Arrivé lundi à 14 heures, et accueilli chaleureusement, Plantu a retrouvé les adolescents et quelques connaissances parmi le personnel de l'établissement.
Pour cet événement, les collégiens et lycéens avaient suspendu au plafond du hall d'entrée des images et des photographies de la première guerre mondiale. Ce n'est pas un hasard si les affiches tombaient jusqu'aux épaules de Plantu, "l'espace perturbé" comme l'a souligné un élève, obligeait les visiteurs à traverser la pièce le corps courbé pour éviter de se cogner contre les images, rappelant ainsi l'attitude d'un poilu accroupis dans une tranchée qui éviterait les balles.
Pour cet événement, les collégiens et lycéens avaient suspendu au plafond du hall d'entrée des images et des photographies de la première guerre mondiale. Ce n'est pas un hasard si les affiches tombaient jusqu'aux épaules de Plantu, "l'espace perturbé" comme l'a souligné un élève, obligeait les visiteurs à traverser la pièce le corps courbé pour éviter de se cogner contre les images, rappelant ainsi l'attitude d'un poilu accroupis dans une tranchée qui éviterait les balles.
Les images et les photos représentaient des correspondances de guerre et des dessins historiques qui ont été retrouvés dans les greniers et archives familiales des élèves.
Pour les étudiants, la recherche de ces petits trésors a été l'occasion d'échanger un moment avec leurs grand-parents et arrières grand-parents, ils ont pu partager leur histoire à travers de nombreux souvenirs, et peut-être, appris à mieux se connaitre.
Plantu a profité de cette ambiance pour faire découvrir ses caricatures des conflits mondiaux, tout en livrant sa pensée :
« Pour cette caricature, j'ai utilisé volontairement l'effet sépia pour rappeler les images de guerre d'antan, si l’on comprend bien ce qu’il s'est passé au XXe siècle, on comprend mieux ce qu’il se passe aujourd’hui. »
Pour les étudiants, la recherche de ces petits trésors a été l'occasion d'échanger un moment avec leurs grand-parents et arrières grand-parents, ils ont pu partager leur histoire à travers de nombreux souvenirs, et peut-être, appris à mieux se connaitre.
Plantu a profité de cette ambiance pour faire découvrir ses caricatures des conflits mondiaux, tout en livrant sa pensée :
« Pour cette caricature, j'ai utilisé volontairement l'effet sépia pour rappeler les images de guerre d'antan, si l’on comprend bien ce qu’il s'est passé au XXe siècle, on comprend mieux ce qu’il se passe aujourd’hui. »
"Je travaille pour la paix"
Très ému par cette mise en scène, Plantu s'est livré aux auditeurs; "Il ne faut pas oublier cette période de l'histoire , de nombreuses personnes sont mortes pour notre liberté."
C'est le cœur serré que le dessinateur a convié les élèves dans une salle pour, à son tour, partager ses œuvres et son style si particulier que l'on reconnait dès le premier coup d'œil. Dans la continuité du thème sur la guerre, l'artiste a montré et commenté ses dessins, entre autre, sur le conflit israëlo-palestinien, puis a présenté des croquis de Kichka (dessinateur Israélien) et de Boukhari (dessinateur Palestinien).
Le caricaturiste, qui su faire réagir Yassert Arafat et Shimon Peres à travers ses dessins juste avant les accords d'Oslo en 1993, espère encore aujourd'hui une paix durable dans cette partie du globe et dans le monde entier. C’est d'ailleurs l'objectif de son association "Cartooning for Peace" fondé en 2008 avec Kofi Annan ; " Je travaille pour la paix à travers le dessin. Je crois que nous pouvons prolonger l'espoir de paix, faire des
ponts et dialoguer avec les opinions des autres."
C'est le cœur serré que le dessinateur a convié les élèves dans une salle pour, à son tour, partager ses œuvres et son style si particulier que l'on reconnait dès le premier coup d'œil. Dans la continuité du thème sur la guerre, l'artiste a montré et commenté ses dessins, entre autre, sur le conflit israëlo-palestinien, puis a présenté des croquis de Kichka (dessinateur Israélien) et de Boukhari (dessinateur Palestinien).
Le caricaturiste, qui su faire réagir Yassert Arafat et Shimon Peres à travers ses dessins juste avant les accords d'Oslo en 1993, espère encore aujourd'hui une paix durable dans cette partie du globe et dans le monde entier. C’est d'ailleurs l'objectif de son association "Cartooning for Peace" fondé en 2008 avec Kofi Annan ; " Je travaille pour la paix à travers le dessin. Je crois que nous pouvons prolonger l'espoir de paix, faire des
ponts et dialoguer avec les opinions des autres."
La Corse, la politique
Interrogé sur l'affaire de la bandera, sur les propos de Manuel Valls et de Christophe Barbier, l'artiste globalise sa réponse et sa pensée sur les conflits évoqués : "les provocations, c'est mon boulot. Les provocations qui humilient les gens, ce n'est pas mon boulot. Je ne pense pas que Manuel Valls soit raciste, mais c'était très indélicat de sa part."
Plantu est alors revenu un instant sur la politique nationale actuelle "Il ne faut pas confondre la Gauche avec la gauche au pouvoir. Cette gauche est passée à travers toutes les dimensions d'espoir."
Plantu est alors revenu un instant sur la politique nationale actuelle "Il ne faut pas confondre la Gauche avec la gauche au pouvoir. Cette gauche est passée à travers toutes les dimensions d'espoir."
Le Réalisme d'un grand enfant
Apres avoir su attirer l'attention des élèves, encore très captivés et surpris par son charisme, le dessinateur s'est livré à des confidences sur certains haut placés de l'état et personnalités politiques, provoquant le rire chez les adolescents et le corps enseignant. Dans un moment plus relâché et ludique, l'artiste s'est confié et a
révélé à son auditoire quelques dessins qui ont été refusé par les journaux pour lesquels il travaille habituellement...
révélé à son auditoire quelques dessins qui ont été refusé par les journaux pour lesquels il travaille habituellement...
Les références culturelles des collégiens et de l'artiste ont ensuite conduit à quelques quiproquos assez amusants, notamment lorsqu'un élève a demandé; "Monsieur Plantu, pourriez-vous dessiner Cahuzac avec le drapeau Corse ?" très surpris, Plantu a répondu : "En voilà une drôle d'idée !" pensant évidement à l'ancien ministre Jerome Cahuzaz plutôt qu’à l’actuel capitaine du Sporting Club de Bastia.
Apres quelques explications, Plantu a réagi aussitôt ; " Ah! désolé, je connais très mal le football, mais on peut dire que Jerôme a marqué contre son camp ! »
Pour terminer sa visite, c’est dans une atmosphère toujours aussi chaleureuse et détendue que l’artiste a dédicacé ses œuvres et a quitté les élèves, très heureux d’avoir partagé ce moment d’humanité, de paix et de rires partagés.
Apres quelques explications, Plantu a réagi aussitôt ; " Ah! désolé, je connais très mal le football, mais on peut dire que Jerôme a marqué contre son camp ! »
Pour terminer sa visite, c’est dans une atmosphère toujours aussi chaleureuse et détendue que l’artiste a dédicacé ses œuvres et a quitté les élèves, très heureux d’avoir partagé ce moment d’humanité, de paix et de rires partagés.