Près d’un mois après le second tour des élections législatives anticipées, le délégué régional du Rassemblement National et candidat dans la 2ème circonscription de Corse du Sud, François Filoni, veut tirer des conclusions de ce scrutin. Dans un communiqué, « devant les interprétations du vote des Corses par une partie de la presse », il entend analyser celui-ci. Si le RN n’a emporté aucun siège en Corse il y a en effet enregistré une poussée importante. Une progression que certaines voix ont corrélé à l’inscription sur les listes électorales insulaires de « nouveaux arrivants ». Mais cet argument ne tient pas pour le représentant du parti à la flamme.
« Le fantasme des « nouveaux arrivants » ou « du vote des Gendarmes » ne résiste pas aux faits et aux chiffres », souligne ainsi François Filoni qui relève que lors du premier tour des législatives de 2022, « le RN avait réalisé 13 445 voix », alors que le 30 juin dernier ses quatre candidats ont recueilli quelques 46 127 voix. « Entre 2022 et 2024, la population insulaire n'a augmenté que de 1.84 % et les inscrits sur les listes électorales de 0,62 % », pointe en parallèle le délégué du RN, en estimant : « Cette poussée du RN en Corse trouve sa source principalement dans le travail de proximité fourni localement auprès des populations boudées par les nationalistes, déconnectés du terrain et des réalités. Elle est aussi à l’heure des projets d’aventure institutionnelle une marque de l’attachement des insulaires aux liens historiques de la Corse avec la mère nation, que bon nombre refusent de voir rompu ».
Dans ce droit fil, il insiste sur le fait que « la Corse fait partie intégrante de la France », tout en affirmant : « La Corse est une région à forte identité, mais quand tout s’effondre autour de soi, que nos valeurs sont remises en cause par le communautarisme, le wokisme, l’islamisme, l’effacement de l’ordre au profit du désordre affairiste et maffieux, le réflexe naturel est de sauvegarder ce qu’il y a de plus précieux pour elle. Le vote RN devient alors pour les Corses un vote refuge et protecteur de ses valeurs ». « L’analyse du corps électoral démontre que ce n’est pas un afflux d’électeurs halogènes qui est responsable de la forte augmentation du vote pour le Rassemblement National, mais une adhésion des Corses de souches. Les scores réalisés, loin des résidences secondaires, dans les villages et les quartiers populaires en atteste », appuie-t-il.
Il reconnaît par ailleurs que le « statu quo des institutions en Corse n’est plus tenable » et qu’il convient donc de réfléchir à une « nouvelle étape de décentralisation, dans une France verticale par nature ». « Cette volonté d’émancipation des citoyens ne peut conduire à un chamboule-tout et au séparatisme qui remettrait en cause la cohésion nationale, ciment de la nation française. Il faut avant tout protéger les choses qui marchent et tenter de réparer les choses qui ne marchent pas », avertit-il toutefois en visant les « garanties collectives dans les domaines essentiels comme la santé, la retraite, l’éducation ou le social, ainsi que les missions régaliennes qui doivent être préservées et consacrées quel que soit le nouveau statut de la Corse ». « L'objectif pour le futur statut de la Corse, doit être une décentralisation accrue, un nouveau souffle démocratique. Que celle-ci puisse enfin exercer pleinement des missions approfondies et réorganisées avec un État toujours partenaire et solidaire des choix décentralisés aux élus de la future collectivité », écrit encore le délégué régional du RN avant de conclure : « Avant de songer à changer les électeurs du corps électoral, comme le prône certains ; peut-être, faudrait-il qu’ils s’interrogent sur l’efficacité de la politique conduite depuis 2015 par les élus nationalistes, incapables de répondre concrètement aux problèmes qui pénalisent la vie des Corses ! Leur élection désormais, ne dépends plus de leurs idéologies, mais d’accord sans honneur et contre nature avec la LFI et les Macronistes ».
« Le fantasme des « nouveaux arrivants » ou « du vote des Gendarmes » ne résiste pas aux faits et aux chiffres », souligne ainsi François Filoni qui relève que lors du premier tour des législatives de 2022, « le RN avait réalisé 13 445 voix », alors que le 30 juin dernier ses quatre candidats ont recueilli quelques 46 127 voix. « Entre 2022 et 2024, la population insulaire n'a augmenté que de 1.84 % et les inscrits sur les listes électorales de 0,62 % », pointe en parallèle le délégué du RN, en estimant : « Cette poussée du RN en Corse trouve sa source principalement dans le travail de proximité fourni localement auprès des populations boudées par les nationalistes, déconnectés du terrain et des réalités. Elle est aussi à l’heure des projets d’aventure institutionnelle une marque de l’attachement des insulaires aux liens historiques de la Corse avec la mère nation, que bon nombre refusent de voir rompu ».
Dans ce droit fil, il insiste sur le fait que « la Corse fait partie intégrante de la France », tout en affirmant : « La Corse est une région à forte identité, mais quand tout s’effondre autour de soi, que nos valeurs sont remises en cause par le communautarisme, le wokisme, l’islamisme, l’effacement de l’ordre au profit du désordre affairiste et maffieux, le réflexe naturel est de sauvegarder ce qu’il y a de plus précieux pour elle. Le vote RN devient alors pour les Corses un vote refuge et protecteur de ses valeurs ». « L’analyse du corps électoral démontre que ce n’est pas un afflux d’électeurs halogènes qui est responsable de la forte augmentation du vote pour le Rassemblement National, mais une adhésion des Corses de souches. Les scores réalisés, loin des résidences secondaires, dans les villages et les quartiers populaires en atteste », appuie-t-il.
Il reconnaît par ailleurs que le « statu quo des institutions en Corse n’est plus tenable » et qu’il convient donc de réfléchir à une « nouvelle étape de décentralisation, dans une France verticale par nature ». « Cette volonté d’émancipation des citoyens ne peut conduire à un chamboule-tout et au séparatisme qui remettrait en cause la cohésion nationale, ciment de la nation française. Il faut avant tout protéger les choses qui marchent et tenter de réparer les choses qui ne marchent pas », avertit-il toutefois en visant les « garanties collectives dans les domaines essentiels comme la santé, la retraite, l’éducation ou le social, ainsi que les missions régaliennes qui doivent être préservées et consacrées quel que soit le nouveau statut de la Corse ». « L'objectif pour le futur statut de la Corse, doit être une décentralisation accrue, un nouveau souffle démocratique. Que celle-ci puisse enfin exercer pleinement des missions approfondies et réorganisées avec un État toujours partenaire et solidaire des choix décentralisés aux élus de la future collectivité », écrit encore le délégué régional du RN avant de conclure : « Avant de songer à changer les électeurs du corps électoral, comme le prône certains ; peut-être, faudrait-il qu’ils s’interrogent sur l’efficacité de la politique conduite depuis 2015 par les élus nationalistes, incapables de répondre concrètement aux problèmes qui pénalisent la vie des Corses ! Leur élection désormais, ne dépends plus de leurs idéologies, mais d’accord sans honneur et contre nature avec la LFI et les Macronistes ».