- Quelles sont les raisons de votre présence à Bastia aujourd'hui ?
- Une invitation de Sam Lacombe. Il m'a demandé de venir diriger une formation des entraîneurs insulaires. J'ai répondu favorablement à cette sollicitation. Parce que d'une part je connais Sam depuis longtemps et que, d'autre part, cela va lui permettre de conforter la formation et la politique qu'il essaye de mettre en place sur le territoire. Pour moi l'échange avec ces entraîneurs a été très enrichissant. Eux, ont été confortés dans une méthode d'enseignement du rugby qui est intéressante. En Corse, il faut, en effet, emmener les joueurs à non seulement participer mais aussi à se faire plaisir et les fidéliser dans un certain type de jeu et dans une méthode d'enseignement de ce jeu.
- Vous avez eu des demandes précises de leur part au plan de la formation ?
- Pas du tout. Ils m'ont laissé libre de faire ce que j'avais envie. Le but était de répondre à une seule interrogation : comment fait-on pour travailler équipe contre équipe dans le mouvement général afin que les gamins apprennent à jouer en… jouant ? Cela se fait dans le cadre d'un travail d'opposition qui ressemble un peu à la compétition et où il y a des limites, des consignes et des principes de jeu qu'il s'agit de mettre en place.
- Vous suivez un peu le rugby corse ? Ou vous faites cela de loin ?
- C'est quand même un peu de loin puisque Sam est là et que je le connais bien. Je l'ai à eu plusieurs reprises avec moi dans les stages que je faisais avec des gamins. je peux vous assurer qu'il a toutes les compétences pour enseigner le rugby de la meilleure manière en Corse.
- Pierre Villepreux aujourd'hui ?
- Je suis… retraité et vice-président du comité du Limousin.
- Vous avez encore des liens avec la FFR ?
- Quand on m'invite et que cela me fait plaisir je vais pour apporter quelques conseils quelque soit l'endroit où le lieu. Dans le monde ou aux quatre coins de France.
- Vous avez encore l'oreille de la Fédération ?
- J'en sais rien. Je ne sais pas. Et puis je m'en fous royalement. Ce n'est pas un problème. Je ne suis pas là pour être l'écoute de quiconque ou être un donneur de leçons… A la "Fédé", ils me connaissent. J'ai été directeur technique national. J'ai été entraîneur de l'équipe de France. Ils savent très bien où je suis. Et ils peuvent me joindre quand ils veulent. Mais il n'y a aucun problème avec la Fédération.
- Votre jugement sur le rugby français d'aujourd'hui ?
- On avait une reconnaissance mondiale au plan du jeu que nous proposions et du spectacle que nous offrions. Aujourd'hui, je pense que, sur ce double plan, nous avons perdu notre identité et c'est bien dommage.
- L'arrivée massive de joueurs étrangers en Top 14 ?
- Je ne suis pas pour. On n'est pas une nation mineure du monde du rugby. Nous avons 400 000 licenciés et il faut impérativement que les jeunes talents qui existent et qui sont formés en France, puissent jouer. Aujourd'hui ce n'est plus le cas. Dès lors les résultats au plus haut niveau ne sont plus là. Même si on gagne contre l'Australie ou, l'année passée contre l'Angleterre, le rugby que l'on produit manque de qualité !
- Une invitation de Sam Lacombe. Il m'a demandé de venir diriger une formation des entraîneurs insulaires. J'ai répondu favorablement à cette sollicitation. Parce que d'une part je connais Sam depuis longtemps et que, d'autre part, cela va lui permettre de conforter la formation et la politique qu'il essaye de mettre en place sur le territoire. Pour moi l'échange avec ces entraîneurs a été très enrichissant. Eux, ont été confortés dans une méthode d'enseignement du rugby qui est intéressante. En Corse, il faut, en effet, emmener les joueurs à non seulement participer mais aussi à se faire plaisir et les fidéliser dans un certain type de jeu et dans une méthode d'enseignement de ce jeu.
- Vous avez eu des demandes précises de leur part au plan de la formation ?
- Pas du tout. Ils m'ont laissé libre de faire ce que j'avais envie. Le but était de répondre à une seule interrogation : comment fait-on pour travailler équipe contre équipe dans le mouvement général afin que les gamins apprennent à jouer en… jouant ? Cela se fait dans le cadre d'un travail d'opposition qui ressemble un peu à la compétition et où il y a des limites, des consignes et des principes de jeu qu'il s'agit de mettre en place.
- Vous suivez un peu le rugby corse ? Ou vous faites cela de loin ?
- C'est quand même un peu de loin puisque Sam est là et que je le connais bien. Je l'ai à eu plusieurs reprises avec moi dans les stages que je faisais avec des gamins. je peux vous assurer qu'il a toutes les compétences pour enseigner le rugby de la meilleure manière en Corse.
- Pierre Villepreux aujourd'hui ?
- Je suis… retraité et vice-président du comité du Limousin.
- Vous avez encore des liens avec la FFR ?
- Quand on m'invite et que cela me fait plaisir je vais pour apporter quelques conseils quelque soit l'endroit où le lieu. Dans le monde ou aux quatre coins de France.
- Vous avez encore l'oreille de la Fédération ?
- J'en sais rien. Je ne sais pas. Et puis je m'en fous royalement. Ce n'est pas un problème. Je ne suis pas là pour être l'écoute de quiconque ou être un donneur de leçons… A la "Fédé", ils me connaissent. J'ai été directeur technique national. J'ai été entraîneur de l'équipe de France. Ils savent très bien où je suis. Et ils peuvent me joindre quand ils veulent. Mais il n'y a aucun problème avec la Fédération.
- Votre jugement sur le rugby français d'aujourd'hui ?
- On avait une reconnaissance mondiale au plan du jeu que nous proposions et du spectacle que nous offrions. Aujourd'hui, je pense que, sur ce double plan, nous avons perdu notre identité et c'est bien dommage.
- L'arrivée massive de joueurs étrangers en Top 14 ?
- Je ne suis pas pour. On n'est pas une nation mineure du monde du rugby. Nous avons 400 000 licenciés et il faut impérativement que les jeunes talents qui existent et qui sont formés en France, puissent jouer. Aujourd'hui ce n'est plus le cas. Dès lors les résultats au plus haut niveau ne sont plus là. Même si on gagne contre l'Australie ou, l'année passée contre l'Angleterre, le rugby que l'on produit manque de qualité !