Paul Silvani chez nos confrères d'Alta Frequenza (DR)
Octobre 1971. Je débarque à la rédaction du Provençal-Corse. C'est Paul, un ami de la famille, Rédacteur en chef, qui m'accueille. Il va très vite m'encourager dans mes débuts et me confie à Dominique Figarella, chef de la rubrique sportive pour apprendre le métier. Il se penchera régulièrement sur ma copie et me donnera les conseils les plus utiles pour devenir journaliste quelques années plus tard. Je n'ai rien oublié de ces décennies à ses côtés. Plus tard, bien plus tard, lorsque je le rencontrai dans la rue ou à l'une de ses conférences, il avait toujours le mot gentil ou la critique fondée sur mon travail. Il lisait tout et se tenait informé de tout ce qui se passait sur son île.
Journaliste jusqu'au bout de sa passion, Paul Silvani a longtemps flirté avec le sport, le football ou le sport automobile dont il a écrit de belles pages, notamment sur le Tour de Corse, mais c'était l'actualité politique qu'il maîtrisait avec beaucoup de circonspection, avec des "coups" de plume, une véritable passion habitait cet homme d'écriture. Il était encore en poste au Provençal-Corse lorsqu'il commença à écrire, "les cahiers du Bicentenaire de Napoléon" en 1969 puis la "Corse en couleurs" quelques années plus tard et le remarquable "Corse des années ardentes 1939-1976" préfacé par Xavier Versini. En 1989, il publie dans la foulée, "Corse des révolutions", "Corse de ma montagne" et "Cuisine Corse d'antan" avec des recettes fabuleuses de sa chère épourse, Rose Renucci, un authentique cordon bleu.
Passionné de l'histoire de son île qu'il explore inlassablement cinquante année durant, il écrira près d'une trentaine d'ouvrages. La semaine dernière, il animait encore une conférence sur l'histoire de la place du Diamant avec le talent qu'on lui connaissait.
Bocognanais dans l'âme, il s'est éteint dans sa bonne ville d'Ajaccio qu'il aimait tant. Il était âgé de 85 ans.
Ses obsèques seront célébrées ce jour à Ciamanacce où il sera enterré près de son épouse. Une messe sera célébrée en l'église Sainte-Lucie de Bocognano.
J.F.
Journaliste jusqu'au bout de sa passion, Paul Silvani a longtemps flirté avec le sport, le football ou le sport automobile dont il a écrit de belles pages, notamment sur le Tour de Corse, mais c'était l'actualité politique qu'il maîtrisait avec beaucoup de circonspection, avec des "coups" de plume, une véritable passion habitait cet homme d'écriture. Il était encore en poste au Provençal-Corse lorsqu'il commença à écrire, "les cahiers du Bicentenaire de Napoléon" en 1969 puis la "Corse en couleurs" quelques années plus tard et le remarquable "Corse des années ardentes 1939-1976" préfacé par Xavier Versini. En 1989, il publie dans la foulée, "Corse des révolutions", "Corse de ma montagne" et "Cuisine Corse d'antan" avec des recettes fabuleuses de sa chère épourse, Rose Renucci, un authentique cordon bleu.
Passionné de l'histoire de son île qu'il explore inlassablement cinquante année durant, il écrira près d'une trentaine d'ouvrages. La semaine dernière, il animait encore une conférence sur l'histoire de la place du Diamant avec le talent qu'on lui connaissait.
Bocognanais dans l'âme, il s'est éteint dans sa bonne ville d'Ajaccio qu'il aimait tant. Il était âgé de 85 ans.
Ses obsèques seront célébrées ce jour à Ciamanacce où il sera enterré près de son épouse. Une messe sera célébrée en l'église Sainte-Lucie de Bocognano.
J.F.