Hongrois poursuivait ce round jusqu'à son terme. Toutefois, la frappe au corps du pensionnaire de la team Marcangeli allait laisser des traces. Malgré la volonté de vouloir reprendre le combat à la cinquième reprise, le Hongrois ne réussissait pas à récupérer son souffle et semblait fortement touché. Il n'y avait donc pas d'autres choix pour son entraîneur que de jeter l'éponge dès les premières secondes du cinquième round, offrant ainsi la treizième victoire de sa carrière professionnelle à Mohamed Ayyad au terme d'un très beau combat.
Les sentiments du boxeur
(© Marcu-Antone COSTA)
"C'était un combat difficile car j'avais face à moi un adversaire avec une garde très hermétique et dur au mal, en haut il n'y avait pas de solutions. La seule façon c'était de le boxer avec le bras avant et de le piquer en bas, d'ailleurs c'est ce qu'il s'est passé !"
"Je suis content de mon combat, c'était une nouvelle expérience pour moi de boxer ce genre d'adversaire. Maintenant je vais continuer sur ma lancée et travailler encore plus à l'entraînement car ce n'est vraiment pas un sport facile, il faut être sérieux tous les jours. Croyez-moi, ça ne vient pas tout seul, il ne suffit pas d'aller à la salle... il y a beaucoup de choses à gérer, mon poids, mes blessures, les entraînements... Je suis ravi de rentrer avec la victoire, le public Corse était génial. C'était ma soirée !"
"Je suis content de mon combat, c'était une nouvelle expérience pour moi de boxer ce genre d'adversaire. Maintenant je vais continuer sur ma lancée et travailler encore plus à l'entraînement car ce n'est vraiment pas un sport facile, il faut être sérieux tous les jours. Croyez-moi, ça ne vient pas tout seul, il ne suffit pas d'aller à la salle... il y a beaucoup de choses à gérer, mon poids, mes blessures, les entraînements... Je suis ravi de rentrer avec la victoire, le public Corse était génial. C'était ma soirée !"
Donatella Panu nouvelle championne WTKA de Muay-thaï en moins de 60kg
Combat très engagé entre deux combattantes déterminées (© Marcu-Antone COSTA)
La ceinture à la championne (© Marcu-Antone COSTA)
La jeune doloise Cindy Silvestre de l'ASS. Tiger Boxing Club, coachée par Denis Roblet, affrontait l'italienne Donatella Panu pour la conquête du titre de championne du monde WTKA en cinq reprises de trois minutes ce samedi soir au Palatinu.
La jeune boxeuse n'a pas démérité face à une adversaire bien plus expérimentée (53 combats professionnels, dont un titre de championne du monde en kick-boxing). Malgré une entrée dans le combat plutôt réussie, la jeune doloise se laissait trop souvent reprendre par l'italienne sous les bons conseils de ses coachs Andrea Damasconi et Didier Leborgne. Bien que très solide, Cindy Silvestre ne mettait que très peu en difficulté une fois les hostilités bien lancées Donatella Panu. On sentait le dernier round bien plus équilibré, avec une jeune française bien plus efficace sur son travail au pied, mais cela n'allait pas suffire pour remporter le combat.
La jeune boxeuse n'a pas démérité face à une adversaire bien plus expérimentée (53 combats professionnels, dont un titre de championne du monde en kick-boxing). Malgré une entrée dans le combat plutôt réussie, la jeune doloise se laissait trop souvent reprendre par l'italienne sous les bons conseils de ses coachs Andrea Damasconi et Didier Leborgne. Bien que très solide, Cindy Silvestre ne mettait que très peu en difficulté une fois les hostilités bien lancées Donatella Panu. On sentait le dernier round bien plus équilibré, avec une jeune française bien plus efficace sur son travail au pied, mais cela n'allait pas suffire pour remporter le combat.
La nouvelle chouchou du public ajaccien, Donatella Panu, remporte logiquement ce combat malgré une bonne combativité de la part de Cindy Silvestre, qui nt féliciter la nouvelle championne, mais qui espère avoir droit à une revanche.
La réaction de Cindy Silvestre : "Je veux une revanche !"
Cindy Silvrestre, lors du traditionnel Wai Khru d'avant combat.
"Le combat a été très intense, avec une adversaire très technique. Grosse différence d'expérience (53 combats pour elle contre 7 pour moi) mais je suis très fière de mon combat. Je n'ai pu mettre ma boxe en place que sur le premier et le cinquième round, ce qui lui a permis de remporter les autres. J'ai touché plusieurs fois en jambes, mais je n'ai pas pu faire la différence... elle a eu une rapidité et je n'ai pas réussi à jouer le contre...."
"Un honneur et une fierté d'avoir pu, après quelques mois en professionnelle, monter sur un ring pour un titre mondial. Je remercie l'adversaire pour le combat. Je remercie également les organisateurs pour leur accueil en or, et je remercie mon coach. Je félicite Donatella pour le titre, mais que dire.... Je veux une revanche !"
"Un honneur et une fierté d'avoir pu, après quelques mois en professionnelle, monter sur un ring pour un titre mondial. Je remercie l'adversaire pour le combat. Je remercie également les organisateurs pour leur accueil en or, et je remercie mon coach. Je félicite Donatella pour le titre, mais que dire.... Je veux une revanche !"
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