La grande roue des affaires à tourné à plein régime. Les cartes de crédit ont chauffé. Les tiroirs-caisses, qui n'étaient pas bien garnis, n'ont pas cessé d'être sollicités.
À travers toute l'île, tous ceux qui misent sur la période faste de fin d'année ont encore une fois vu juste : la Corse, région plus pauvre de France, a fait des cadeaux et la fête non pas sans compter, mais sans être trop regardante.
Aujourd'hui tout cela appartient déjà au passé.
C'est l'heure du retour à la… réalité.
Certes ce lundi était encore un jour chômé pour élèves et enseignants et bien des fonctionnaires bénéficiaient, eux aussi, d'une journée de vacances supplémentaire, mais sous la grisaille ambiante Bastia avait véritablement triste mine. Peu de circulation, rares passants sur les artères principales, rideaux de plusieurs commerces baissés : il est morne, et ce n'est pas nouveau, le début janvier en Corse.
Désormais dans bien des foyers , où les porte-monnaie sont en berne, va venir l'heure des "pene in capu". Avec un problème à plusieurs inconnues à résoudre et un compte bancaire qui a vite viré au rouge.
Comment joindre les deux bouts ?
Comment faire face à toutes les échéances ?
Comment tenir jusqu'en février ?
Comment attendre les vacances aux sports d'hiver qui seront le point départ de nouvelles dépenses ?
Malgré la ponction financière qu'elles engendreront, comment ceux qui y goûteront pourront donner l'impression qu'ils ont toujours les moyens de leurs illusions ?
Avant un nouveau retour à la réalité.
Eccu ghjunta l'ora di e pene in capu
À travers toute l'île, tous ceux qui misent sur la période faste de fin d'année ont encore une fois vu juste : la Corse, région plus pauvre de France, a fait des cadeaux et la fête non pas sans compter, mais sans être trop regardante.
Aujourd'hui tout cela appartient déjà au passé.
C'est l'heure du retour à la… réalité.
Certes ce lundi était encore un jour chômé pour élèves et enseignants et bien des fonctionnaires bénéficiaient, eux aussi, d'une journée de vacances supplémentaire, mais sous la grisaille ambiante Bastia avait véritablement triste mine. Peu de circulation, rares passants sur les artères principales, rideaux de plusieurs commerces baissés : il est morne, et ce n'est pas nouveau, le début janvier en Corse.
Désormais dans bien des foyers , où les porte-monnaie sont en berne, va venir l'heure des "pene in capu". Avec un problème à plusieurs inconnues à résoudre et un compte bancaire qui a vite viré au rouge.
Comment joindre les deux bouts ?
Comment faire face à toutes les échéances ?
Comment tenir jusqu'en février ?
Comment attendre les vacances aux sports d'hiver qui seront le point départ de nouvelles dépenses ?
Malgré la ponction financière qu'elles engendreront, comment ceux qui y goûteront pourront donner l'impression qu'ils ont toujours les moyens de leurs illusions ?
Avant un nouveau retour à la réalité.
Eccu ghjunta l'ora di e pene in capu