« Une insulte officielle faite à un club corse ». Après la finale de la Coupe de la Ligue, jouée par le SCB samedi dernier, et au delà de l’aspect sportif, la pilule a toujours du mal à passer. En cause : l’attitude du président de la Ligue Française de Football (LFP), Frédéric Thiriez, qui n’a pas daigné serrer la main aux joueurs avant le match, négligeant ainsi le protocole et les bonnes mœurs sportives. Depuis, c’est une vive polémique qui agite les quatre coins de l’île, faisant ainsi ressurgir les vieux démons du racisme anti corse dont est taxé le président de la LFP depuis plusieurs années.
Et c’est cette même problématique du racisme anti corse dans les instances nationales du football qui s’est invitée à l’Assemblée de Corse jeudi matin. En effet, par le biais d’une question orale, le conseiller territorial de Corse Social Démocrate, Antoine Orsini, a souhaité interpeller le président de l’Exécutif : « La situation que nous venons de connaître samedi dernier au stade de France est inadmissible, prend une dimension politique, et par conséquent, les représentants légitimes de la Corse que nous sommes ne l'admettons pas », a-t-il lancé soulignant que l’enjeu ici était non pas d’évoquer « des décisions d'arbitrage jugées comme exagérément sévères », mais de dénoncer cette « discrimination rampante pour ne pas dire cette ségrégation évidente, à l'encontre d'un club de football professionnel insulaire ».
Soulignant que les « actes répétés et réitérés samedi dernier par le Président actuel de la LFP constituent une entorse sévère, volontaire, injustifiée et inacceptable au protocole d'avant- match d'une finale officielle de Coupe de la Ligue », il a ainsi enjoint au président de l’Exécutif de saisir le ministre des sports afin que « leçon soit définitivement tirée d'une situation à laquelle il doit être mis officiellement un terme ».
Un geste « au-delà du sport et du protocole »
Des mots qui ont su trouver écho dans la réponse de Paul Giacobbi : « Je suis profondément choqué par l’attitude du Président de la Ligue de Football Professionnel qui a transgressé les règles protocolaires et la plus élémentaire bienséance en refusant obstinément de descendre sur la pelouse et de serrer les mains des membres de deux équipes et des arbitres avant le match », a-t-il déclaré. « Ce faisant l’intéressé renforce l’idée désormais largement répandue à son égard concernant une forme d’aversion affichée pour le Sporting, son public, mais également les clubs corses en général ».
Le président de l’Exécutif déplorant ce geste « au delà du sport et du protocole » a ainsi souhaité affirmer haut et fort que pour lui « ce qui s’est passé est intolérable et inacceptable », soulignant par ailleurs que le terme « d’insulte officielle est fort à propos ».
« Il faut crever l’abcès », a-t-il poursuivi, avant de conclure : « Je saisis dès à présent le Secrétaire d’Etat chargé des Sports, Monsieur Thierry Braillard de cette affaire pour que, dans le cadre d’une réunion, soit purgé un dossier où l’honneur d’une île et de ses habitants a été sali ».
Et c’est cette même problématique du racisme anti corse dans les instances nationales du football qui s’est invitée à l’Assemblée de Corse jeudi matin. En effet, par le biais d’une question orale, le conseiller territorial de Corse Social Démocrate, Antoine Orsini, a souhaité interpeller le président de l’Exécutif : « La situation que nous venons de connaître samedi dernier au stade de France est inadmissible, prend une dimension politique, et par conséquent, les représentants légitimes de la Corse que nous sommes ne l'admettons pas », a-t-il lancé soulignant que l’enjeu ici était non pas d’évoquer « des décisions d'arbitrage jugées comme exagérément sévères », mais de dénoncer cette « discrimination rampante pour ne pas dire cette ségrégation évidente, à l'encontre d'un club de football professionnel insulaire ».
Soulignant que les « actes répétés et réitérés samedi dernier par le Président actuel de la LFP constituent une entorse sévère, volontaire, injustifiée et inacceptable au protocole d'avant- match d'une finale officielle de Coupe de la Ligue », il a ainsi enjoint au président de l’Exécutif de saisir le ministre des sports afin que « leçon soit définitivement tirée d'une situation à laquelle il doit être mis officiellement un terme ».
Un geste « au-delà du sport et du protocole »
Des mots qui ont su trouver écho dans la réponse de Paul Giacobbi : « Je suis profondément choqué par l’attitude du Président de la Ligue de Football Professionnel qui a transgressé les règles protocolaires et la plus élémentaire bienséance en refusant obstinément de descendre sur la pelouse et de serrer les mains des membres de deux équipes et des arbitres avant le match », a-t-il déclaré. « Ce faisant l’intéressé renforce l’idée désormais largement répandue à son égard concernant une forme d’aversion affichée pour le Sporting, son public, mais également les clubs corses en général ».
Le président de l’Exécutif déplorant ce geste « au delà du sport et du protocole » a ainsi souhaité affirmer haut et fort que pour lui « ce qui s’est passé est intolérable et inacceptable », soulignant par ailleurs que le terme « d’insulte officielle est fort à propos ».
« Il faut crever l’abcès », a-t-il poursuivi, avant de conclure : « Je saisis dès à présent le Secrétaire d’Etat chargé des Sports, Monsieur Thierry Braillard de cette affaire pour que, dans le cadre d’une réunion, soit purgé un dossier où l’honneur d’une île et de ses habitants a été sali ».