Un Alba Nova per Bastia contre le projet du port de la Carbonite.
L’opposition à la construction du port de la Carbonite a été l’un des thèmes forts de la campagne d’Eric Simoni, tête de liste d’Un’alba nova per Bastia, soutenue par Corsica Libera, aux dernières élections municipales bastiaises. Le vote de 6,5 millions € d’études supplémentaires arrachées par le maire de Bastia, Gilles Simeoni, la semaine dernière, à la CTC, faisant planer des doutes sur la faisabilité du port, la conseillère territoriale, Josepha Giacometti, avait, de nouveau, plaidé pour l’abandon pur et simple du projet. Elle a rappelé la proposition alternative proposée par le Indépendantistes, « répondant à tous les besoins réels, notamment en termes de sécurité et de développement économique ». Battant le fer pendant qu’il est chaud, le mouvement indépendantiste continue en focalisant l’attention sur la destruction, qui en résulterait, d’une partie de l’herbier de posidonies. « Ces végétaux marins si rares et si précieux qu’on ne retrouve, sur toute la planète, qu’en Australie et sur le littoral méditerranéen. Et dont on s’apprête à détruire entre 70 et 100 hectares pour construire le port de la Carbonite, projet dont l’inutilité et la nocivité ne seront bientôt plus contestées que par quelques-uns, dont les véritables objectifs apparaîtront alors au grand jour ».
Une richesse détruite
Au-delà de l’aspect directement environnemental du problème posé par cette destruction irréversible, Un’alba nova per Bastia insiste sur le caractère économique du coup porté à la Corse. « Nous avons notamment mis en évidence l’aberration qui consistait à envisager la destruction d’une richesse dont la valeur économique, d’après les spécialistes, est 3 fois supérieure à celle des récifs coralliens, 10 fois supérieure à celle des forêts tropicales, et 100 fois supérieure à celle d’une prairie terrestre pour une surface équivalente. De plus, nous avons fait également remarquer que le non-respect de la Directive-cadre sur l’eau, texte majeur qui structure la politique de l’eau dans les Etats membres de l’Union Européenne, nous mettra au ban de l’Europe, avec, là aussi, des conséquences économiques négatives dont on peut difficilement prévoir l’étendue ».
Une valeur économique
S’appuyant sur une étude scientifique internationale beaucoup plus récente, Un’alba nova per Bastia chiffre en euros la valeur économique de l’herbier de posidonies. « On a démontré que celle-ci s’élevait à 172 € par mètre carré et par an. Cela revient à dire que le simple fait d’épargner 1 m2 de posidonies rapporte 172 € par an à l’économie réelle, c’est à dire à toutes les activités dont vivent vraiment les populations. Ce qui n’a rien à voir avec l’enrichissement ponctuel de quelques spéculateurs avisés sur le dos du plus grand nombre ! Ça n’est pas du développement économique ! Ind’è noi si chjama una manghjeria ! ».
Un surcoût faramineux
Les Indépendantistes estiment que les travaux envisagés détruiraient « entre 70 et 100 hectares de posidonies, et non 50 comme on nous l’a annoncé. Un hectare représentant 10 000 m2, le calcul est simple : en plus d’un surcoût faramineux et irréaliste sur lequel nous reviendrons en temps voulu, on s’apprête à faire perdre à la Corse et aux Corses, de manière permanente et définitive, quelques 172 millions d’euros par an. Au bout de 10 ans de travaux - c’est ce que durera le chantier au minimum - la Corse aura déjà perdu ainsi 1,720 milliard d’euros ».
Une pétition en ligne
Un’alba nova per Bastia lance, donc, une pétition en ligne, sur Facebook, sur Twitter… demandant l’arrêt définitif du projet du port de la Carbonite. « Destructeur de notre environnement naturel, sans aucune retombée pérenne en termes de développement, ce projet est en totale contradiction avec les intentions affichées par ailleurs (parc marin, Aires Maritimes Protégées…). Ces dernières présentées comme des mesures de compensation, correspondent, en réalité, à des orientations nécessaires et évidentes dans le cadre d’un vrai développement. De plus, ces mesures ne seront, en aucun cas, susceptibles de rattraper les conséquences catastrophiques d’un tel chantier. Dans ces conditions, dépenser 6,5 millions d’euros pour financer des études qui n’apporteront vraisemblablement rien de déterminant par rapport à ce que l’on sait déjà, paraît inconséquent, surtout à un moment où les difficultés budgétaires de la CTC sont connues de tous. La position défendue par le groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse est, donc, la seule cohérente à ce jour, et nous sommes persuadés que sur cette question, comme cela a souvent été le cas concernant d’autres dossiers, nos orientations finiront par s’imposer ».
