
En poussant cette analyse plus loin on constate que les communes de moins de 3 800 habitants représentent 94,17% de l'ensemble insulaire et que les communes de moins de 200 habitants qui représentent 25% des communes françaises constituent 58,33% des communes de Corse.
Les maires de 53 d'entre elles avaient pris place samedi matin autour de Pierre-Siméon de Buochberg, maire de Prunelli-di-Fium'Orbu, et Yannick Castelli, maire de Penta-di-Casinca, qui avaient pris l'initiative de cette création, pour mieux cerner les objectifs de l’AMR20 qui, placée sous l’égide de l’Association des maires ruraux de France, rassemble 9 800 maires de communes de moins de 3 800 habitants dans 77 départements.
"Vanik Berberian, président national de l'association des maires ruraux de France , que j'ai rencontré récemment, m'a fait remarquer que la Corse était la seule région, a ne pas être représentée au sein de l'association Aujourd'hui la lacune est comblée" précisait Pierre-Siméon de Buochberg qui venait d'être élu président de l'AMR.
"Aujourd'hui après la désignation de deux vice-présidents de 2 communes symboliques - l'une compte moins de 200 habitants l'autre à peine un peu plus - nous avons surtout exposé nos préoccupations avec au centre de nos débats l'urbanisation, la loi NOtre, la collectivité unique et le numérique".
Les objectifs sont similaires au "combat national de l'AMRF" : "revitaliser les villages et offrir un avenir désirable à leurs enfants, obtenir un aménagement numérique des territoires ruraux efficace et volontariste, défendre la tradition, la culture de nos territoires ruraux."
La Loi NOtre qui n'apporte "ni clarification, ni simplification" et la Collectivité unique, que l'on promet à très brève échéance à l'île, ont constitué les autres sujets abordés lors de cette assemblée générale constitutive des maires ruraux de Corse - Corsica - sur laquelle nous aurons l'occasion de revenir.