(Photo : Archives Michel Luccioni)
Le Plan Territorial de Prévention et de Gestion des Déchets (PTPGD) de la Collectivité de Corse est désormais l’objet d’une action en justice. A Spiriata et Zero Waste France, deux associations membres du collectif Corsica Pulita, ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Bastia pour réclamenr l’annulation de ce plan, jugé non conforme aux normes environnementales et légales.
Dans un communiqué publié le 8 octobre, Corsica Pulita, qui regroupe 17 associations et deux collectifs anti-mafia, soutient fermement cette démarche. "La coordination Corsica Pulita soutient le recours, présenté devant le tribunal administratif de Bastia, par les associations Zero Waste France et A Spiriata contre le Plan Territorial de Prévention et de Gestion des Déchets", peut-on lire dans ce texte.
Depuis plus d'un an, Corsica Pulita critique le PTPGD, dénonçant "de graves insuffisances et approximations" dans la conception et la mise en œuvre de ce plan. Le collectif accuse les élus de la Collectivité de Corse d’avoir pris des décisions basées sur des données obsolètes, en dépit des alertes émises lors de l'enquête publique. "Ce plan viole de nombreuses dispositions légales concernant la hiérarchie des modes de traitement", affirme le communiqué. Au cœur des critiques : le choix de la filière CSR (Combustible Solide de Récupération) au détriment du tri généralisé à la source. "Le tri à la source a été sacrifié au profit d’une filière très coûteuse", déplore Corsica Pulita, qui craint des conséquences désastreuses pour l’environnement.
Le collectif pointe également la décision de confier la gestion des déchets à des acteurs privés. "Le choix d’une véritable gestion publique des structures de traitement des déchets a été abandonné au profit d'une gestion privée opaque", s’inquiètent les associations qui dénoncent une approche qui "livre l’économie des déchets à des groupes privés internationaux", ce qu’il jugent "inacceptable" pour la Corse.
Enfin, Corsica Pulita regrette que les recommandations formulées par la commission d’enquête publique aient été ignorées. "Les principales réserves et recommandations de la commission ont été totalement ignorées", insiste le communiqué, ajoutant que le plan actuel risque de "ruiner les finances publiques et d’aggraver les problèmes environnementaux".
Par ce recours, Corsica Pulita, A Spiriata et Zero Waste France espèrent obtenir une révision complète du PTPGD, adopté le 25 juillet dernier par l'Assemblée de Corse. "Cette action en justice est naturellement légitime. Nous souhaitons l’annulation de ce Plan pour revenir à un Plan conforme aux intérêts communs de la Corse et des Corses", conclut le collectif.
Dans un communiqué publié le 8 octobre, Corsica Pulita, qui regroupe 17 associations et deux collectifs anti-mafia, soutient fermement cette démarche. "La coordination Corsica Pulita soutient le recours, présenté devant le tribunal administratif de Bastia, par les associations Zero Waste France et A Spiriata contre le Plan Territorial de Prévention et de Gestion des Déchets", peut-on lire dans ce texte.
Depuis plus d'un an, Corsica Pulita critique le PTPGD, dénonçant "de graves insuffisances et approximations" dans la conception et la mise en œuvre de ce plan. Le collectif accuse les élus de la Collectivité de Corse d’avoir pris des décisions basées sur des données obsolètes, en dépit des alertes émises lors de l'enquête publique. "Ce plan viole de nombreuses dispositions légales concernant la hiérarchie des modes de traitement", affirme le communiqué. Au cœur des critiques : le choix de la filière CSR (Combustible Solide de Récupération) au détriment du tri généralisé à la source. "Le tri à la source a été sacrifié au profit d’une filière très coûteuse", déplore Corsica Pulita, qui craint des conséquences désastreuses pour l’environnement.
Le collectif pointe également la décision de confier la gestion des déchets à des acteurs privés. "Le choix d’une véritable gestion publique des structures de traitement des déchets a été abandonné au profit d'une gestion privée opaque", s’inquiètent les associations qui dénoncent une approche qui "livre l’économie des déchets à des groupes privés internationaux", ce qu’il jugent "inacceptable" pour la Corse.
Enfin, Corsica Pulita regrette que les recommandations formulées par la commission d’enquête publique aient été ignorées. "Les principales réserves et recommandations de la commission ont été totalement ignorées", insiste le communiqué, ajoutant que le plan actuel risque de "ruiner les finances publiques et d’aggraver les problèmes environnementaux".
Par ce recours, Corsica Pulita, A Spiriata et Zero Waste France espèrent obtenir une révision complète du PTPGD, adopté le 25 juillet dernier par l'Assemblée de Corse. "Cette action en justice est naturellement légitime. Nous souhaitons l’annulation de ce Plan pour revenir à un Plan conforme aux intérêts communs de la Corse et des Corses", conclut le collectif.