LA PETITION EN FAVEUR DE L'ABANDON DEFINITIF DU PROJET DE PORT DE LA CARBONITE EN CORSE.
http://www.avaaz.org/fr/petition/Le_Conseil_executif_de_la_Collectivite_Territoriale_de_Corse_Contre_le_projet_du_port_de_la_Carbonite_a_Bastia_en_Corse/?copy
Ou sur le site : http://albanovabastia.tumblr.com/
Une richesse détruite
Au-delà de l’aspect directement environnemental du problème posé par cette destruction irréversible, Un’alba nova per Bastia insiste sur le caractère économique du coup porté à la Corse. « Nous avons notamment mis en évidence l’aberration qui consistait à envisager la destruction d’une richesse dont la valeur économique, d’après les spécialistes, est 3 fois supérieure à celle des récifs coralliens, 10 fois supérieure à celle des forêts tropicales, et 100 fois supérieure à celle d’une prairie terrestre pour une surface équivalente. De plus, nous avons fait également remarquer que le non-respect de la Directive-cadre sur l’eau, texte majeur qui structure la politique de l’eau dans les Etats membres de l’Union Européenne, nous mettra au ban de l’Europe, avec, là aussi, des conséquences économiques négatives dont on peut difficilement prévoir l’étendue ».
Une valeur économique
S’appuyant sur une étude scientifique internationale beaucoup plus récente, Un’alba nova per Bastia chiffre en euros la valeur économique de l’herbier de posidonies. « On a démontré que celle-ci s’élevait à 172 € par mètre carré et par an. Cela revient à dire que le simple fait d’épargner 1 m2 de posidonies rapporte 172 € par an à l’économie réelle, c’est à dire à toutes les activités dont vivent vraiment les populations. Ce qui n’a rien à voir avec l’enrichissement ponctuel de quelques spéculateurs avisés sur le dos du plus grand nombre ! Ça n’est pas du développement économique ! Ind’è noi si chjama una manghjeria ! ».
Un surcoût faramineux
Les Indépendantistes estiment que les travaux envisagés détruiraient « entre 70 et 100 hectares de posidonies, et non 50 comme on nous l’a annoncé. Un hectare représentant 10 000 m2, le calcul est simple : en plus d’un surcoût faramineux et irréaliste sur lequel nous reviendrons en temps voulu, on s’apprête à faire perdre à la Corse et aux Corses, de manière permanente et définitive, quelques 172 millions d’euros par an. Au bout de 10 ans de travaux - c’est ce que durera le chantier au minimum - la Corse aura déjà perdu ainsi 1,720 milliard d’euros ».
Une pétition en ligne
Un’alba nova per Bastia lance, donc, une pétition en ligne, sur Facebook, sur Twitter… demandant l’arrêt définitif du projet du port de la Carbonite. « Destructeur de notre environnement naturel, sans aucune retombée pérenne en termes de développement, ce projet est en totale contradiction avec les intentions affichées par ailleurs (parc marin, Aires Maritimes Protégées…). Ces dernières présentées comme des mesures de compensation, correspondent, en réalité, à des orientations nécessaires et évidentes dans le cadre d’un vrai développement. De plus, ces mesures ne seront, en aucun cas, susceptibles de rattraper les conséquences catastrophiques d’un tel chantier. Dans ces conditions, dépenser 6,5 millions d’euros pour financer des études qui n’apporteront vraisemblablement rien de déterminant par rapport à ce que l’on sait déjà, paraît inconséquent, surtout à un moment où les difficultés budgétaires de la CTC sont connues de tous. La position défendue par le groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse est, donc, la seule cohérente à ce jour, et nous sommes persuadés que sur cette question, comme cela a souvent été le cas concernant d’autres dossiers, nos orientations finiront par s’imposer ».
LA PETITION EN FAVEUR DE L'ABANDON DEFINITIF DU PROJET DE PORT DE LA CARBONITE EN CORSE.
http://www.avaaz.org/fr/petition/Le_Conseil_executif_de_la_Collectivite_Territoriale_de_Corse_Contre_le_projet_du_port_de_la_Carbonite_a_Bastia_en_Corse/?copy
Ou sur le site : http://albanovabastia.tumblr.com/